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LES AMOURS PRÈS DU CIEL

Le mystérieux client de la librairie

────── ҉ ───────

   — J'ai un très gros problème, regarde, ces deux livres sont les mêmes mais celui-là est broché, donc plus cher, et celui-là est de poche, et moins cher, expliqua Fyodor en levant ses livres. Le broché est plus beau, ça rend beaucoup mieux dans une bibliothèque, l'inconvénient c'est que c'est pas pratique à lire, et que j'ai les premiers tomes en poche. Mais le poche est beaucoup moins beau, mais il est moins cher et plus agréable à lire. Je fais quoi ?
   Chûya s'accouda à son comptoir avec nonchalance et inspecta longuement les deux livres. Le broché était plus épais, sa couverture rigide et blanche était couverte d'un fin tissu brillant, parcouru de reflets dorés, et des cerisiers étaient imprimés dessus. Le livre était même refermé par un ruban de satin, ce qui lui donnait un air particulièrement soignée et élégant. À l'inverse, le livre de poche avait une allure beaucoup plus sobre. Plus petit et plus maniable, il avait une couverture rose pâle qui évoquait la couleur des pétales de sakuras, la couverture était fine et mate, et les pages plus fines.
   — Le broché est clairement mieux, mais si tu as les premiers tomes en poche, il faut continuer sur cette lancée, sinon ça fera bizarre, dit Chûya au bout d'un moment de réflexion.
   — Mais le poche est tellement passe-partout, soupira Fyodor, comme s'il s'agissait là d'un problème existentiel.
   — Personnellement j'aime bien les poches, je suis pas trop relié. Je trouve ça bien plus pratique, et certains poches sont très beaux.
   — Moi aussi, mais ce broché est incroyable. Qu'est-ce que je vais faire...
   — Après l'avantage du broché, c'est que les pages sont plus épaisses, elles se froisseront moins facilement. Là c'est du papier bouffant, à vue d'œil on doit être sur un quatre-vingt-dix en grammage, alors que dans le poche c'est du couché mat, donc ça peut être moins agréable pour certains.
   — C'est les sauvages qui froissent leur livre, moi je tourne chaque page avec soin, répliqua Fyodor en haussant les sourcils.
   — Donc tu prends lequel ?
   — Je sais pas..., dit son ami en se prenant la tête entre les mains.
   Sa réaction était compréhensible, il était face à un véritable dilemme. Chûya aussi pouvait réagir ainsi lorsqu'il ne savait pas quel livre acheter, la littérature était à la fois une source de bonheur et de frustration.
   Laissant son ami débattre avec lui-même pour savoir quel format du livre il prenait, Chûya parcourut la boutique du regard. Il travaillait dans une librairie assez populaire dans le quartier, alors il y avait toujours des clients dont il fallait s'occuper. La librairie n'était pas vraiment grande pourtant, elle n'était divisée qu'en deux pièces reliées, que Chûya pouvait surveiller depuis le comptoir.
   Le parquet ancien craquait comme le bois d'un feu sous le passage des clients, les étagères longeaient les murs en donnant l'impression que des tranches de livres étaient dessinées sur le papier peint, des présentoirs étaient disposés çà et là pour exposer les derniers ouvrages sortis, et des tables étaient maladroitement collées les unes aux autres pour que de fines couches de classiques s'étalent dessus. Il y avait tout type de livres, des grands, des petits, des brochés, des poches, des illustrés, des bandes dessinées. Et puis il y avait de tous les genres, allant de drame à la romance, en passant par la fantaisie et le thriller, mais le préféré de Chûya était la poésie.
   Dès qu'il le pouvait, il prenait un livre du rayon poésie et le lisait, assis derrière son comptoir. Peu de clients semblaient autant aimer la poésie, mais cela permettait à Chûya de lire les livres qu'il voulait sans craindre de devoir les reposer.
   — Bon, j'ai une idée, reprit soudain son ami.
