Le cancer n'etait surement pas assez douloureux... Il a fallut que je tombe amoureuse de mon professeur... Mon pere Tony me tuerait s'il savait...
Suite de « l'enfant prodigue » Tome 1 🎈
Happy me déposa devant l'entrée du lycée. Sortant du véhicule, je réajusta la lanière de mon sac sur mon épaule. J'ai songé à mettre une casquette et une capuche pour faire profil bas. Mais je n'en ai pas envie. Je ne veux pas avoir l'air blessée. Je me suis habillée simplement. Un jean noir, un pull de la même couleur qui laisse mes épaules dénudées et la veste en cuir de Bucky.
Mâchant un chewing-gum, j'entra dans le lycée en regardant droit devant moi. Je ne cherche pas à regarder les visages autour. Je veux repousser le moment où je le verrais... Je suis mieux maquillée que d'habitude. Un trait de liner bien défini, du mascara et de l'anti-cerne, je ne ressemble pas à la fille mourante que je suis.
Je me dirigea vers mon casier d'un pas assuré. Arrivant devant mon casier, je déposa les affaires dont je n'avais pas besoin. Laissant ma veste à l'interieur, je pris un ou deux livres en main et rangea ma trousse dans mon sac.
Je me rappelle la facon dont j'étais innocente, ouais... je me souviens avoir commencé notre descente. Quand j'ai dormi avec lui à Washington. La facon dont je me sentais en sécurité. Quand je lui ai demandé de passer cette fameuse soirée avec moi. Le moment où nos lèvres se sont frolées avant de se sceller entre elles.
Mais je me souviens aussi de cette matinée...
"Tu es vierge ?
-Ça se voit tant que ça ?
-Je ne disais pas ça dans ce sens là Elena...C'est important que je le sache tu ne penses pas ?
-Oui sans doute...
-Tu as confiance en moi ?
-Ce n'est pas assez évident ?"
Il me sourit et se pencha sur moi. Collant ses lèvres aux miennes, je sentis sa main passer dans mon dos. Il me fit glisser sur le canapé pour que je m'allonge. S'appuyant sur son bras, il se retrouva facilement au dessus de moi. Il embrassa mon cou et retira la couverture qui cachait mon corps.
J'ai séché les cours de ce matin pour venir le voir. Lui ne travaillait pas et il m'a dit qu'il avait du temps pour moi.
Je sentis ses levres froler mon cou, sa main caresser dangereusement la dentelle de mon soutiens gorge. Il joue avec mes nerfs.
Il sait ce qu'il fait...
"Tu en as envie ? Souffla t-il dans mon cou."
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Fermant la porte de mon casier, je revins au moment présent. Je ne veux plus y penser. Je ne veux plus croire que j'ai été aussi stupide. Je me retourna et m'engagea dans le couloir.
Marchant jusqu'a ma classe, je croisa son regard. Freinant mon allure, je ne réussis pas à détourner les yeux. Plusieurs mètres nous séparait mais je pouvais sentir ses mains sur moi. Son odeur sur l'oreiller. La chaleur de sa peau...
Il laissa retomber ses bras le long de son corps et son visage se decomposa. Ses levres s'entre ouvrirent et on se fixa quelques secondes. Le temps ralentit, je repensa a la douceur de ses gestes. La facon dont il m'a demandé si j'etais prete a lui donner mon corps.
Il a une femme.
"Tu dois etre Elena ?"
A travers le couloir du lycée et le monde qui s'y trouvait, je soutins son regard. Il pince les lèvres... On ne s'est pas parlé depuis plus d'une semaine.
"Appelles-moi Julie."
La sonnerie retentit et le temps accelera d'un coup. Tous les eleves se mirent en marche vers leurs classes et je fis de même.
Quand Thomas se mit a marcher vers moi, je tourna les talons et m'engouffra dans la foule. Le souvenirs de notre première soirée ensemble surgit dans mon esprit. Il m'avait brièvement parlé d'elle.
"Tu étais là avant elle. Si elle ne le comprends pas c'est que ce n'est pas la bonne."
Je remarqua Peter et Ned au loin. Ils sont de dos, je les perds de vue quand les eleves passent devant moi. Au milieu de cette foule d'élèves, j'avance rapidement en perdant toute trace de confiance en moi. Son simple regard m'a rappelé le sentiment de honte et cette sensation d'être blessée, litteralement.
"Je lui ai déja parlé de toi plusieurs fois. Elle sait que je suis avec toi là.
-Et elle n'a rien dit ?
-Non."
Une main s'enroula autour de mon bras et me tira hors de la foule. Une autre se plaqua dans mon dos et m'obligea a entrer dans un bureau. Relevant le regard sur lui, il ferma la porte sans me lacher.
Il me plaqua contre le mur et se tint devant moi. Plaçant ses mains de chaque côté de ma tête, je me sentais prise au piège.
Minuscule devant lui...
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Il m'a kidnappé si vite que je ne suis pas sure de savoir dans quelle piece je suis. Je n'arrives plus a bouger. Ses yeux brin me fige sur place. Respirant le même air que lui, je le vis serrer les dents.
