Le cancer n'etait surement pas assez douloureux... Il a fallut que je tombe amoureuse de mon professeur... Mon pere Tony me tuerait s'il savait...
Suite de « l'enfant prodigue » Tome 1 🎈
Steve, Natasha et Papa autour de mon lit, on attends l'arrivée du brancardier. L'heure approche et je suis la plus détendue.
Mon père assis sur une chaise fait sautiller sa jambe depuis dix minutes en regardant le bout de mon lit. Les bras croisés, je le vis se lever pour se placer devant la fenêtre.
Natasha impassible, regardait la pendule comme si le temps pourrait nous manquer. Elle n'était pas là quand maman est morte. Je sais qu'elle s'en est toujours voulue. Steve quant à lui, me jetais des regards mal à l'aise.
Mon téléphone dans ma main vibra et je regarda le message que je venais de recevoir.
De Peter:
-Bon courage Elena !
Avant que je puisse répondre, un deuxième message m'arriva.
De Thomas:
-Je pense à toi.
Le coeur réchauffée par cette attention, je releva vivement la tete en entendant la porte s'ouvrir. Tout le monde regarda l'homme qui venait d'entrer et il me souria.
"Elena Stark ? On va pouvoir y aller. Me dit le brancardier en venant vers moi."
Papa laissa retomber ses bras le long de son corps et je vis tout le monde se tourner vers moi.
Je leva les yeux vers papa et il détourna le regard rapidement. Fixant mes mains, il avança d'un pas en pinçant les lèvres.
Il a peur, il doute.
Je tendis alors la main vers lui et il la serra doucement. Il leva les yeux vers moi et me souria. Je sais qu'a chaque décision qu'il a prise, il pensait à maman. Qu'il croyait faire les meilleurs choix pour moi.
Il referma ma main dans les siennes et amena ma paume jusqu'a ses lèvres. Une larme coula le long de sa joue et je me redressa pour le prendre dans mes bras. Je ne veux pas risquer de partir sans lui montrer que malgré tout ce qu'on à vécu, je l'aime.
"Mon bébé... Souffla t-il dans mon oreille."
On resta dans les bras l'un de l'autre quelques instants. Puis quand on avait chacun prit assez de force pour ce qui allait suivre, on s'éloigna l'un de l'autre.
Je me tourna vers le brancardier et lui souris doucement.
"Allons... Finissons-en. Je me tourna vers mon père et continua. J'ai mes entrainements pour le GP F4 qui m'attendent."
Il souria et hocha doucement la tête. Il essuya rapidement une larme sur sa joue et le brancardier desserra les freins de mon lit.
5h55, je descends au bloc.
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6h12-
Un masque passa au dessus de mon visage et j'inspira profondément. Remplissant mes poumons de ce gaz, je me demandais comment je pouvais me sentir si soulagée. Je ferma les yeux sachant que je ne les rouvrirais peut être jamais.
Je ne contrôle rien et ça ne me déplait pas. Pour la première fois, je me sens partir et je ne déteste pas cette sensation. J'accueil mon inconscience comme un cadeau.
Je me sens bien..
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Pdv Omniscient:
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6h23-
Devant la table d'opération, l'infirmier ajuste la lumière et les chirurgiens prirent places.
"Anesthésie générale effectuée. Patiente prête. Dit l'anesthésiste."
Le chirurgien hocha la tete et se tourna vers son personnel de bloc.
"Défibirlateur ?
-Ok
-Respirateur ?
-Ok.
-Rythme sinusal ?
-Dans la norme.
-Tension artérielle ?
-11/8.
-Chronomètre ?
-Pret.
-Bien, début de l'opération, 6h29."
Le chirgien se tourna vers son infirmière de bloc et tendit la main vers elle.
"Scalpel."
L'infirmière de bloc donna une lame au chirurgien et il referma sa main autour du métal froid. Il jeta un regard au deuxième chirurgien en face de lui et se pencha sur la patiente. Approchant le scalpel de sa peau, il créa une large incision.
"Constantes ?
-Stable.
-Ecarteur. Dit le deuxième chirurgien.
-Voyons voir ce que cette tumeur nous réserve... "
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Pdv Nlc_2801
Vous le savez, j'ai rouvert les yeux. Un miracle s'est produit et mon coeur s'est remis à battre. Mes poumons se sont gonflés d'un air artificielle et je me suis réveillée. Ce chapitre prends des air de fin mais ce n'est pas le cas. La médecine fait de cette opération un miracle car elle constitue une avancée exponentielle dans la recherche contre le cancer. Mais on ne parle pas d'une expérience, on parle d'une vie.
La mienne..
La vérité sur ce moment c'est que j'étais prête à mourir bien plus qu'a vivre...
