Jalousie et espoir (3)

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- Je suis sérieuse!  Tu n'étais pas heureux avec Jean car c'était trop planplan à ton goût. Avec Livai, tu ne t'ennuie jamais. C'est passionné comme compliqué. 

- Ce n'est pas vrai. Chaque couple arrive à une routine. Et puis j'ai toujours préféré la tranquillité, répliquais-je

- Dans ce cas, pourquoi t'être installé dans les galères des Ackerman?

- Parce que... je me suis attaché à eux! 

- Hum... 

- Bon! Ma pause est finie. Je dois aller travailler! 

Je vis la brune me lancer un regard lourd de sous-entendus. Elle était persuadée d'avoir raison alors que non, bien évidemment. 

Bizarrement, c'était devenu rare mais je suis resté tard à Rosemaria. Surtout parce que j'ai beaucoup discuté avec mes collègues. Ils m'ont proposé un restaurant et j'ai appelé à la maison pour dire que je ne serai pas là pour dîner. 

Je paris qu'ils vont commander vu que je ne serais pas là. Nous sommes allés dans un restaurant mexicain. Puis je suis rentré directement, quelques tequilas dans le sang. Je sais, ce n'est pas bien. 

Tout le monde semblait dormir, pourtant, je vis de la lumière venir de ma chambre. En ouvrant la porte, je vis Livai assis à mon bureau en train d'écrire. Il me lança un regard vif sans répondre à mon interrogation. 

Je soupire et pose mes affaires pour me déshabiller. J'étais trop fatigué et j'avais juste envie de dormir. Du coin de l'oeil, je remarquai que ce n'était pas un manuscrit mais des fiches remplies d'informations personnelles. 

- Qu'est-ce que tu fais? Demandais-je en m'approchant. 

Il cacha aussitôt la feuille de ma vision et tiqua. J'aperçus seulement nos prénoms. 

- T'occupe. 

- Livai... 

- Tu le sauras bientôt. 

Je soupire. Je commençais à être habitué à ses cachotteries. Mais il a l'air de ne toujours pas apprécier que je m'immisce trop dans sa vie. 

J'enfile un tee-shirt et vais me coucher dans mon lit. Je l'entendis ouvrir un de mes tiroirs. 

- Tu sais que je pourrais y fouiller. 

- Mais tu ne le feras pas, fit Livai en se couchant à côté de moi. 

Il vint m'embrasser avant de reculer avec une grimace.

- Tu pues la tequila. 

- C'est possible. 

- Va te brosser les dents. 

- Sérieusement? J'ai la flemme... 

- Je m'en fous. Je t'autorise pas ici avec cette haleine. 

- Mais... on est dans mon lit! M'exclamais-je

- Bouge ton cul!

Aide moi! 2 [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant