🌙 𝐓𝐡𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐬𝐨𝐧𝐞𝐝 𝐬𝐩𝐲;; ᵐᶤᶰˢᵘᶰᵍ

36 🌒

« – Oh p-putain, monsieur !

– J-Jisung... »

La main autour du cou de son cadet, Minho accélérait les coups de reins qui étaient, pour le cadet, dévastateurs. Son patron lui faisait mal à serrer sa gorge aussi fort mais putain qu'il adorait ça. Il était à très peu de l'orgasme, alors quand M. Lee vint chuchoter à quel point il était beau pendant qu'on le souillait dans son oreille, il ne put plus se retenir, il vint sur son ventre. Il put sentir Minho grossir en lui, comme si c'était encore possible, avant de venir à son tour entre ses chaires tressautantes.

C'était encore un de ces soirs où Minho avait besoin de détente. Jisung n'avait pas refusé, mais il ne devait pas trop traîner, d'après lui, il avait une course à faire. Le noiraud, après s'être séparé de l'autre était allé chercher de quoi les nettoyer avant de sans douceur se jeter sur le lit, soufflant tout l'air de ses poumons. Jisung se tourna vers lui, le regardant avec des yeux doux mais interrogateurs.

« – Quoi ? J'étais pas bon ce soir ?

– T'es toujours bon Jisungie.

– Mais qu'est-ce que vous contrarie alors ? »

Il y eu un temps de silence et Minho tourna la tête vers son cadet pour lui sourire adorablement. Jisung rougit à l'attention et se racla la gorge en évitant le regard de l'autre.

« – Et si on laissait tomber les "vous" ? Tu l'as obtenu, ton droit de me tutoyer, hm ? Ça fait un bout de temps que tu peux, j'avais juste envie de t'embêter.

– T'es méchant, mais je t'en veux pas. J'ai bien aimé te supplier de me laisser faire quelque chose d'aussi débile.

– Tu continueras de m'appeler monsieur, mh ?

– Ça t'excite tant que ça ?

– Oh Jisungie, tu sais pas à quel point. J'ai le cœur qui bat, les joues qui rougissent et l'oiseau qui prend son envol à chaque fois que ce mot dépasse la barrière de ta bouche. Surtout quand on est nu tout les deux dans le lit d'une chambre d'hôtel. Jisung avait ri, puis s'était calmé, redevenant silencieux.

– C'est toujours la même chambre, en plus. J'ai l'impression que c'est chez moi, à force.

– C'est comment, chez toi ?

– C'est grand, je vis tout seul mais j'ai énormément d'espace, surtout au salon. Il y a une cuisine américaine, un canapé lit très confortable et j'ai beaucoup décoré avec des tableaux et ce genre de choses.

– C'est quoi la palette des couleurs de chez toi, à peu près ?

– Marron, beige, gris et vert, parce qu'il y a beaucoup de plantes.

– Ça a l'air plutôt joli. Juste comme toi, ça te va bien.

– Merci... Jisung répondit, un peu plus bas, le cœur s'emballant un peu. E-Et chez toi ? C'est comment ?

– Chez moi c'est pas exceptionnel mais j'aime bien. C'est noir et rouge, avec du marbre. J'habite dans un grand appartement en périphérie de Séoul parce qu'il y a moins de monde, et c'est tout. Il répondit légèrement.

– Tu vois que t'es beaucoup plus détendu, là ? Minho sourit, acquiesça, puis fit face à son cadet. Alors du coup, pourquoi tu étais aussi tendu ? J'veux dire, t'as jamais agrippé mon cou aussi fort, je suis sur que je vais avoir des marques, maintenant. Il dit en caressant sa nuque, mine inquiète, ce qui fit glousser le plus grand.

– J'ai un voyage à faire, au Japon.

– Mais c'est trop bien ! Pourquoi ça te fâche ? En plus t'es japonais, non ? Tu pourras revoir ta famille.