Chapitre 31

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- Où ils sont et qu'est-ce que vous leur faites au juste ?!

Je suis de nouveau enfermée seule dans une chambre. Cela fait bien dix minutes que je tape à la porte et cris afin d'en savoir plus sur le sort qu'ils réservent à mes amis.

- Vous n'avez pas le droit de leur faire du mal. Je vous jure que si c'est le cas vous aurez de gros problèmes. Je- je vous arracherais les yeux avant de vous les faire manger. Puis je vous attacherez avant de vous chatouiller jusqu'à ce que vous arrêtiez de respirer. Et- et enfin je chanterai, histoire de bien vous faire souffrir.

Malgré mes cris et mes poings qui continuent à s'acharner sur cette pauvre porte qui n'a rien demandé, je reste sans réponse.

- Merde vous êtes sourd ou quoi ?! Quelqu'un peut me répondre ?!

Je tourne en rond comme un animal en cage. Mon inquiétude à l'encontre de mes amis ne fait que s'accroitre de secondes en secondes. Ils avaient l'air si fatigués, puis Aedan est blessé donc il a besoin de soins. Et franchement je ne suis pas certaine que mes kidnappeurs lui fournissent l'aide nécessaire à son rétablissement. 

Après m'être pris la tête entre les mains complètement frustrée, je repart vers la porte dans le but d'y frapper de nouveau.
Mais plutôt que de rencontrer la surface froide et dure du bois, mes poings rencontrent le torse chaud de l'alpha.

- Tu devrais te calmer Avalon. Tu as l'air d'une folle là.

Je plisse les yeux, le regard mauvais.

- Une folle ?! Moi j'ai l'air d'une folle ?! La faute à qui hein ? Putain mais vous êtes sérieux là ? J'hallucine !

Je lève la main et commence à faire une liste en relevant à chaque fois un doigt de manière brusque.

- Vous vous alliés à un psychopathe, vous me traquez, vous m'enlevez, m'obligez à rejoindre votre meute, faites d'un de vos loups mon âmes sœur ou je ne sais quoi, vous vous foutez de ma gueule, me faites comprendre que je ne suis pas la bienvenue mais ne voulez pas que je me casse, vous blessez mes amis et lorsque je les retrouve enfin, vous les séparez à nouveau de moi dans le but de leur faire et ne sais quoi et ensuite vous me séquestrez à nouveau. Et après c'est moi qu'on traite de folle. C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Vous voyez, je pense que le plus dérangé ici, c'est vous.

Je finis mon monologue essoufflée, mon index est posé sur la poitrine du chef de meute. Il ne réagi pas vraiment, seul son sourcil droit s'arque. Je passe rageusement ma main dans mes cheveux et me détourne de son regard.

J’aperçois mon reflet dans un miroir et je me rends compte qu'en effet j'ai l'air de sortir d'un hôpital psycatrique. Mes yeux sont pleins de frustration, rouges et cernés par l'inquiétude, mes traits tirés, mes cheveux complètement en bataille, et mes joues rougis de colère. De plus je suis toujours simplement vêtue du haut de Mathéo qui m'arrive à mi cuisse. Inspire, expire.

Je pense que je pourrais être internée, d’ailleurs j'en ai grandement besoin vu les dernière semaines que j'ai passé. Je passe ma main sur mon visage, les doigts légèrement tremblant. Je fais de mon mieux pour me calmer et avoir les idées un peu plus clair. Paniquer et crier ne servira à rien, autant discuter et récupérer des informations.

- Pourquoi ?

Ma voix est plus posée que je ne le suis, bien que légèrement tremblante.

- Quoi ?

- Vous les avez emmener à l'écart ? Vous allez leur faire du mal ?

Rien que l'idée qu'ils puissent les toucher me révulse. Raphaël secoue la tête et plante son regard dans le mien. Il fait signe à ses hommes de partir et il referme la porte derrière eux.

My destiny ( Terminé )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant