Peter me sourit calmement, je plonge dans ses yeux bleus envoûtants pétillants de tant de promesses.
Il se penche vers moi, je sens son souffle chaud atteindre ma joue. La température monte d'un cran et me déclenche une série de picotements le long de la colonne vertébrale.
Il prend son temps pour approcher son visage du mien lentement comme pour savourer l'instant. À quelques centimètres de mes lèvres, il lâche un soupir sexy avant de les saisir pleinement.
Son baiser est doux et empreint de beaucoup de tendresse, je pose mes mains sur son torse. Le terrain me semble ferme et également bien appétissant. Je n'ose pas les bouger pour l'explorer de peur d'aller trop vite, mais je sens que mon corps le réclame. Une envie, un désir muet s'insinue sous ma peau calmement, lentement, engendrant un début de climat tropical dans ma zone secrète en silence.
Au même moment, notre baiser devient plus profond, plus intense, je m'accroche à sa chemise pour ne pas tomber alors que nos lèvres s'entrouvrent pour parfaire leurs unions.
Peter embrasse terriblement bien, je suis en train de me liquéfier de plaisir alors qu'il s'appuie sur le mur d'une main et serre l'une des miennes, restée prudemment sur son torse, avec passion.
Lorsque sa langue caresse tendrement la mienne, une surprise des plus inédite me fait perdre pied : un piercing. Je sens cette petite boule dure me titiller, m'effleurer et intensifier le moment ; signe que Peter n'est pas aussi sage que son « code anglais » pourrait le laisser penser.
Mon climat tropical est en vraie période de mousson, les images de lui me dévorant littéralement défilent devant moi. J'échappe un soupir de plaisir entre nos lèvres mêlées alors que j'imagine cette minuscule sphère parcourir mon corps.
Je commence à le sentir tremblotant contre moi alors qu'il met fin à notre baiser me faisant brutalement revenir à la réalité : je suis une boule de désir sur un trottoir parisien.
— Je suis désolé, Charline, me dit-il en se redressant.
— Comment ? m'étonné-je.
— C'est juste que je...
— Ne t'excuse pas de me causer autant de bien, lui demandé-je spontanément avant de m'en rendre compte.
La chaleur qui émane de mon visage est tellement intense que je pense avoir fait fondre mon léger maquillage ainsi que mon ruban dans les cheveux.
Peter, les oreilles couleur vermeilles et les joues roses, semble apprécier le compliment.
On reste à se dévorer des yeux calmement en silence quelques instants avant de se remettre en marche.
De mon côté, je suis bien heureuse d'avoir choisi une robe coupe patineuse, ainsi ma zone secrète peut respirer et tenter de refroidir plus rapidement.
Je prie juste pour que Peter ne se rende compte de rien.
C'est avec regret que nous nous séparons devant mon immeuble dans un dernier baiser qui m'émoustille de plus belle. J'en ai presque le tournis, ma région intime, déçue par cette séparation m'envoie aussitôt une image du phallus bleu turquoise qui m'attend à l'appartement.
Cette image me donne la force de me contenir du mieux possible, pour éviter de sauter sur mon partenaire et de consommer notre amour sur place.
— On se voit demain ? tenté-je.
— Et comment ! Ne crois pas que je vais te lâcher maintenant que je t'ai... goûtée, finit-il d'une voix sensuelle.
Si on était dans un cartoon : il y aurait un nuage de vapeur qui s'échapperait du dessous de ma jupe. Au lieu de cela, je me contente d'entrer en surchauffe en regardant furtivement le sol.
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Les aventures Cocasses de Charline
أدب نسائيCharline est un petit bout de femme bien en chair, elle a toujours eu le chic pour se mettre dans des situations impossibles ! Toujours positive et de bonne humeur, pin-up autoentrepreneur le jour, licorne la nuit, elle a décidé de trouver la person...