L'enfant prodigue -Tome 2-

14.

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Theme song: Through the drakness - Audiomachine

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Pdv Tony:

Regardant ma montre, je souffla un grand coup.

6h45-

Je tourne en rond depuis qu'elle est partie. Je m'en veux, je commence à douter. A coté de moi, Natasha et Steve me regardent comme si j'allais m'effondrer.

"Tony... Souffla Natasha

-J'ai fais le bon choix ? Je demande en m'arrêtant d'un coup."

Elle tourna la tête vers Steve et je cherchais une réponse dans leurs regards. Ils ne le savent pas ? ou ils pensent que je n'aurais pas du faire ça ?

J'ai sacrifié plusieurs mois avec Elena ?

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7h25-

Assis par terre contre le mur, je fixe mes chaussures. Tapotant mon bras avec mon pouce, je commençais à sentir ma main se raidir. Nat est assise sur le lit et me jettes des regards régulièrement.

Elle à peur elle aussi.

Soudain la porte s'ouvrit et je me leva dans un bond. Un medecin en blouse blanche entra et mon coeur s'arreta.

"Ils s'apprêtent à opérer la tumeur. Le chirurgien pensent pouvoir en extraire 60%."

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8h37-

Accoudé à la fenêtre, je regarde le soleil se lever. Le vent frais tente de me ramener au moment présent mais c'est plus fort que moi, je pense à elles. Ma fille, ma flo.

Qu'est ce qu'elle dirait...

Est ce qu'elle aurait fait le choix de l'opérer ? Elena m'a raconté les débuts des essais cliniques de sa mère. La façon dont elle l'a supplié de la laisser mourir. Je sais que c'est pour ça qu'elle ne voulait pas de ce traitement.

Mais quel genre d'homme j'aurais été de laisser ma fille mourir sans rien faire ?

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9h43-

Ça fait une heure que je n'ai plus de nouvelles. Steve est parti travailler tandis que ma femme est arrivée pour me soutenir. Notre fils dans les bras, je la fixe en ne sachant pas si j'étais content qu'ils soient là. Elle caresse le bout du nez du bébé en souriant.

Je me décompose et elle me ranime. Devant moi j'ai cette vision de l'avenir alors que dans mon dos, ma fille se bat pour ne pas rejoindre sa mère.

Je hais les paradoxes.

La porte s'ouvrit et un médecin me chercha du regard.

"On a eu un problème, l'opération va devoir être rallongée."

Mon coeur se serre, je ne respire plus.

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11H47-

"Ou est ce qu'elle en est ! Hurlais-je.

-On se renseigne monsieur.

-On m'a dit qu'elle avait fait deux arrets !

-Je sais mais...

-Allez dans ce putain de bloc ! Dites leurs de tout arreter !

-On ne peut pas arreter une intervention comme ça.

-Arrêtez les tout de suite !"

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12h12-

"Arrêtez cette putain d'opération.

-Ecoutez moi monsieur Stark.Le chirurgien à prit la décision de retirer 57% de la masse tumorale soit 13% de moins que ce qui était prévu.

-Si elle meurt sur cette table.... Ma gorge me brule et je détourne le regard une seconde. Elle ne peut pas mourir... Soufflais-je."

Je me laissa tomber sur une chaise. Une larme s'écrasa sur le sol et je repensa à tout ce qui s'était passé.

Elle m'a supplié...

"T'es entrain de foutre ma vie en l'air Elena... Soufflais-je.

-Papa, j'en peux plus... Je veux arreter... Laisse moi arreter..."

Comment j'ai pu me retrouver dans un procès contre ma propre fille ?

"Elle vient cette putain de seringue ?! Cria le médecin au milieu du couloir.

-Je vous en supplies... Pleura t-elle. Papa...

-Mon bébé.."

"Elle est encore très faible, vous risquez de...

-J'ai signé vos putains de papiers ! hurlais-je.

-Ces essais sont parfois bien plus dangereux que la maladie elle même... Si elle survit a la première operation ce sera un miracle ! "

"Papa... S'il te plait... sanglota ma fille

-Ça va aller chérie... Dis-je en jetant un regard au brancardier.

-Ne les laisse pas me mettre en pièce..."

Est ce que toute cette souffrance en vaut la peine ?

"Messieurs dames ? La fille du marié souhaiterait jouer pour vous."

"J'aimerais qu'on se fasse confiance tous les deux... Je veux dire comme quand tu étais petite.

-Les choses ont changés papa...

-Oui, avant t'étais moins chiante."

Je la vis sourire et je retenu un rire.

"On va au GP Elena ?

-Evidemment."

"Putain Elena !

-On l'a fait papa !"

"Je t'aimes Elena...

-Moi aussi Papa..."

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12h35-

"Elena remonte en salle de réveil."

Je plaqua mes mains contre mon visage et souffla un grand coup. La pression redescendit et je me leva en serrant les dents. Mes yeux s'emplirent de larmes et ma femme me prit dans ses bras.

Elle l'a fait...