Aide moi! 2 [Riren]

Bataille de finance (5)

Je regardais sur le petit écran l'image en noir et blanc de la radio de Mikasa. J'étais trop occupé à admirer le fœtus qui grandissant à une vitesse folle pour écouter le médecin. Livai était à côté de moi et semblait silencieux et attentif. 

- Bon, tout m'a l'air de se porter à merveille, fit le médecin. Mais votre tension est un peu élevée. Comment vous sentez vous? 

- Heu, je suis pas mal fatiguée. Et j'ai mal au dos. 

- Les mal de dos sont inévitables. Mais pour ce qui est de la fatigue, ne vous ménagez pas trop. Restez au calme et dormez le plus possible. Vous manquez de fer donc c'est malheureusement normal. Evitez tout stress! 

- J'essayerai, fit Mikasa en nous regardant d'un air méfiant. 

- Je vous conseillerai de faire des sports plus calmes à l'avenir et travailler sur votre stress chronique. Essayez le yoga et la méditation. Je vais vous prescrire, en plus de vos carences en fer, des gélules complètement naturelles pour vous détendre.

- D'accord, fit Mikasa en essuyant son ventre. 

Le médecin lui donna ses ordonnances et on s'en alla. 

- Je vais passer tout de suite à la pharmacie, dit-elle en lisant l'ordonnance pendant que Livai réglait la note. Vous devez partir à votre rendez-vous? 

- Oui, on va être un peu retard si on ne se dépêche pas. 

- T'as pris ta voiture, Livai, s'exclame-t-elle en le voyant prendre ses clefs? Mais enfin, tu n'as plus ton permis! Et c'est dangereux. 

- Il est hors de question que je rentre dans ces métros poisseux. 

- Eren, tu l'as laissé faire? 

- J'ai réussi à le convaincre de voir ce fameux scénariste. C'était le seul moyen qu'il sorte. 

La noiraude soupira avant de rentrer dans sa voiture. 

- Vous n'avez pas intérêt à crever! Je ne vais pas élever cet enfant tout seule dans cette grande maison! 

Je ne pus m'empêcher de sourire. J'entrai dans la voiture de Livai du côté passager. 

- Hum, n'oublie pas de bien tourner la tête pour regarder à droite, murmurais-je. 

- J'ai eu mon permis à 16 ans. Ne t'inquiète pas, gamin. 

- Oui, mais bon. Ces dernières années, il me semble qu'il ne t'a pas trop servis. 

- C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. 

- Bien sûr, gloussais-je en le voyant frôler de près la voiture d'à côté.