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"Bonsoir papa."


Posant mon sac de cours à l'entrée du garage, je m'approcha de lui. Il est assis devant un gant d'armure. Il doit bidouiller dessus depuis plusieurs jours.


"Bonsoir Chérie. Ça à été cette première journée.

-Ouais.. Soufflais-je sans conviction."


Je me hissa sur le plan de travail à coté de lui et il leva la tête vers moi. Me jetant un regard interrogateur, il croisa les bras sur sa poitrine. Je suis sure que Peter à du tout lui raconter. Mon père l'a surement missionné pour garder un oeil sur moi.


"Je me suis disputée avec un élève. Dis-je simplement.

-Pourquoi ?

-C'est un con.

-Mais encore ?

-Il voulait savoir si mes cheveux étaient une perruque.

-C'est un con. Conclu t-il."


Il souffla du nez et détourna le regard vers son gants. Je suis éreintée... Ça fait longtemps que je n'avais pas été hors de mon lit toute une journée. Mais c'est surtout que ce crétin a mit mes nerfs à rude épreuve... Ma faible confiance en moi en à prit un coup...


"Ça ne fait pas bizarre mes cheveux comme ça ?

-Tu es très jolie Elena... Souffla mon père.

-J'ai l'impression que les gens ne voient que ça.

-Tu ne dois pas écouter ce genre de garçon.

-hum..."


Je me redressa et retrouva la terre ferme. Je n'ai pas besoin d'en discuter plus que ça. En repensant à notre relation passée, c'est déja assez impressionnant de s'étre échangé quelques mots sincère comme ça. M'apprêtant à quitter son garage, je me rappela que j'avais une doléance.


"Au faite papa..."


Il fit tourner sa chaise pour me voir.


"Y'a ce voyage scolaire qui est organisé dans deux semaines. J'aimerais bien y aller."


Je le vis pincer les lèvres alors je rajouta...


"Peter sera là et c'est qu'à deux heures de routes d'ici. Donc peut etre Dix minutes en armure ?

-Combien de jour ?

- 3 jours.

-Si les toubib n'y voit pas d'inconvénients...

-Je vais appeler Mon chirurgien. Je te redirais si il dit oui.

-Ok."


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Plus tard dans la soirée, après avoir fait deux heures de simulateur de F4, je me décida à descendre pour manger. Mon père m'a conféctionné un simulateur de course pour ma convalescence. Un vrai volant de course avec un gigantesque écran incurvé, on s'y croirait presque. Seulement, il n'y a pas de secousses et pas de risque d'accident. Grace à ça, j'ai pu améliorer mes trajectoires et mes strat de courses.

Ça m'a aussi permit de relativiser et de penser à autre chose quand la douleur était parfois trop grande...

Descendant l'escalier, je vis le bébé à quatre pattes aller tout seul vers la cuisine. Entendant mon père l'appeler à quelques mètres, je fronça les sourcils en le rattrapant rapidement.


L'enfant prodigue -Tome 2-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant