Aide moi! 2 [Riren]

Nouveau départ (2)

- Merci madame, fit le déménageur en prenant le chèque. Bonne journée. 

- Merci, vous aussi, fit-elle d'un signe de la main avant de s'asseoir sur un siège de la cuisine. Oh... c'est enfin fini. Il ne reste plus qu'à vendre l'autre maison et se débarrasser des meubles un peu douteux. 

- Je me sens à peine viser, pestais-je. 

- Disons que j'attendais mieux de ta part. Je pensais que les gay avaient du goût en matière de décoration. 

- Ca va, les clichés? 

- Entre toi et mon frère, j'étais mal parti pour donner un peu de charme à cette maison. 

- Mais tu avais le budget pour, heureusement. 

Mikasa sourit légèrement et soupira:

- Bon, ça c'est fait. Il ne manque plus que le propriétaire des lieux. 

- Ouais. 

- Tu l'as vu aujourd'hui? 

- Oui, il semblait de meilleur humeur que d'habitué. Il ne m'a presque pas insulter d'incapable pendant que je paragraphais ses mots. C'est sûrement parce qu'il sort demain. 

- Oui... J'espère qu'il va le rester. 

- Je crois que tu le connais mal, Mikasa. 

On frappa à la porte. On se regarda tous les deux, on attendait personne. J'allai ouvrir et reconnu aussitôt le visage de mes parents. 

- Eren! 

Ma mère me prit aussitôt dans mes bras et me serra fort. 

- Maman? Papa? Je vous avais donné l'adresse mais je ne m'attendais à ce que vous veniez aussi vite! On vient à peine de poser le dernier carton. 

- On était trop impatient de voir ta toute première maison, fit ma mère en entrant. 

- Elle est bien située et belle de l'extérieur, renchérit mon père. 

Je referme la porte en soupirant derrière eux. 

- Vous savez que ce n'est pas vraiment ma maison. 

- Vous devez être Mikasa! Fit ma mère en m'ignorant, je suis Rebecca Roberts et voici mon mari, Danny. Eren nous a expliqué cette situation assez rocambolesque à laquelle il s'est mêlé. 

- Ah, il vous a vraiment raconté tout? Fit Mikasa avec un air de sous-entendu. 

Est-ce qu'elle fait mention de ma relation avec Livai ou la toxicomanie de celui-ci? Je fis un léger non de la tête que seule elle put voir.

- Oui, surtout de votre situation compliqué avec l'AVC de votre frère et votre grossesse. Ca a dû être compliquée pour vous tout ce stress. 

- Maman, ne la met pas mal à l'aise, pestais-je.