Chapitre 20 - Cooper

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Le visage de Lena ne quitte pas mes pensées tandis que je serre mon sexe plus fort, accélérant le rythme de mes poussées.

Après son départ précipité, impossible pour moi de redescendre sans offrir à la vue de tous mon érection massive. Alors j'ai filé dans ma chambre et je me retrouve maintenant enfermé dans ma salle de bain, en train de me tripoter comme quand j'étais ado.

J'ai encore du mal à croire que tout ça vient de se produire.

Je savais qu'à la seconde où ça s'arrêterait, elle s'éloignerait.

Et c'est ce qu'elle a fait.

Elle s'en est allée, sans dire un mot.

Je suis à peu près sûr d'avoir encore merdé. Non, j'en suis totalement sûr.

Je ne pouvais pas tenir ma queue et l'empêcher de penser à ma place, merde !

On a échangé à peine quelques phrases au bord de l'eau et voilà que je lui saute dessus.

Elle n'a pas dit non, certes. Et je sais qu'elle y a pris du plaisir si je me fie aux gémissements qu'elle a poussés tout du long. C'est une maigre consolation, mais c'est au moins ça...

Elle le regrette peut-être maintenant, mais au moins, elle a apprécié.

Super Cooper. Tu as fait jouir Lena, tu veux une médaille peut-être ?

Mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Et honnêtement, j'ai adoré ça.

Me retrouver la tête entre ses cuisses était la meilleure façon possible de terminer ma journée.

J'aurais adoré davantage, mais nous avons été interrompus. Ce n'est peut-être pas plus mal, maintenant que j'y pense, mais je ne peux m'empêcher de me demander jusqu'où elle m'aurait laissé aller.

Je sens que je suis proche et que je vais bientôt me défaire de toute cette pression alors que j'imagine ce que pourrait donner à Lena à genoux avec sa bouche autour de ma queue.

Je me laisse emporter par le fantasme et gémis quand ma libération arrive enfin, me soulageant comme jamais.

— Putain de merde, dis-je tandis que mon sperme s'écoule enfin.

Je reste un moment là, à tenter de reprendre mon souffle puis je me lave les mains et me passe un peu d'eau fraîche sur le visage. Ce n'est pas la première fois que je me donne du plaisir. Surtout en pensant à Lena. Mais c'est la première fois que l'orgasme que je m'offre est aussi intense.

Sans doute est-ce dû en partie au fait que désormais, tout cela ne relève plus seulement de mon imagination.

Je sais que j'ai merdé.

C'est très exactement ce qu'elle doit être en train de se dire, elle aussi.

Que j'ai eu une ouverture et que je m'y suis engouffré plus vite que l'éclair.

Et elle n'aurait pas tout à fait tort, mais ce qu'elle ignore, c'est que je la désire depuis des années. Ce n'est pas juste une inexorable attirance physique entre nous. Ça dure depuis longtemps.

Sauf que quelques phrases sur un ponton la veille, ce n'est pas suffisant pour mettre les choses à plat. Alors, nous engager là-dedans... Ça va virer à la catastrophe. Clairement. Il ne peut pas en être autrement, n'est-ce pas ?

Elle mérite mieux. Et pourtant, je suis toujours là, à lui tourner autour et à faire en sorte de rester dans sa vie alors que les filles passent dans mon lit depuis toutes ces années, sans que je n'aie jamais eu envie d'en retenir aucune auprès de moi.

Ça a toujours été toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant