Le cancer n'etait surement pas assez douloureux... Il a fallut que je tombe amoureuse de mon professeur... Mon pere Tony me tuerait s'il savait...
Suite de « l'enfant prodigue » Tome 1 🎈
—————- Thème song : War of faith - Audiomachine —————
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Montant les marches deux à deux du Qg, je tenais fermement mon violon en main. Je viens de me disputer avec mon père. Ma gorge se serre et je me bats pour ne pas pleurer. Je poussa la porte qui mène au toit et un vent frais me frappa de plein fouet. Il fait nuit, je crois qu'il est 22h.
M'approchant du vide, je regarda la foret qui s'étalait à perte de vue. J'aimes cet endroit, j'ai l'impression d'etre toute petite et que personne ne me regarde. Le calme de la nuit m'apporte un certain réconfort. Un moment de paix qui calme ma rancoeur. Debout face au vide, je rempli mes poumons d'air.
"Je t'avais dis que je ne faisais pas souffrir les gens... Tu te souviens ?"
Je me rappelle de ce jour là comme si c'était hier... J'étais si épuisée que la voix de mon oncologue ressemblait à un son étouffé. Mais malgré cela, ses mots ont résonné pendant plusieurs jours dans ma tête.
"Je t'avais promis que quand le moment serait venu, je t'en parlerais honnêtement."
Je mena mon violon sur mon épaule et mit mon arc sur les cordes. Soufflant un grand coup, je ferma les yeux pour calmer mon coeur. Sentant l'air frais caresser ma nuque, je profita un instant de ce silence. Prete à jouer, je ne bougeais plus.
"La chimio ne fonctionne pas."
Quand il a prononcé ces mots, j'ai ressentis un réel soulagement. Le poids du doute s'était envolé. Quelqu'un était d'accord pour me laisser partir. Je pouvais baisser les armes, je pouvais lâcher prise... Je n'étais pas suicidaire mais réaliste...
Rouvrant les yeux, je regarda le reflet de la lune sur le bois lustré de mon instrument. Les plaques de Bucky autour de mon cou et la bague de maman qui brillait sous la lumière de la lune, me donnèrent la sensation d'être proche d'eux.
Je commença à gratter les cordes avec le crin et entama une mélodie au hasard... J'ai besoin de me vider la tete, d'extérioriser. J'ai besoin de lui parler, qu'elle me dise quoi faire... Ce moment fait parti de ceux qui me transpercent le coeur. Ceux où je donnerais tout pour qu'elle soit là avec moi.
"Alors bien-sur, je pourrais t'opérer, réduire la tumeur avec une opération très invasive et te faire intégrer un essai clinique..."
Quand il m'a dit ça, le doute m'a écrasé et je suis revenue à la réalité. Il se voulait rassurant mais ce n'était pas le cas. Il pensait m'avouer que j'en avais enfin finit avec les traitements et que la médecine ne pouvait plus rien pour moi. Mais c'était l'inverse et il allait vite s'en rendre compte...
"Je ne reproduirais pas l'erreur qu'ont fait les médecins de ta maman..."
J'ai beaucoup de défaut mais je ne suis pas naïve... Mon père avait quitté la pièce et ce n'était pas pour pleurer dans l'intimité du couloir.
Ça n'a jamais été les médecins le problème...
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3 mois plus tôt :
Mon père entra en trombe dans ma chambre d'hôpital. Derrière lui, mon oncologue tenta de la résonner. Epuisée, j'eu seulement la force de tourner la tête vers lui.
"Monsieur Stark, pensez aux conséquences ! Cria à moitié mon oncologue."
Mon père s'approcha de moi et retira mon masque à oxygène. Il retira les patchs sur ma poitrine et la perfusion dans mon bras. Je sentis ses mains passer en dessous de mes jambes et mon dos.
"Elle est encore très faible, vous risquez de...
-J'ai signé vos putains de papiers ! hurla t-il."
Mon père me souleva et ma tete bascula toute seule contre son torse. Je savais qu'il ne laisserait pas tomber comme ça.
"Ces essais sont parfois bien plus dangereux que la maladie elle-même ! cria mon oncologue en nous suivant hors de la chambre."
Bercée par les pas de mon père, je voyais les portes des chambres défiler une à une. Relevant le regard, je vis mon médecin qui nous suivait en se frottant le front. Quand nos regards se croisèrent, il afficha un air désolé.
"Monsieur Stark, nous en avons déjà discuté. Elena ne voulait pas de cet acharnement thérapeutique."
Non, je n'en veux pas...
Mon père réajusta ses prises autour de moi et me chuchota quelques chose à l'oreille.
"Ça va aller Elena, je m'occupe de tout... Je ne laisserais plus des incapables prendre des décisions à notre place..."
Laisse les faire... pitié...
"Monsieur en la sortant d'ici, vous la mettez en danger ! Mais regardez la bon sang !"
Mon père entra dans l'ascenseur et l'oncologue nous suivit.
J'ai mal à la poitrine mais je n'ai même pas la force de m'en plaindre. Je crois que je vais m'évanouir...
"Elle a fait un arret cardiaque il y a moins de 12h, elle ne peut pas etre déplacée comme ça et encore moins soumis à un stresse quel qu'il soit.
-Je l'emmènes dans un autre hôpital."
Quand les portes de l'ascenseur se rouvrirent, mon père marcha plus rapidement mais moi j'ai du mal à respirer.
Tu me fais mal...
"Si elle survie à la première intervention, ce sera déjà un miracle monsieur Stark."
Alors nous y revoilà ?
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