Zaineb - Princesse de la tess

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Salam Aleykoum,
Me voilà maintenant ici, 2 ans après l'écriture de cette chronique et je vous annonce que je  commence la réécriture de celle-ci, pas d'inquiétude pour ceux et celles qui ne l'ont pas terminé! En aucun cas celle ci ne changera le cour de l'histoire. Mais il me semblait important de mettre en lumière certains événements dont je n'ai pas parlé avant de finir le tome 2.

J'vais me présenter rapidement, donc moi c'est Zaineb j'ai 16 ans, et je suis algérienne, j'ai 3 grands frères, Ziyed, 22 ans, Naïm, 20 ans et Anis, 18 ans. On habite dans une cité, avec ma mère, mon père est en prison depuis mes 5 ans et il est sensé sortir dans 2 ans, ma mère s'est toujours débrouillée pour que l'on ne manque de rien et Ziyed a toujours fait en sorte d'aider ma mère, même si elle refusait l'argent qu'il amenait à la maison, nous savions tous d'où celui venait, Naïm a aussi vite repris le relai, il n'y a qu'Anis qui n'était pas encore dans ce genre d'histoire, mais ça ne serait tardé.

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Avant de rentrer dans le vif du sujet, faisons un petit retour en arrière.

[Flashback]
...
Septembre 20**

J'avais 8 ans, ça faisait maintenant 5 ans que mon père était en prison, 5 ans que ma mère travaillait sans relâche pour nous.

La rentrée était déjà passée depuis quelques semaines, tout se passait bien en dehors du quartier, cependant l'ambiance au sein de celle-ci était tendue depuis un moment, j'étais sûrement trop jeune pour comprendre le pourquoi du comment, mais je ressentais le stress de Ziyed quand il venait me chercher après l'école.

Ziyed : Vas-y Zaineb dépêche toi, Naïm t'attend en haut avec Anis

Moi : Tu montes pas ?

Ziyed : J'vais traîner avec Zak un peu

Zakaria était un peu plus âgé que Ziyed mais ils étaient toujours ensemble, c'était impossible de voir Ziyed sans Zakaria.

Moi : Je peux rester un peu avec vous ?

J'aimais trop rester avec lui, à cette époque j'étais collée à lui.

Ziyed : Non, la prochaine fois in shaa Allah

Il a monté les escaliers avec moi avant de me laisser devant la porte de notre appartement. J'étais trop dégoûtée mais j'avais pas vraiment le choix.

Je suis restée avec Naïm et Anis au salon, puis un moment après, l'interphone a sonné. Il y avait de plus en plus de mouvements dans le quartier, des cris, des crissements de roues.

Naïm s'est levé pour répondre à l'interphone.

Naïm : J'ouvre

...

Naïm : Bah ouais on est tous là t'es bizarre toi, tu montes pas ?

...

Naïm : Vas-y

Et il s'est réinstallé sur le canapé.