Don't Fall J.JK

Chapter •• 95

" Intuition féminine. "

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Petite j'ai toujours été du genre gâtée. Je suis la seule merveille de mes parents et je n'avais vraiment à forcer longtemps pour que mes parents cède. Loin d'être pourri gâtée pour autant, parfois un seul regard de ma mère me permettait de savoir que je devais me taire.

Mais j'en ai fait une généralité, pour moi tous les enfants avaient forcément une bonne enfance accompagnée de doux moments.

__ Et je criais tout le temps pour qu'il puisse arrêter. Jusqu'à en perdre la voix parfois. Mes hurlements raisonnaient dans toute la baraque mais il m'emmenait souvent dans son bureau puisque c'était une pièce insonorisée.

Mais j'avais tord de le penser.

Bien sûr, quelle idiote...

__ Lorsque j'entendais le bruit du moteur de sa voiture, sa voix qui saluait le personnel ou bien même le bruit de ses pas contre la moquette je me cachais immédiatement au dessous de mon lit par peur qu'il puisse remarquer une quelconque erreur. Ça pouvait aller d'un exercice mal fait, à un bouton de ma chemise mal fermé ou bien juste parce que j'étais devant lui au mauvais moment.

Les yeux dans le vague, il prend une gorgée de sa boisson chocolaté encore fumante. Ma tête se pose instinctivement sur son épaule pour lui apporter un réconfort même si il ne semble pas être en état de détresse non plus. Mais Jungkook est doté de cette capacité à drôlement bien camoufler ses émotions. Et c'est ce qui me faire peur, là, tout de suite.

Il n'y a rien que je puisse déchifrer dans son regard. Il semble loin et pourtant si près de moi. Comme-ci ses démons et ses mauvais souvenirs le transportait ailleurs sans lui laisser une issu de secours ou bien sa simple et juste liberté.

__ J'ai longtemps cru que c'était pareille de partout, que tous les enfants du monde vivait la même chose et que c'était donc juste de se laisser corriger.

Comme j'ai cru si fort que tous les enfants vivaient un idylle bien accompagné.

__ Mais c'est en traînant avec Taehyung plus particulièrement que je me suis rendue compte que sa façon d'être complice et aimant avec son père comme lui l'était réciproquement avec son unique fiston que j'ai réalisé. Ouai bordel c'était pas normal de ruer de coups son fils, de le brûler avec ses mégots, de le noyer dans le lavabo, de lui demander de ne pas pleurer, de lui créer des ecchymoses et des œils au beurre noir tout en lui faisant croire que c'était normal pour qu'il puisse être digne d'être "un homme Jeon".