— Lève-toi, m'ordonna-t-elle d'un ton sec.
Mes pieds chancelèrent et à un moment donné, j'ai bien cru que ma face allait échouer sur le sol. Ma chère kidnappeuse me recommanda de ne pas jouer la comédie. « L'effet de la drogue s'était estompé depuis longtemps », ajouta-t-elle comme explication. L'envie de la répondre me rongeait la gueule, toutefois, à quoi cela servirait-il ? Elle s'approcha avec cette grâce qui m'excitait et dans un geste lent, mais précis, découpa ma chemise en partant du bas et aussi des bords. Quelle paranoïa !
— Je pouvais enlever cette chemise, tu sais.
— C'est vrai, mais ce serait moins sexy.
Une fois sa besogne terminée, elle me fit sentir l'affinité du ciseau sur ma poitrine. Elle s'amusa à faire des courbes, des lignes brisées, des triangles... Géniale, ma peau servait de brouillon à une apprentie géomètre.
— Maintenant, tu vas me faire le plaisir de ne plus rien porter sur ce magnifique buste, chuchota-t-elle au creux de mon oreille. Provoquant un courant d'air froid le long de ma colonne vertébrale.
Quand elle remit enfin le ciseau à sa place, elle me fit signe de la suivre. Un peu tiraillé par l'inconnue, je m'exécutai avec l'intime conviction que ce que j'allais voir allait m'affecter.
La porte donnait sur un petit couloir de deux à trois mètres de long qui terminait sur un... mur. Une petite ampoule fluorescente balançait au plafond et éclairait de sa faible lueur l'espace fermé. Mes yeux cherchèrent une porte ou un autre point de sortie, mais n'en trouvèrent pas. Comme Sarah se dirigeait droit devant, je la suivis. Quand il fut impossible de faire un pas de plus, je distinguai une petite boîte rectangulaire plaquée sur le mur de droite. Elle comportait un clavier numérique et un afficheur LED. Cherchant à discerner son utilité à l'aide de mes cellules grises, Sarah m'ordonna de me retourner avec les sourcils froncés. Ma curiosité me titillait à un point inimaginable toutefois, j'obéis. J'entendis l'émission de quatre petits sons avant que le bruit d'un objet qui coulissait ne me fasse retourner. Il n'y avait plus de mur, plus d'obscurité adoucie, plus de sensation d'être enfermé dans une boîte non aérée. Le couloir donnait maintenant sur une belle pièce.
— Pratique, n'est-ce pas ? demanda Sarah. On dirait que tu es déçue ?
— Pas le moins du monde.
La pièce qui s'offrait à nous était une cuisine spacieuse et moderne, avec des fenêtres trop petites pour pouvoir passer son corps et qui donnaient sur des arbres. Il n'y avait pas la moindre lueur proche où lointaine, qui signifierait que quelqu'un pouvait me venir en aide. Sarah me laissa savourer la sensation d'être fait comme un rat avant de prendre la direction d'une porte marron. Un petit couloir m'y attendait encore, mais cette fois-ci, accostée de plusieurs portes. Sarah ouvrit la plus proche et une agréable odeur de fragrance, surprit mon odorat. Appelé par l'odeur, une salle de bain plus grande que la normale apparut devant moi. Les céramiques du sol faisaient penser à du bois poli. Et ils marchaient bien avec ses Leds de style chinois au plafond. De prime abord, je cherchai tout ce qui pourrait paraître suspect. Le lavabo, nickel. La douche, normale. Cuvette, rien à signaler. La seule chose qui pourrait être dangereux était cette baignoire remplie d'eau parsemée de pétales d'une fleur inconnue.
— Retire tout ! Tu vas avoir le privilège de connaître mes talents de nettoyage.
— Je peux me laver tout seul.
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À tout prix
Любовные романыTomber sur une folle amoureuse de votre beau sourire, de vos muscles saillants, de votre parfum et de tas d'autres détails, ça vous tente ? En-tout-cas, c'est ce qui arrive à Apollo Malcolm, en visitant l'Australie. Résultat : Il se réveille dans un...