Aide moi! 2 [Riren]

Ta vie devient merveille (8)

Après cette journée plus qu'approuvant, nous avons enfin pu rentrer chez nous pour nous reposer. Mikasa devait rester à la maternité pendant encore quelques joues surtout qu'elle a été opérée. 

La petite Aline ne semblait pas avoir de problèmes de santé quelconque d'après les examens qu'ils lui faisaient passer. Mikasa était pas mal inquiète à ce sujet. 

J'étais épuisé. J'ai posé mes affaires et je suis directement monté dans ma chambre pour aller dormir. Je suis tombé sur mon lit et j'ai somnolé pendant quelques minutes avant de me lever pour prendre ma couverture. Mais je remarquai que la photo de ma mère biologique n'était plus sur ma table de chevet. 

Je cherchai au sol et je réalisais qu'il n'y avait plus mes livres et mes notes éparpillés. Je me relevais du lit. En fait, toutes mes affaires dans ma chambre avait disparu à part mes meubles. 

Je descendis les escaliers et entrai dans la chambre de Livai sans frapper. 

- Livai, où est...

Je m'arrêtai en réalisant qu'il y avait ma bibliothèque sur l'un de ses murs. J'inspectai la pièce du regard et vis toutes mes photos sur les meubles et mes habits dans le dressing. Livai sortait de sa douche et s'essuyait les cheveux. 

- Oui? Un problème? 

- Tu... Heu... Mes affaires... Comment...

- Eh ben, je trouvai ça un peu ridicule qu'on soit encore dans des chambres séparés. Vu qu'on passait notre temps à dormir ensemble ces dernières semaines. 

- Livai...

- Je propose qu'on fasse de ton ancienne chambre un bureau. Ou un endroit pour lire tranquillement. 

- Ça t'irait cette situation? 

- Laisse-moi réfléchir. Vivre pleinement avec mon copain... est-ce que ça me plairait...? 

- C'est bon! Arrête de te moquer de moi. 

Livai jeta la serviette sur le lit et s'avança pour se coller à moi. 

- Et toi? Ça te tente d'être avec un romancier asocial et grincheux, aux addictions douteuses et à moitié handicapé?

Je souris jusqu'aux oreilles. 

- Hum... Et comment! C'est si bien vendu.

Il esquissa aussi un sourire avant de dégager des mèches de mon visage et venir m'embrasser. 

- Et aussi, remercie moi. Je vais t'éviter de dormir près du mioche qui va pleurer toutes les putains de nuit et puer la mort! 

- Tant de poésie pour parler de sa tendre nièce... 

- C'est la tienne aussi.