Don't Fall J.JK

Chapter •• 54

" Avec toi. "

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Assis sur le canapé, un lourd silence lorsqu'il finit de parler s'immisce dans la pièce.

À mes côtés, il enfonce sa tête dans ses bras pour expirer l'air lasse. Il paraît exténué et je ne peux que le comprendre. Son père ne rigole pas vraiment.

__ C'est pas du bluff, le directeur de la fac léche vraiment les pieds de mon père parce qu'il est un gros sponsors pour l'école étant donné que mon grand frère à fait ses études là-bas et que moi aussi désormais. Si il a dit que tu ne pourrais plus étudier grâce à sa notoriété alors il le fera très certainement.

Tout se mélange dans ma tête et je comprend un instant le désespoir dont Jungkook à fait preuve quand il est venu. La situation paraît sans issues, c'est douloureux.

Je lui jette un coup d'œil à mes côtés mais finit par me laisser envoûter par son profil. Je suis certaine d'avoir de forts sentiments pour ce jeune homme aussi fou que cela puisse paraître et à le voir si désolé, désemparé et presque fragilisé par les décisions quelques peu dictatoriales de son père je me dis que je n'ai vraiment pas à douter une seule seconde de sa sincérité envers moi. Quel autre idiot serait resté dans cette situation inconfortable au risque de se mettre pas mal de gens à dos dont sa famille pour une pauvre fille de banlieue au revenus pas pauvres non plus mais plutôt modeste ? Jeon peut accéder à littéralement n'importe quelles voies rien qu'avec son nom de famille et le voilà en train de petit à petit tout délaisser rien que pour..moi.

Mon corps s'active tout seul à la tâche, je m'approche de lui et enroule mes bras autour de sa taille toujours à ses côtés pour l'enlacer. J'ai en besoin, lui aussi en réalité nous en avons besoin tous les deux.
Ses bras à lui, viennet aussi entourer mes épaules et il se cale plus confortablement sur le canapé pour que nous puissions être à l'aise. Doucement l'une de ses mains caresse lentement, dans un delicat touché le long de mon échine qui frissonne sous son passage. Ma tête repose juste au-dessus de son épaule, à chaque respiration je peux sentir son parfum qui m'enivre et à chaque expiration c'est à lui de frissonner sous mon souffle.

Cette parenthèse de bonheur me fait légèrement disparaître mes angoisses. Je me sens bien, ici, tout contre lui. Il détourne subitement la tête, sentant sûrement mon regatd lourd sur lui qui ne le lâche même pas pour cligner des yeux. Nos iris ne se lâchent donc pas et dans ce contact qui me rend toute chose je sens à l'intérieur de ma cage thoracique mon cœur s'affoler, rien qu'en le regardant. Il résonne si fort dans ce silence de bien-être autour de nous que je suis certaine qu'il peut l'entendre lui aussi. Entendre à quel point il me fait vibrer rien qu'à travers un contact aussi simple soit-il.