Aide moi! 2 [Riren]

Besoin de certitude (8)

- Ah bon? Je sais pas comment tu fais. 

- C'est parce que l'amour, ça ne m'intéresse pas. Comme le cul, d'ailleurs. 

- Ah? 

- Ouais! Je l'ai déjà fait avec une fille. C'est à ce moment-là que j'ai compris que je préférais plus les amitiés très fortes qu'être amoureuse.

- Oh, c'est trop mignon! 

- Tu trouves? Les gens trouvent que je suis bizarre. Ma famille pense juste que j'ai pas trouvé la bonne personne. 

- Eh attends, attends! Avec une fille? Je ne savais pas que t'étais... 

- Je suis pas homo. J'suis rien. J'ai pas d'étiquettes. 

- Ok...

- Ouais, je sais. C'est un peu fouillie. J'en parle pas trop donc tu le gardes pour toi. 

- Motus et bouche cousue, mimais-je. 

- Il y a que Livai qui est au courant. C'est un bon écouteur ou... je sais plus. 

- Eren? 

Je me retourne vivement et vis Karl derrière moi. 

- Karl! Oh, salut! 

- Eh bien, je ne m'attendais pas à autant d'enthousiasme! 

- Hanji! Tu te souviens de Karl? 

- Ouais! 

Il regarda nos verres à moitié vide devant nous avant de pouffer. 

- Eh bien, qu'est-ce que vous fêtez? 

- La solitude. 

- Hein? 

- L'écoute pas, fit Hanji. Ereninou est un peu triste aujourd'hui. 

- Chut! Fis-je. Il va t'entendre. 

- Qu'est-ce que tu fais là, beau brun? Continue-t-elle. 

- Je suis en vacances. La tournée est finie. 

- Oh... Ah mais au fait, Eren, tu m'avais pas dit que tu l'avais rejeté parce que... 

- Stop! Fis-je en lui tendant son verre. 

- Oh, à boire! 

- Vous êtes avec votre amie sobre? La métisse? 

- Mikasa? Non, elle est trop enrobée pour faire la fête comme ça. 

- Qui va vous ramener? Demanda Karl. 

- Heu... 

On se regarda avec Hanji avant de rigoler. 

- On n'y a pas pensé! 

- Ton copain ne peut pas venir te chercher, Eren? 

- Quel copain? J'ai dit qu'on fêtait la solitude, répondis-je dans mon verre. 

- Bon, je vous ramène. 

- Mais non, ne t'inquiète pas. On ira chez Hanji à pied. C'est pas loin! 

- Hum... J'habite où déjà...? Marmonna celle-ci.

- Tout compte fait, ce serait adorable de nous ramener, Karl. Merci!