Chapitre 43 : Secret et garçon pressé ?

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Je suis réveillée par le jour qui perce à travers les volets entrouverts.

Le t-shirt est remonté jusqu'à ma poitrine, j'ai sorti une jambe du duvet que j'ai entortillée entre mes cuisses, j'ai donc de nouveau les fesses visibles.

C'est avec une once de déception que je constate n'avoir aucun public. La porte de la chambre de Peter est fermée à l'autre bout de la pièce.

Je m'assois dans le canapé-lit et j'entreprends de remettre la couette en place. Comme à mon habitude, j'ai dû me battre avec.

Une fois dépliée, je cache mes jambes dessous alors qu'un bruit de serrure se fait entendre.

Peter entre, chargé d'un sac odorant : de la bonne bouffe.

— Hello you (*salut toi), me dit-il en croisant mon regard. Bien dormi ?

— Mm... fis-je en comprenant que pour sortir de l'appartement, il a dû me passer devant et donc m'apercevoir, moi la grâce incarnée, les fesses peu couvertes, en train de roupiller.

À peine réveillée, que me voilà déjà avec un visage brûlant.

— Et toi ? tenté-je.

— Nickel.

— Peter ?

— Mm...

— Tu m'as regardée hein ?

— En train de dormir ? J'en ai peur.

— Ah... fis-je alors qu'il confirme mes pires craintes.

— Je dois dire que c'était intéressant... commente-t-il alors que ma peau picote de plus belle.

Il ricane en se cachant la bouche avec une main :

— À voir ta tête, j'aurais dû !

— Comment ?

— Je te taquine, Charline, m'explique-t-il.

Je ris jaune quelques secondes alors qu'il se maîtrise.

— Tes habits sont dans le sèche-linge sauf tes sous-vêtements bien sûr et je nous ai acheté de quoi bruncher.

— Merci... Attends, quoi mes dessous !?

— Je sais que ça ne va pas au sèche-linge alors je les ai mis de côté.

— Ah... lâché-je gênée.

— Et ça, je dois dire que c'est très intéressant, affirme-t-il avec malice.

— Roh...

Il sourit en coin puis m'embrasse sur ma joue. Il pose ensuite ses courses sur la table avant de disparaître dans la cuisine.

Il revient avec mes vêtements propres et un peu chauds.

Après m'être changée sans cérémonie dans la salle de bain, je le retrouve dans le salon ainsi qu'une belle tablée.

— J'ai pris de la salade, des viennoiseries et des fruits, j'ai fait des œufs et du bacon, mais... Je n'ai pas osé faire de pommes de terre sautées.

Je souris avant de répondre :

— Tu avais peur que tes intentions soient mal-comprises. Je vois... Ça serait dommage de PERDRE la face sur tous les tableaux, le titillé-je en faisant allusion à ses multiples défaites de la veille.

Je pense que j'ai fait mouche : son regard pétille, il s'amuse de la situation.

On passe à table et je prends un malin plaisir à manger de façon suggestive. Les oreilles de Peter répondent positivement à ma provocation, surtout lorsque je picore ma banane.

Les aventures Cocasses de CharlineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant