Chapitre 27 - Lena

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— Ton chignon semble nettement moins bien attaché, me fait remarquer Sofia en s'approchant de moi avec Charlie dans les bras, à la seconde où je me joins de nouveau à la foule.

Je passe machinalement la main dans mes cheveux, repensant à la façon dont j'ai essayé de le remettre en place, tant bien que mal, lorsque je me suis rhabillée quelques minutes plus tôt.

— Euh, oui, répondis-je simplement.

— Mmmh, laisse-moi deviner. Ni Cooper ni toi n'avez montré le bout de votre nez durant la dernière heure, et tu arbores désormais le sourire typique de la fille qui vient d'avoir une fabuleuse partie de jambes en l'air. Je me trompe ?

Mes joues rougissent malgré moi, mais je n'ai de toute façon pas l'intention de lui mentir. Pas alors qu'elle a été une oreille attentive et une source de très bons conseils ces dernières semaines.

— Non, avoué-je.

— Ah, Dieu merci, vous avez enfin cédé à vos envies ! J'ai cru que ça n'arriverait jamais ! s'exclame-t-elle.

Charlie semble tout aussi enthousiaste que sa mère, même s'il ne comprend pas ce qui se passe.

— C'était à la hauteur de tes espérances ?

— C'était... Clairement au-dessus de mes espérances ! Très, très au-dessus, je dirais.

— Il faut que tu me racontes ! me dit-elle, sans chercher à dissimuler la joie que lui procure cette annonce.

— Mais c'est ton mariage, lui fis-je remarquer. Je ne vais pas t'embêter avec ça.

— Tu ne m'ennuies absolument pas puisque c'est moi qui demande ! Et tu n'es pas censée contrarier la mariée, je te signale alors je veux tout savoir !

— Mon cœur, dit-elle en s'adressant à Charlie, tu vas aller voir papa. Maman doit parler à Lena de choses que tes douces et innocentes oreilles ne doivent pas entendre.

À travers la foule, elle remarque facilement son mari et lui fait signe.

Il s'approche d'elle avant de l'enlacer. Dans son costume de cérémonie, il est incroyablement beau. C'est fou le magnétisme qui se dégage des hommes de cette famille.

— Tout va bien, mon amour ?

— Oui, tout va bien. Est ce que tu peux me garder Charlie quelques minutes ? lui demande-t-elle.

— Bien sûr, dit-il en tendant les bras à son fils qui en fait autant avant de venir se lover contre son père.

— Je te rejoins dans un petit moment, il va falloir qu'on aille le coucher de toute façon.

— Ça marche, on t'attend.

Carter se tourne vers moi, souriant.

— Ça va Lena ?

Je prie pour qu'il ne remarque pas le fait que je viens de m'envoyer en l'air avec son frère mais on dirait que ce soir, la capacité d'analyse se limite à Sofia.

— Oui, ça va. C'est une très belle fête, vous avez vraiment fait fort.

—Tu y es pour beaucoup. Je n'ai que des compliments pour la décoration.

Je hausse les épaules, comme si ce n'était rien, mais ça me touche.

— Je suis contente que ça vous plaise.

— C'est le cas, confirme-t-il. Bien, je vais vous laisser, je crois que vous avez des choses à vous dire.

Tu n'as pas idée...

Ça a toujours été toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant