Les mains de Dragan glissaient sur mon corps comme pour en dessiner même les contours les plus cachés. Je ne pouvais cesser de l'embrasser, ne serait-ce que pour respirer. Son souffle était mien, tout comme son cur. Je n'avais pas réussi à tuer mon ennemi, pire, j'en étais tombée éperdument amoureuse. Au lieu de lui prendre la vie, il était devenu la mienne.
Nos baisers nous firent tombés à la renverse, mais cela ne nous empêcha pas de continuer. J'étais recouverte entièrement de frissons plus intense les uns que les autres. Il souriait en m'embrassant, comme si ce moment était un rêve qui se réalisait enfin. Dragan se retenait d'aller trop vite, mais ses gestes le trahissait. Mains empressées, mâchoires contractées et souffle rapide. Il n'attendait que mon feu vert. Nos lèvres se séparèrent un instant, quelques secondes durant lesquelles je pris l'initiative de faire glisser sa ceinture au sol.- Tu es si jolie quand tu as envie de moi... Souffla-t-il avant de se glisser dans mon cou.
Ce n'est pas le moment de penser religion, mais je ne peux m'empêcher de lâcher un : oh mon Dieu, lorsqu'il suça ma peau, déclenchant une nouvelle sensation. Je ressentais plus de choses en cet instant, qu'en dix-huit ans d'existence. C'est donc ça que l'on ressent lorsqu'on le fait avec envie, et avec quelqu'un que l'on désir? Pensais-je quand Dragan me demanda s'il pouvait m'enlever ma chemise. Lorsque je lui fis signe que oui, il enleva la sienne avant de me glisser à l'oreille : Je veux que tu me le dise, et non que tu me montres que j'ai le droit de te toucher.
Je me redressais, assise sous lui. Mes yeux se plantèrent dans les siens. Nous étions tout deux au bord du précipice, près à exploser dans un bonheur jamais atteint jusqu'à ce jour. J'ai alors levé les bras, et avec un grand sourire je lui ai répondu : Déshabille moi, s'il te plaît.
Son sourire en coin fit son apparition, alors qu'il se pencha sur moi et fit valser au loin les dernières particules de tissus qu'il y avait entre nos corps. . Il me posa sur le bureau. Les cartes de lautre côté de la grande table, et les pions représentants nos ennemis, éparpillés un peu partout au sol. Le simple contact de ses mains, de ses lèvres, de son soufflesuffisaient pour me faire gémir son nom entre deux baisers profonds. Sa langue se fraya un chemin jusquà la mienne, et un délicieux goût de menthe mébranla.
-Il faudrait que tu lâche un peu ma bouche si tu la veux ailleurs ma douce. Souffla-t-il, son haleine glissant sur ma peau et me faisant frissonné de nouveau.
Lorsque j'entendis cela, je lâchais sa bouche pour mieux embrasser le reste de son corps. Mes mains s'arrêtent sur son torse ferme est dessiné. Je le contemple comme j'aurai aimer être contemplée. Je veux le toucher dans un contact sans fin, sa peau contre la mienne. Je lève les yeux vers lui, son regard perçant le mien, comme il l'a toujours fait, et ce, peu importe les sentiments que j'avais pour lui. Que je le déteste ou que je l'aime à la folie, il a toujours su comment me regarder. C'était un mélange de désir passionné et de respect inconditionnel. Il se pencha sur moi, ses lèvres caressant les miennes.
- Dis-moi que tu m'aimes Souffla-t-il, m'embrassant de nouveau. Je t'en pris dit le moi Ajouta-t-il, sa respiration de plus en plus haletante.
Je me suis mise sur la pointe des pieds, juste pour atteindre son oreille. Je veux lui dire le "je t'aime" le plus sincère mais aussi le plus intime.
- Je t'aime Dragan McWilth. Chuchotais-je en souriant dans le creux de son cou. Et je n'aimerais que toi Ajoutais-je, ce qui le fit m'écarter les jambes pour s'y glisser.
Il embrasa tout mon corps par ses baisers et les caresses de sa langue sur ma peau.
Nous étions totalement nus à présent, à nous observer l'un l'autre dans les moindres détails, ne laissant rien échapper à nos regards enclins de curiosité et de désir. Nous nous embrassâmes, et ce énième baiser fut des plus ardents, ses dents mordillant ma lèvre inférieure.
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Carpe Diem
FantasyDans le monde miroir de Dubhorror, la royauté divise les populations, les individus sont voués à eux-mêmes, et certains sont accusés à tort. Addison, une jeune fille travaillant au Berceau des Lumières, envie l'existence de ceux que l'ont nomment le...