Notre Secret

Chapitre 24

Yo les mioches !

Petit chapitre bonus.

Bonne lecture.

Quand j'ouvre mes paupières, tout me paraît dans un premier temps floue avant que ma vision ne s'éclaircisse. Je suis dans une chambre d'hôpital, seul. Je suis complètement désorienté. Je ne sais pas où je suis, ni qui je suis.

Comment je m'appelle déjà ?

Je gémis sous la sensation d'endolorissement. Mais, rapidement, je reprends mes esprits et les souvenirs d'avant mon réveil me revinrent.

Haruto !

Je ne peux pas me relever. Mon corps est si engourdi que je ne peux même pas lever le bras. Impuissant et pris d'un élan de panique je me met à hurler à plein poumon. Je hurle comme si ma vie en dépendait. J'extériorise toute ma frustration

Tout de suite, une équipe médicale se rua dans ma chambre. Je rassemble toutes mes forces pour me lever. Mais ce n'est que maintenant que je me rends compte que je suis attaché.

On m'a ligoté !?

Ma frustration s'étant transformée en rage, je me mets à hurler de plus belle en criant :

-Lâchez-moi, lachez-moi. Vous ne pouvez pas me retenir ici. Vous allez me le payer. Mamie Tsunade !!

-Une dose de tranquillisant. Dit un infirmier.

Le malheureux a la mauvaise idée de passer la main non loin de ma bouche pour saisir ma perfusion. Je lui mords la main jusqu'au sang. C'est à son tour de hurler, mais de douleur. Je m'en fiche de savoir qu'il n'a rien avoir dans cette histoire. On m'a enlever mon enfant. J'en veux à la terre entière. Je les hais tous.

Pris d'une colère noire, je lâche la main du pauvre type et leur lance le regard le plus sanglant qu'il a en stock. Une bouffée de chaleur vient envelopper mon corps. Une sensation que je n'ai pas ressenti depuis longtemps et qui m'est si familière. Peu à peu, je sens mes liens se défaire.

Ils ont eu la sagesse d'esprit de m'écouter au moins.

Toujours fous de rage, un espèce de grognement sort de ma gorge. J'ai envie de tous les massacrer.

-Ky...Kyubi ! Dit une infirmière.

-Fuyez ! Hurle un autre.

Et c'est dans une cacophonie chaotique de terreur qu'ils s'en allèrent tous. Interloqué, je les regarde s'enfuir. Avec l'adrénaline, j'arrive à réunir suffisamment de force pour me lever. Sur mes deux jambes, j'avance et sort de la chambre d'hôpital. Je marche doucement. Je suis encore très faible. Dans les couloirs, chaque personne que je croise, partent en courant.

Pourquoi tout le monde me fuit?

Peu importe, je dois trouver Tsunade. Cette dernière pensée ravive ma rage. À bout de souffle, je m'effondre dans l'ascenseur vide qui s'ouvre devant moi. Sur l'instant, je ne remarque pas tout de suite qu'une enveloppe de chakra rouge couvre mon corps, ni que mes yeux sont aussi rouges que des Sharingan ou encore que mes dents ressemblent à des crocs acérés. Ce n'est que lorsque je me redresse pour sortir que je vois tout ça.

Oh ... non.

Pris d'effroi, je décide de rester dans l'ascenseur et de bloquer ce dernier en appuyant sur le bouton "STOP". Personne ne pourra rentrer et je ne pourrais sortir que lorsque je le déciderais.

Mais qu'est-ce qu'il me prend ? C'est pas moi ça. Ça ne me ressemble pas. Je lève rapidement ma robe d'hopitale pour voir mon ventre qui ne semble pas avoir changer depuis la dernière fois que je l'ai vu. Je pose une main dessus en murmurant doucement, la boule a la gorge.