Le silence dure quelques secondes pendant lesquelles je n'entends que mon propre cœur battre. Aucun des garçons n'ose dire un mots, ils doivent parfaitement avoir comprit que ce n'est pas le moment.
Après ce qui me semble être une éternité Erik me répond.- De quelle vérité parles-tu Avalon ?
- Ne jouez pas les innocents. Je me souviens, j'ai des souvenirs qui me sont revenus. Des choses dont je ne savais rien. Mais je n'arrive pas à les comprendre. J'ai l'impression que ce que je pense est complètement inimaginable. Alors je veux l'entendre de vos bouches car je sais que vous êtes au courant de tout.
Erik ouvre la bouche comme pour parler mais il est coupé par la sorcière.
- Je pense qu'il est temps qu'elle sache. Elle a le droit de connaître la vérité sur ses origines.
- Mais elle- commence l'homme avant d'être à nouveau coupé.
- Elle nous demande de lui raconter donc on va lui raconter. Puis de toute façon regarde la, regarde ses yeux. Elle a les leurs. N'importe qui pourrait la reconnaître. Alors il vaut mieux que se soit nous qui lui racontions tout. Du début à la fin.
Erik bloque ses yeux dans les miens pendant de longues secondes avant de s'avouer vaincu et de soupirer bruyamment.
- Très bien. Tu veux bien t'asseoir Avalon ?
Il me fait un signe de la main vers un petit fauteuil en face des leurs.
- Tu as dis que tu avais des souvenirs. Tu peux me dire ce que tu sais ?
- En vérité je n'ai pas vu grand chose.
Je me remémore rapidement chaque épisodes de mon rêve.
- Il y avait mes parents. Je me suis vu m'amuser avec eux. J'ai aussi vu l'attaque du mage obscure, dis-je en reprenant les mots du garde. Le moment où Amalia m'abandonne dans tes bras et lorsque vous m'emmenez voir le grand conseil.
- Je vois. Bon commençons par le début. Ta mère s'appelait Amalia Valheda, c'était une magicienne. Elle était âgée de seulement dix huit ans lorsque ces parents sont morts. C'est à ce moment là qu'elle est devenue la reine de Eidara, le royaume des magiciens.
Ma respiration se coupe sous le choque. Bien sûr dès le moment où j'ai entendue un garde l'appeler Majesté, je me suis mise douter mais je n'ai jamais crus que ça aurait pu être la réalité. Je reste silencieuse, attendant la suite.
- Très peu de temps après elle a rencontré ton père, l'alpha Arian Lockwood. Ils étaient sensés se rencontrer pour passer un accord de trêve et finalement lorsque leurs yeux se sont croisés, ils ont su qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Ils étaient âmes sœurs.
Les yeux du magicien sont nostalgique et un sourire triste étire ses lèvres.
- Ils ont fini par le signer leur accord mais ils n'en avaient plus vraiment besoin puisque quelque mois plus tard elle a été proclamée Luna de la meute et ton père Roi aux côtés de ta mère. Ils s'aimaient d'une passion dévorante. Je n'avais jamais vu ça avant. Et c'est de cette union que tu es née, quelques années plus tard. Tu es la plus belle chose qui ne leur soit jamais arrivé. Tes parents t'aimaient énormément. C'est pour ça que quand tu as commencé à développer tes pouvoir à tous juste deux ans ils ont pris la décision de les faire sceller par une personne en qui ils avaient totalement confiance. La meilleure amie de ta mère Sabrina.
Je jette un coup d'œil à la sorcière qui m'adresse un sourire gentille.
- La décision à été prise suite à un grave incident où tu as finis blessée. Tes pouvoirs étaient hors de contrôle et rien qu'une petite colère devenait ingérable. Mais après que ce problème ai été réglé, y en a eu un nouveau. La prophétie. Tes parents ont découvert que tu étais l'élue alors ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour te protéger. Ils ont fait surveiller ta chambre par des dizaines de gardes à longueur de journée. Tu n'étais jamais seule. Mais malgré ça ils ont fait en sorte que tu ne te sente pas étouffée, ils t'offraient tout leur temps, t'emplissaient d'amour et t'élevaient comme une enfant normale. Tout ce passait pour le mieux.
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My destiny ( Terminé )
ParanormalneTout était faux. Son identité, son enfance, sa vie entière. Ils pensaient pouvoir la protéger mais se trompaient. Les secrets ne le restent jamais definitivement. Et quand enfin la vérité éclate, il y a des reproches, de la tristesse, et peut-être...