   Fyodor s'éloigna du comptoir et Chûya le suivit des yeux. Il le regarda slalomer entre les différents présentoirs de sa librairie, avant de s'arrêter devant une étagère en bois et de lever les bras. Il retira les deux premiers tomes de la saga qu'il lisait, avant de retirer les deux tomes suivants, et de revenir vers lui en portant sa pile de livres.
   — Je les reprends tous, dit-il en posant sa pile sur le comptoir de Chûya.
   — Mais et les autres tomes que tu as chez toi ?
   — Je les revendrai, peu importe.
   — Tu sais que ça va te revenir cher tout ça ?
   — Je suis riche, c'est pas un problème.
   — Comme tu veux.
   — Je vais prendre d'autres livres alors je paye pas tout de suite, dit Fyodor en s'éloignant vers un présentoir.
   — Je te mets ça de côté, dit Chûya en décalant ses livres au bout du comptoir.
   Son ami acquiesça et le jeune homme se rassit sur le tabouret derrière lui.
   — Oh d'ailleurs, je t'ai fait une sélection de livres pour ta lune de miel, ça m'arrangerait que tu ne les achètes pas en dévalisant la boutique, lança Chûya en le suivant des yeux.
   — Vraiment ?! Tu m'as choisi quel livre ?!
   — Fyodor, si je te le disais ça ne serait plus une surprise. Tu le sauras le jour de ton départ en lune de miel.
   — Bon... Je peux prendre des classiques alors, demanda Fyodor en attrapant un livre poche, Pays des neiges.
   — Oui tu peux. Et tu vas la faire où d'ailleurs ? Ta lune de miel ?
   Fyodor haussa les épaules, en se mettant sur la pointe des pieds pour regarder le titre des livres.
   — On ne sait pas encore. Les pays les plus accueillants pour un couple comme nous sont plutôt en Occident, mais je n'aime pas l'Occident. Et Nikolaï veut aller sur des îles, mais moi je vais fondre là-bas, expliqua Fyodor en venant déposer son livre sur son comptoir.
   Chûya sourit. Fyodor ne supportait pas la chaleur, or Nikolaï adorait les endroits exotiques, et le connaissant il allait sûrement le traîner sur une île tropicale, avec un soleil brûlant.
   — Et tu as prévenu ta famille que tu allais te marier ?
   — J'ai appelé mon père et il m'a déshérité, répondit Fyodor avec sérieux.
   — Non vraiment, demanda Chûya en écarquillant les yeux.
   — Il m'a envoyé à l'autre bout du pays quand j'ai eu dix huit ans, et il m'a interdit de revenir quand je lui ai dit que j'étais en couple avec un homme. C'est pas surprenant qu'il fasse ça.
   Chûya ne sut pas quoi répondre. Il savait déjà que Fyodor n'était pas en bons termes avec son père, il le battait étant enfant et il était homophobe, et maintenant que Fyodor était adulte et vivait sa vie, leur relation était encore plus catastrophique. Ce n'était malheureusement pas étonnant qu'il ne fasse pas attention à son mariage...
   — Fais pas cette tête, je m'attendais pas à ce qu'il soit là à mon mariage, dit Fyodor après un moment de silence.
   — Je pensais au moins qu'il serait content pour toi... C'est ton père quand même.
   — C'est pas grave. Après tout un père qu'est-ce que c'est ?
   — Rien je suppose. Moi je serai là pour toi, je m'occuperai personnellement de ton enterrement de vie de garçon, je prendrai plein de photos et je pleurai pendant toute la cérémonie, et je serai celui qui finira bourré à cinq heures du matin, allongé sur des chaises dans la salle de fête, déclara finalement Chûya en souriant.
   — Donc tu seras à la fois mon meilleur ami, la maman et le papa poule, et l'oncle cool qui finit toujours ivre, comprit Fyodor avec amusement.
— Si tu veux je peux même être le grand frère hyper protecteur, et je surveillerais Nikolaï toute la soirée.
— Ça va aller, et puis je suis le plus âgé de nous deux, c'est moi le grand frère.
— Je suis né pour être grand frère, répliqua Chûya.
— Bien sûr, dit Fyodor en s'éloignant de nouveau vers les étagères.
— Je surveillerai Nikolaï, prévint Chûya en reprenant le livre qu'il était en train de lire, Les Illuminations, et l'ouvrit là où était glissé un marque page. Et s'il est trop proche de toi je lui dirai deux mots.
   — C'est un peu tard pour ça Chûya. Le client qui te drague est repassé d'ailleurs, demanda Fyodor en se tournant vers lui.
   Chûya releva les yeux et ferma son livre, sentant qu'une nouvelle discussion allait commencer.
   — Je ne l'ai pas revu depuis vendredi dernier.
   — Il te manque ?
   — Je le vois régulièrement tu sais, ça ne fait que quelques jours qu'on ne s'est pas vu.
   —  Ça ne répond pas à ma question.
   — Un peu, finit par dire Chûya en s'accoudant au comptoir. Il m'intrigue, même s'il est aussi lourd que sexy.
   — Tu n'as même pas son nom ?
   — Non, il ne veut pas me le donner. Je ne lui ai pas non plus donné le mien, il m'appelle « le joli roux ».
   — Étrange, dit Fyodor d'une voix calme.
   Tout chez cet inconnu était étrange, de son identité mystérieuse à son apparence décalée, sans parler de ses goûts vraiment particuliers en matière de livres. Depuis quelques mois, un jeune homme venait régulièrement voir Chûya à la librairie pour le draguer, et Chûya était assez curieux sur cet étrange personnage. Il avait l'air d'avoir son âge, car son visage lisse était dépourvu de signes de vieillesse, ses yeux étaient encore pétillants, et son âge mental semblait si peu élevé que c'était impossible qu'il ait plus de vingt-cinq ans.
   Il était grand, bien plus que Chûya, il portait toujours des bandages blancs sur ses bras et son cou, ainsi qu'un long manteau beige avec les manches retroussées. Chûya ne savait pas pourquoi il portait ces bandages, par respect il ne lui avait jamais posé la question. Au départ il pensait que c'était pour cacher des scarifications, mais ça lui semblait étrange de se faire des coupures sur le cou, alors il pensait plutôt à des brûlures. Au-delà de son apparence, cet homme était vraiment différent des autres.
   Peut-être parce qu'il était obnubilé par les livres sur le suicide, ce qui faisait penser à Chûya qu'il était peut-être psychiatre ou quelque chose comme ça. Il était aussi très enfantin, et il pouvait devenir très sérieux en un clin d'œil. Et il était vraiment nul en drague, comme un enfant qui tenterait vainement de complimenter quelqu'un pour la première fois. Il était collant, bruyant, agaçant, et pourtant, Chûya l'adorait.
   Il n'avait aucune idée de pourquoi, mais il le trouvait si ridicule que s'en était amusant. Et puis il était un homme intéressant malgré tout, Chûya avait toujours envie d'en savoir plus sur lui, et il aimait bien entrer dans des jeux de drague avec lui.
   — Il ressemble à quoi, demanda Fyodor en attrapant un nouveau livre pour en lire le résumé.
   — Il est très grand, plus que toi, et brun.
   — Les grands bruns c'est vraiment pas mon style. Ça me fait penser à mon voisin, c'est presque un traumatisme...
   — J'adorerai rencontrer ton voisin, il a l'air tellement drôle.
   — C'est le pire être humain que je connaisse.
   — Il ne peut pas être si horrible que ça... Oh il y a mon client qui arrive, remarqua Chûya en voyant le jeune homme au long manteau beige traverser la rue.
   — Où ça, demanda Fyodor en se retournant aussitôt.
   — Dans la rue, à droite.
   — C'est lequel ?!
   Chûya n'eut pas le temps de répondre. La porte de la boutique s'ouvrit en faisant sonner une clochette, et le fameux client entra.
   — Bonjour, dit-il joyeusement en entrant. Je suis... Fyodor ?!
   — Dazai, répondit celui-ci d'un air dégoûté. Qu'est-ce que tu fais ici ? C'est pas lui qui te drague quand même ?! Je t'en supplie dis-moi que c'est pas lui.
— ... Si, dit Chûya sans comprendre.
Quoi ?!
   — Je suis venu chercher des livres, mais je peux savoir ce qu'un rat comme toi fait ici ?!
   — Oh tu sais lire ? C'est surprenant, toi qui arrive à peine à lire le règlement intérieur de l'immeuble, tu sais, celui qui dit qu'il est interdit d'essayer de sauter dans l'ascenseur pour que les câbles rompent ?
   — Ah tu veux parler du règlement qui dit que le tapage nocturne est interdit ? C'est plutôt toi qui a du mal à le lire, parce que vu comment tu hurles toute la nuit, je pense que tu devrais retourner en primaire !
   — C'est bien une remarque de puceau frustré ça, dit Fyodor d'un ton supérieur. Excuse-moi d'avoir une vie sexuelle épanouie, contrairement à toi qui est aussi vierge que la neige qui tombe en hiver.
   — Alors je ne suis pas vierge, et si tu pouvais arrêter de te faire baiser tous les soirs par ton cher fiancé, ça ferait des vacances à tout l'immeuble !
   — Je compte pas m'arrêter, c'est pas parce que tu n'as pas de vie qu'on doit être comme toi. Je vais même dire à Nikolai de me baiser encore plus, rien que pour te rappeler ton célibat endurcit Dazai.
   — Si j'entends le moindre gémissement ce soir, je te jure que je débarque dans votre appartement et je vous castre à coups de hache.
   — Vous pouvez arrêter de parler de votre vie sexuelle devant tout le monde, s'énerva Chûya en élevant la voix.
— Non, crièrent Fyodor et Dazai d'une même voix.
   Pardon ?! Non ?!
Alors là, c'était vraiment gonflé ! Tout d'abord Fyodor venait déranger Chûya alors qu'il travaillait, et il en avait profité pour littéralement dévaliser la librairie, et maintenant Dazai, car c'était apparemment son nom, venait pour le draguer, et il osait l'ignorer ?! Mais ils se croyaient où ?!
   — Soit vous vous calmez tout de suite, soit je vous mets tous les deux à la porte, dit Chûya avec colère. Donc Fyodor, tu payes tes livres et tu t'en vas, et Dazai, je te prierais de faire tes achats en silence.
   — Je te signale que je faisais diversion pour que tu puisses fuir, répliqua Fyodor en haussant un sourcil. Tu te rends compte que c'est un démon sortit de l'enfer ?
   — Parce que vous vous connaissez, s'indigna Dazai en écarquillant les yeux.
   — Oui, on était dans la même fac quelques années, dit Chûya. Vous vous connaissez aussi ?
   — C'est mon voisin, expliqua Fyodor. Je savais pas que c'était lui qui te draguait tous les jours, puisque Dazai est censé aimer les femmes.
   — Vous êtes amis, s'exclama Dazai d'un air horrifié. Mais... Mais... Comment un homme aussi parfait que toi peut-être ami avec ce rat ?!
   — Ce n'est pas un rat, fit remarquer Chûya avec agacement.
   — Mais tu l'as vu ?! Regarde-le, il est affreux, il sait pas se coiffer et il a un accent horrible !
— Dit celui qui se balade avec ses bandages sur lui tous les jours, j'imagine même pas l'état de ta peau, elle doit être toute ramollie et moite, dit Fyodor avec dégoût.
— Tu veux bien être son ami à lui, mais moi tu veux pas me donner ton nom, dit Dazai d'un air outré.
— Tu ne m'avais pas non plus donné ton nom, fit remarquer Chûya. Mais pour qu'on soit à égalité je veux bien te dire mon nom, c'est Chûya. Et je vois pas pourquoi je ne serais pas son ami.
Chûya... Et bien c'est mon prénom préféré, c'est parfait, s'exclama Dazai avec excitation.
— Alors tu vas te calmer immédiatement, je refuse que tu t'approches de Chûya, déclara Fyodor en poussant sèchement Dazai, pour l'écarter du comptoir.
— Est-ce que quelqu'un t'as demandé ton avis ?!
— C'est quoi le problème, demanda Chûya en fronçant les sourcils.
— Le problème c'est que c'est le pire humain sur terre, dit Fyodor d'un ton vif. Tu sais qu'il est suicidaire ?! Tu vas souffrir avec lui, en plus il a deux ans d'âge mental !
— Mais de quoi tu te mêles, s'énerva Dazai en le poussant à son tour.
— Chûya c'est mon petit frère de cœur, je te laisserai pas t'approcher de lui, va coller d'autres personnes !
— Mais toi va coller d'autres personnes, personne ne t'aime déjà ! Et en plus t'es affreux !  Chûya, tu peux pas être ami avec lui ! C'est une commère, il se met à son balcon avec son mec et il observe tout avec des jumelles !
— Excuse-moi de m'informer de l'actualité, répliqua Fyodor avec agacement.
— Il est fourbe !
— Non je sais juste réfléchir.
— Il est russe !
— C'est une fierté je te signale.
— Il trie ses livres par ordre chronologique, alphabétique et par genre, qui fait ça ?!
— Moi au moins je trie pas mes livres par couleur.
— Il fait rien d'autre que baiser avec son mec ! Ils le font tous les soirs !
— Ça c'est vrai, dit Fyodor avec un sourire supérieur. Mais on ne fait pas que ça non plus.
   — Je m'en fiche complètement de sa vie sexuelle, non mais vous avez quel âge, dit Chûya avec irritation. Sortez tous les deux de ma boutique avant que je ne vous vire avec des coups de pieds aux fesses.
   — Oh bah c'est pas grave, Fyodor a l'habitude de se prendre des fessées.
   Fyodor ne répondit rien, et il se contenta de sourire avec fierté, ce qui laissait entendre que Dazai n'avait pas totalement tort. Ces deux-là étaient désespérants, qu'est-ce que Chûya pouvait bien leur trouver ?! Ils étaient irrécupérables.
   — Dehors, finit par soupirer le jeune homme en pointant la porte du doigt.
   — Mais j'ai pas payé mes livres !
   — Et moi je voulais t'inviter à sortir !
   — Je m'en fiche, dehors.
   — Chûya dis-moi que tu me préfères à lui, supplique Dazai en essayant de s'accrocher au comptoir.
   — Mais tu rêves, il me préfère de loin, répliqua Fyodor.
   — J'étais là avant toi !
   — Pardon ?! Je le connais depuis qu'il est né d'accord ?!
   — Ouais ben moi aussi !
   — Aucun de vous d'eux ne me connaît depuis ma naissance, dit Chûya avec irritation.
   — Oui ben j'aurais pu te connaître depuis la naissance, répliqua Fyodor.
   — Moi aussi, ajouta Dazai.
   — Personne ne veut de toi Dazai !
   — Mais personne ne veut de toi non plus Fyodor ! T'es aussi stupide que le nom de famille de ton fiancé !
   — Moi au moins mon meilleur ami c'est pas un gamin de dix-huit ans !
   — Sortez de là, s'énerva Chûya.
   — Chûya choisis-moi, oublie-le !
   — Non oublie-le lui !
   — Dehors, cria Chûya en mettant les deux jeunes hommes à la porte.

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Hihi j'aime trop le duo Chûya-Fyodor 🤭 J'ai pratiquement jamais lu d'histoire bsd, donc je sais pas si je suis la seule a les faire meilleurs amis, mais je trouve qu'il y a trop de potentiel dans leur relation. En fait j'ai imagine un peu comme une fratrie, où il y aurait Fyodor en ainé, Chûya en deuxième mais qui se prendrait pour l'aîné, et Aku en dernier, et j'aime trop cette relation 🙊

J'espère que ce deuxième os vous a plu, on peut voir que Dazai et Fyodor sont vraiment des clowns en tout cas 🤡

À demain zoubi zoubi 🦦

Recueil Bungo Stray DogsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant