L'enfant prodigue -Tome 2-

39.

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Theme song: Lovely - Lauren Babic

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Pdv Tony:

"Je vais me coucher... Lança t-elle dans un souffle"

Ma fille monta les escaliers sans me laissant le temps de trouver les mots justes. Je ne sais pas comment gérer la situation. Je ne sais pas quoi dire.

Elle avait recommencé à sourire...

Derriere moi, Pepper et Morgan jouent dans la cuisine. J'entends les rires de Pepper alors que la porte de chambre d'Elena se referme doucement.

Elle n'est pas en colère... Elle est blessée.

Je ne suis pas idiot. Je le vois comme je le voyais déja à l'époque. Elle est le portrait craché de sa mère... Sa façon d'agir et de faire face. Elle ne s'apitoie pas sur son sort, elle tourne les talons et accepte que les gens qui l'entourent ne soit pas à la hauteur...

Je ne peux pas reproduire les erreurs que j'avais faites avec Flo. Il faut que je trouve le moyen d'apaiser les choses. De faire en sorte que ma fille se sente mieux....

Je le leur dois.

"Je vais me coucher...

-Flo s'il te plait...

-Je n'ai pas besoin de t'entendre dire quoi que ce soit Tony.

-Je suis désolé.

-Ne t'excuses pas, changes les choses."

Elle tourna les talons et monta les escaliers. J'entendis la porte se fermer derrière elle. Restant planté là comme un con, je sais qu'elle attends des actes. Elle n'a jamais cru en mes paroles. Elle n'a pas besoin d'etre rassurée, elle est trop forte pour ça. Elle demande simplement que les choses changent...

Flo ne fait pas dans le sentimental. Quand on la blesse, c'est comme si elle fermait les portes. Elle ne laisse plus les émotions l'accabler. Elle devient froide et presque sans coeur. L'intonation de sa voix devient monotone tandis que celle de son violon s'amplifie. Sa peine et sa rancoeur sont devenue ses plus belles compositions.

J'aurais préféré ne pas les avoir inspiré celles là...

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En arrivant dans la cuisine, je vis Flo devant l'ilot central. Elle trie le courier après une longue journée de travail.

M'approchant d'elle, je passa une main dans le creux de ses reins. Embrassant sa tempe, je plongea mon visage dans sa nuque.

J'ai besoin de ça...

La semaine à été rude, je suis épuisé. Entourant mes bras autour de sa taille, elle resta de marbre. Depuis un an ou deux, elle est devenue moins câline. Moins démonstrative... Nos premières années de concubinage me manquent...

Bienvenue à la maison...

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"J'aimerais t'inviter à Diner ce soir... Dis-je en m'appuyant contre son bureau.

-Et Elena ?

-Elle à 11ans... Elle peut passer une soirée sans nous non ?

-C'est hors de question...

-J'appelles Happy ou Bucky ou même Steve. Ils la garderont.

-Tu veux vraiment déranger les garcons pour un diner ?

-Ça fait longtemps qu'on a pas prit un peu de temps pour notre couple. Tu ne penses pas ?"

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"Je ne veux pas te voir. Railla t-elle.

-Flo, laisses-moi m'excuser au moins.

-Tu m'as trompé Tony. Elena est effondrée."

Devant la maison qui était au paravant la mienne, je me dépecha de trouver mes mots en la regardant chercher ses clés dans son sac. Elle va me fermer la porte au nez et j'aurais manqué ma chance.

"Je suis fautif, je le sais. J'ai merdé et je t'assures que je ne voulais pas briser notre famille. Elle m'importe plus que tout. Je ne veux pas vous perdre."

Elle trouva les clé et releva la tete vers moi.

"Tu nous as perdu Tony. Je ne suis pas le genre de femme désespérée qui pardonne la tromperie. Je suis trop sure de moi pour ça."

Elle l'a dit sans intonation. Comme pour relater un fait. Elle m'a définitivement fermé les portes et je sais que je ne la récupérerais jamais. Je suis le pire des cons.

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Atterrissant par dépit au QG, j'ignora le regard plein de sous-entendu de Bucky et Natasha. Ils savent et mes oreilles sifflent à longueur de journée. Je me dirigea rapidement vers mon labo. Ferment les portes blindées derrière moi, je m'assura que personne ne m'entende.

Ma gorge se serre et j'attrapa la première chose qui me vint. La jetant contre le mur, je balaya d'un revers de la main tout ce qui s'y trouvait. J'hurla à pleins poumons.

Flo fait parti de ces femmes qui acceptent beaucoup de choses... A mesure que les coups leurs sont portés, leurs amours s'essoufflent et elles finissent par avoir un déclic. Celui qui dit que tout est terminé.

Portant une main à mes cheveux, je serra les dents en regardant le bordel que je venais de créer. Le verre brisé, les bouts d'armures sur le sol et les papiers froissés éparpillés sur le sol.

Bienvenue à la maison...