Le cancer n'etait surement pas assez douloureux... Il a fallut que je tombe amoureuse de mon professeur... Mon pere Tony me tuerait s'il savait...
Suite de « l'enfant prodigue » Tome 1 🎈
Au milieu du bus, Peter et moi discutions de tout et de rien. Ned n'est pas venu à cette sortie. Ses parents n'avaient pas de quoi payer. Il y a beaucoup de bruit autour de nous. Les élèves rigolent et parles entre eux. Tout à l'avant du bus, les profs discutent avec le chauffeur.
Recevant un message, j'alluma mon téléphone.
De Thomas:
-Où sont tes médicaments ?
-Dans ma valise, dans la soute.
-Tu trouves ça malin ?
-Rooo ça va...
-Tu m'as trouvé crédible avec ton père ?
-Oui, c'était vraiment marrant.
-Pourquoi ?
-Tu faisais genre tu parlais bien et tout.
-Mdrrr des fois ça m'arrive.
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Quand on arriva deux heures plus tard, on passa par l'auberge de jeunesse pour poser les affaires. Les profs nous distribuèrent nos chambres et je me retrouva avec six autres filles. Evidemment il ne fallait pas espérer être ensemble avec Peter.
Je rangea mes affaires dans un coin et prit un lit au hasard. Je ne connais pas vraiment ces filles. Elles n'ont pas l'air d'être des pétasses et ça me va très bien.
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Une heure plus tard, nous voila devant la maison blanche. Marchant par deux en suivant le trottoir, je vis Peter prendre des photos de tout ce qu'il voyait. Je sais qu'il ne voyage pas beaucoup. C'est la première fois qu'il vient ici. Moi je suis déjà venu avec mes parents. Ça remonte à presque 5 ans...
Levant la tete vers l'avant de la file, je croisa le regard de Thomas. Il garde un oeil sur moi depuis qu'on est parti. Même s'il ne le dit pas, je sais qu'il est stressé à l'idée que je fasse une crise. Il a prit ma trousse de secours pour être sur de l'avoir en cas de besoin.
Il ne m'a pas fait confiance sur ce coup.
En même temps savoir que mon père lui mettra un procès au cul si il se passe un problème, ça doit bien le stresser. Je lui souria et il se retourna rassuré que tout aille bien.
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Quand on s'arrêta pour manger, je sortis mon pic nique de mon sac. Préparée par mes soins, ma salade de tomate me faisait de l'oeil. Je sais, sur le papier ça ne fait pas rever mais celle la c'est une tuerie.
Assise en tailleur avec Peter, je sentais mon téléphone vibrer dans ma poche. Mon père m'appelle. Je montra l'écran de mon iPhone à Peter et il ria. Je ne suis pas étonnée mais par pitié qu'il ne me flic pas tout le temps comme ça. Je refusa l'appel et pris ma fourchette pour commencer mon repas... Il a accès à mes constantes vitales, il sait que tout va bien.
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L'après midi, on avait quartier libre dans le centre ville. Chaque petit groupes d'élève avait prit le numéro d'un professeur en cas de besoin et on devait tous se retrouver là où on avait mangé à 18h.
Partant seule avec Peter, j'avais pu remarquer le regard insistant de Thomas. Je suis a peu près sure qu'il voulait dire : "Pas de bêtise Elena..." Mais je me trompe peut être.
Peter et moi faisions les boutiques et j'ignora ma fatigue et mes maux d'estomac. je me lança dans un relooking pour Peter et on passa un très bon moment. Quand il sorti de la cabine d'essayage avec un costume trois pièce sur le dos, il mit ses lunettes de soleil et je pouffa de rire.
"En vrai ça te vas vraiment bien. Dis-je.
-Bah pourquoi tu rigoles alors ?
-Nan mais c'est le choc monsieur Parker. Vous etes très beau la dedans. MJ adorerait.
-Pfff je vais remettre mon jean."
Quelques dizaines de minutes plus tard, on prit des photos dans les cabines d'essayages avec des looks complètement barré. On ne pouvait plus s'arrêter de rire. En reprenant nos habits, j'envoya une des photos à Thomas. On approche les 18h et je n'avais pas répondu à son précédent message. Il voulait savoir si tout allait bien. Donc quoi de mieux qu'une photo ridicule avec Peter pour le rassurer ?
De Thomas:
-Tu devrais porter ça au lycée.
-Même pas en rêve.
-Aller ramène tes fesses, il va etre 18h et je partirais sans toi si tu n'es pas là.
-Même si j'avais deux jours de retard, tu ne partirais pas sans moi.
-Dépêches toi... ;)
Sur le chemin, j'envoya les photos à mon père. Il m'envoie un bonhomme qui fronçait les sourcils et je ria en voyant notre groupe au loin.
