Chapitre XLIX : Ian Lepskin

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Le trajet dura six heures. Athéna leur annonça après trois heures et demie de route, que Ian Lepsking avait cessé de se déplacer. Il était arrivé à destination. Hôtel Ashur. Lac de Dukan.

Shaw sombra lentement dans l'angoisse. Après l'annonce d'Athéna, elle attrapa la main de Root, la plaça entre elles deux et, cherchant du réconfort, enlaça ses doigts aux siens. Root l'entendait régulièrement murmurer :

— Trop tard, on va arriver trop tard.

Elle ne pouvait rien dire, rien faire pour la rassurer. Juste être là à ses côtés. Espérer.

Ils arrivèrent enfin au Lac de Dukan, puis de l'hôtel. Le Bell Iroquois était posé, abandonné sur la plage qui s'étendait devant le bâtiment.

— Dans la grande salle des conférences, leur dit Athéna.

Elle téléchargea le plan de l'hôtel sur les téléphones de l'équipe, seul le Kurde n'en possédait pas.

— Athéna, combien sont-ils ?

— Je n'ai pas d'accès aux caméras.

— Pff, souffla Shaw.

— Il y avait un quinzaine d'hommes dans l'hélicoptère et j'en ai abattu trois, dit Root.

— les Bell Iroquois ne transportent pas plus de quatorze passagers, observa Muller.

— Il en reste donc neuf, plus certainement d'autres arrivés en renfort, en conclut Root.

— T'as un plan ? lui demanda Shaw.

— Tu proposerais quoi ?

— Attaque frontale, surprise totale, pas de quartier.

— Ça me semble une bonne stratégie. Vous en dites quoi ? demanda Root à leurs trois compagnons.

Ils approuvèrent.


***


Lambert regardait ailleurs à défaut de pouvoir être ailleurs. L'imitateur travaillait sur Ian Lepskin depuis deux heures. L'officier montrait un courage exceptionnel, une résistance exceptionnelle. L'imitateur rayonnait de joie sadique, il avait trouvé en la personne de Lepskin un sujet extrêmement intéressant. Un défi digne de son art. Et les gémissements et les cris de douleur qui finirent fatalement par échapper au capitaine le comblèrent de joie.

— Je comprends que Sameen t'aime tant, lui dit-il avec délice.

— Encore Shaw ? Elle t'obsède... murmura Lepskin

— Oui, ton amie Shaw. Si tu savais comme elle t'aime. Shaw l'indifférente, la misanthrope... Tu tiens une place d'honneur dans son cœur. Elle te respecte. Si elle te voyait subir avec tant de stoïcisme les tortures qu'elle m'a elle-même enseignées, elle serait tellement fière de toi. C'est son amour que je te donne par ma main.

La fille de Kaveh دختر کاوهOù les histoires vivent. Découvrez maintenant