Chapitre 11

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-Je savais bien que je te trouverai ici. Dit Sasuke en s'asseyant par terre à côté de moi.

Assis sur la balançoire en face de l'académie, je baisse la tête vers le sol sans lui répondre. Après m'être enfuis, je ne savais pas où aller. Le premier endroit qui m'est venu à l'esprit, c'est l'appartement de Sasuke, mais je savais que je n'y trouverais probablement personne. Ou... au contraire, c'est parce que je savais exactement ce que j'allais trouver sur je ne suis pas parti.

Une brise glaciale se lève, soulevant ainsi les pans de ma robe d'hôpital. Ne portant qu'un caleçon en dessous, je sens le froid me bruler ma peau du corps.

-Je peux savoir ce qu'il t'a pris de partir de l'hôpital comme ça ? Tout le monde te cherche depuis deux heures.

-T'étais au courant pour le transfère de Kyubi ? Je demande de but en blanc.

Le brun ne me répond pas tout de suite. Je tourne alors la tête vers la sienne afin d'examiner son expression qui est, comme d'habitude, impénétrable.

-Non. Enfin, si. J'avais juste entendu des bruits de couloirs. Mais j'ignorais qu'il s'agissait de Kyubi.

Le silence s'abat telle une masse sur nous. Plombant encore plus l'atmosphère.

-Qu'est-ce-que tu vas faire ?

-J'en sais rien. Je réponds dans un soupire.

Et c'est vrai. Je n'ai aucune idée de ce que je suis supposer faire. Je n'ai pas envie qu'on m'enlève Kurama. J'ai eu beau hair ce démon et souhaitez de à de nombreuses reprises de toute mes forces qu'on me le retire, je ne pourrais ma résoudre à vivre sans. C'est une part de moi. Et puis, je dois avouer que j'ai fini par m'y attacher. Surtout depuis que ce n'est plus cette boule de rage.

-Ne fais pas de bêtises s'il te plaît. Réfléchit avant d'agir.

La voix de Sasuke est douce et sonne comme une prière. Je suis surpris par la douceur de sa voix. Bien qu'il n'ait pas une voix spécialement grave, Sasuke a tout de même cette dureté, cette sévérité quand il s'exprime. Ce qui va plutôt bien avec son expression naturelle ment neutre. Ça donne l'impression qu'il n'a aucune émotion. Hors, je sais qu'à bien des égards, c'est le plus sensible de nous deux. Une autre brise passe ce qui a pour effet de faire voler ses mèches sombres au gré du vent.

Il est beau.

-Comment tu as appris ça?

-J'ai entendu mamie Tsunade parler avec Shizune dans le bureau. Je me demande d'ailleurs pourquoi Mamie Tsunade se charge de ça puisque ce n'est plus le Hokage.

-Tsunade est le médecin en chef du village. Le transfère de bijux relève de sa fonction et celle d'un maître dans l'art des sceaux.

Je ne vois toujours pas le rapport avec la blonde. Mais s'entend la fatigue s'intensifier, je ne réponds pas et me contente d'appuyer ma tête contre la corde tenant la balançoire en fermant les yeux.

-Tu te sens comment ? Me demande Sasuke en posant une main sur mon front.

J'entre ouvre les paupières. À présent debout devant moi, le brun affiche un air inquiet.

-Épuisé. Même après avoir combattu Kaguya, j'étais pas aussi fatigué.

-Il vaudrait mieux rentrer. Tu peux marcher ?

Je hoche la tête en ouvrant complètement les yeux cette fois-ci. Je m'appuie sur les codes de la balançoire pour me lever mais en vain. Je n'ai plus de forces dans les jambes. Face à ma galère évidente, Sasuke me propose son aide. Trop fatigué pour laisser mon ego s'exprimer, je le laisse passer un bras sous mes jambes et un autre dans mon dos pour me soulever. Contre moi je rougis.

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