Chapitre 33 - Élizabeth

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Attention : Scène à caractères sexuels. Ce ne sera pas trop détaillé, mais tout de même, je préfère vous avertir. 


Non, ce n'est pas possible. Je crois rêver ! Non, non, non ! Ça ne se peut pas ! 

Est-ce que j'ai réellement vu ça ? 

Non ! NON ! 

Comment a-t-elle pu autant amadouer Matthias ? Comment a-t-il pu tomber dans son jeu ? Je suis sûre qu'elle l'a ensorcelé. Cette maudite sorcière ! 

- " Élizabeth ? Que fais-tu là ? Est-ce que tout va bien ? " Je sursaute à l'entente de sa voix rauque. 

- " Tout va bien ? Tu crois que tout va bien, Lücas ? Tu te rends compte de tout ce qu'il se passe ? " 

- " Ok Éliz, calme-toi ! Viens dans ma chambre, on va en parler. " 

On se dirige en silence vers sa chambre que je connais par cœur. J'y ai passé tellement de temps, dans ses bras et dans son lit. Quand il referme la porte, je peux enfin éclater de colère. 

- " Lücas, nous sommes mal ! " 

- " Pourquoi dis-tu cela ? " 

- " Ce que nous craignons est arrivé. Matthias est... " 

- " MORT ? "

- " Non, Lücas ! Matthias est amoureux de la servante ! " 

- " Merde ! " 

- " Oui, comme tu dis ! Merde ! " 

- " Attends, attends ! Comment tu peux en être sûre ? " 

- " Je les ai vus Lücas. Ils croyaient sûrement être seuls, mais j'ai tout vu. Après le dîner, Matthias est parti chercher Praline, mais elle était avec Mirela, dans sa salle de cours. Elles faisaient de la peinture ! Franchement, faire de la peinture. Quel manque d'intérêt. Matthias regardait ce qu'elles faisaient, caché derrière la porte. Je te jure, Lücas, il bavait littéralement sur cette sorcière ! Il souriait comme un idiot ! Et je ne sais par quel miracle, ou malheur, Matthias s'est retrouvé à courir après Praline. Ils couraient dans tout le château. C'est pour ça qu'on entendait ces rires. " 

- " Mmh, d'accord, mais ça ne prouve pas qu'il est amoureux d'elle. " 

- " Ce n'est pas tout. Matthias a réussi à coincer Praline contre un mur. Ils rigolaient ensemble, comme s'ils étaient seuls au monde. Il a commencé à la chatouiller et ils ont fini par s'embrasser. Ils s'embrassaient, Lücas ! " 

- " S'embrasser ? En es-tu sûre ? " 

- " Oui, Lücas. Ils s'étaient blottis, l'un contre l'autre. Matthias était penché sur elle. Je les ai vus ! J'ai envie de vomir ! " 

- " Et bien, si ce que tu dis est vrai, mon amour, nous sommes dans la merde. " 

- " Lücas, nous avons trop tardé. Nous aurions dû nous débarrasser d'elle depuis longtemps. Qu'allons-nous faire maintenant ? Nous devons définitivement éliminer cette paysanne, avant qu'il ne soit trop tard et qu'on se retrouve avec elle comme reine. " 

- " Attends, Élizabeth. Praline ne peut pas devenir reine comme ça. C'est contre le règlement. Un roi ne peut pas prendre une servante pour épouse. " 

- " Lücas, crois-tu vraiment que Matthias en ai quelque chose à faire du règlement. Il est le roi. Il peut changer le règlement comme bon lui semble. " 

- " Alors, nous devons agir maintenant. Il faut qu'on passe au plan, aujourd'hui. " 

- " Je ne sais pas, Lücas. Et si ça ne marche pas ? " 

- " Ça marchera. Matthias ne pourra rien faire pour annuler tout ça. Que fera-t-il ? Déclencher une guerre ? Il en a déjà plein les bras avec son pays, il ne saura jamais gérer un énième conflit. " 

- " C'est bon alors, on passe au plan. As-tu rédigé la lettre ? " 

- " Évidemment. " 

Il va chercher dans son coffre, une enveloppe jaunit. De cette enveloppe, il retire un papier blanc, avec une écriture des plus remarquables. Il me tend la lettre et je peux enfin y découvrir l'invitation. 

[...] Ce serait pour moi, Matthias Philip Stenert, Ier du nom, Roi d'Éronde, un honneur de vous inviter dans mon humble royaume, afin d'unir votre fils cadet, Aiken Ier, prince de Monake, à ma sœur cadette, Mirela Florence Stenert, princesse d'Éronde, qui est en âge de donner naissance. Par cette union, nos deux familles et royaumes s'uniront et fortifieront nos relations. De cette union, naîtra un accord de paix, un nouveau lien indestructible entre nos pays et je l'espère, un héritier qui saura donner l'espoir de notre monde. [...]

Après avoir lu et relu cette lettre, je souris de toutes mes dents à mon amant. Ça y est, ça va commencer. 

- " Tout est parfait. Ils n'y verront que du feu. Évidemment, je suis sûre qu'ils vont accepter. Même si Éronde est maudit par Matthias, il n'en reste pas moins le royaume le plus puisant. Tout le monde voudrait s'unir à nous. Voilà un arrangement qui nous débarrassera de Mirela, sans la tuer. " 

- " Oui et connaissant notre frère, il ne saurait défendre sa pauvre petite sœur devant un autre roi. Ce serait déclencher la guerre. De plus, Monake est assez loin de notre royaume. On ne risquera pas de revoir Mirela de si tôt. "

- " Le plan va marcher, Lücas. Il le faut ! " 

Lücas s'approche de moi et vient déposer de longs et doux baisers le long de ma nuque. Des frissons me traversent tout le corps. Est-ce parce que je suis excitée pour notre merveilleux plan, ou parce que Lücas vient caresser mon entre-jambe avec ses doigts ? Peut-être les deux. 

Ses doigts parcourent mes cuisses et mon bouton du plaisir. Je le laisse faire, totalement satisfaite et m'abandonne à lui. Ses doigts viennent se loger à l'intérieur de mes bas pour y laisser passer un accès. Calé derrière mon dos, il me pousse vers l'avant et remonte mes jupons, ce qui lui donne un accès direct à mon entrée. Violemment, mais délicieusement, il s'insère en moi et commence ses vas et viens. Les coups sont durs, comme je les aime. La puissance de ces coups me donne des frissons et me pousse à gémir de plus en plus fort, tandis qu'il commence à haleter. Dans un râle de jouissance, il se vide en moi, me laissant toute moite. Il me redresse, soufflant contre ma joue. Il dépose un dernier baiser mouillé et reprend la lettre qui s'est étalée sur le sol. Dans mon oreille, il vient me chuchoter des paroles salaces. Je rigole et le pousse gentiment du bout des doigts. 

- " Dépose notre seau sur la lettre et va t'en ! Va déposer cette lettre auprès du messager. Nous avons un mariage à organiser. " 

Sur ces paroles, il se dirige vers le couloir, grand sourire aux lèvres. Il disparaît derrière les murs, me laissant seule, mais comblée. 


✉ 

Bon, bon, bon ! J'espère que les détails n'étaient pas trop crues. Écrire des scènes de sexe ne me gêne pas, mais là, c'est une scène entre les jumeaux, donc de l'inceste, alors je ne souhaite pas mettre trop de détails qui pourraient choquer. 

Sinon, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, comme toujours ! Je suis toujours impatiente de pouvoir lire vos messages, héhé ! 

Je vous remercie encore et toujours pour votre dévouement et votre lecture active de notre histoire. Tous les jours, je vois le nombre de vues augmenter et ça me fait sauter de joie, littéralement. 

Merci, du fond du cœur. 

Luv, 

May. 


Sa Majesté d'Éronde [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant