Il ne m'a pas fallu longtemps pour convaincre Cooper que j'avais vraiment envie de coucher avec lui encore une fois.
Je sais qu'il essaie de bien faire, pour ne pas me décevoir à nouveau, mais pour l'instant, tout ce dont j'ai envie, c'est de lui.
À l'intérieur de moi de préférence.
Ses lèvres trouvent à nouveau les miennes en un rien de temps.
Nos baisers, d'abord doux, se font plus insistants et les mains de Cooper glissent désormais sous mon t-shirt, m'arrachant un gémissement lorsqu'il les passe sur mes seins.
Nul doute que nous pourrions commencer notre petite affaire tout de suite sans problème tant mon corps répond au sien.
Mais j'aime cette sensation et tout ce qui précède l'acte en lui-même. Cette façon de quadriller nos corps et de développer l'envie.
Je lève les bras pour le laisser passer mon haut par-dessus ma tête, dévoilant ma lingerie.
Il y a comme un air de déjà vu. Sauf que cette fois-ci, j'ai bien l'intention d'aller jusqu'au bout.
D'une main habile, Cooper dégrafe mon soutien-gorge.
Une petite partie de moi se demande soudainement à quel point il a dû s'entraîner sur d'autres femmes pour le faire avec autant d'aisance. Mais je la fais taire rapidement. Parce qu'il n'est pas question que quoique ce soit vienne gâcher ce moment.
Mes seins libérés, il baisse la tête pour les caresser du bout de la langue, ce qui déclenche en moi un besoin dont il faudra bientôt qu'il s'occupe sans quoi je risque de devenir dingue.
Rapidement, mes mains trouvent la ceinture de son pantalon que je fais glisser le long de ses jambes. Son t-shirt suit dans la seconde.
Je laisse traîner mes doigts sur ses abdominaux, jusqu'au V qui descend en direction de ce que j'attends avec impatience.
Le souffle de Cooper se bloque tandis que je le saisis dans ma main.
— Putain, laisse-t-il échapper.
C'est tellement grisant de savoir que je suis à l'origine de tout ça. Tellement excitant.
Tandis que je commence à m'occuper de lui, Cooper me débarrasse de mon short et de ma culotte.
Je noue mes jambes autour de sa taille et en une fraction de seconde, je suis installée sur le comptoir de la cuisine.
Bordel, j'ai vu ça tellement de fois dans les films !
La bouteille de vin finit à terre — tant pis pour le nettoyage qui va suivre — tandis que Cooper s'appuie lourdement entre mes cuisses, sans jamais cesser de m'embrasser.
Contre mon clitoris, le mouvement de ses doigts se fait plus rapide et je sais que l'orgasme est déjà proche. Je ne pourrais pas le retenir très longtemps, et je sais d'expérience qu'il est capable de m'en procurer un autre d'ici quelques minutes alors... Quand il ajoute un doigt en moi, j'explose.
La vague de plaisir qu'il m'apporte me submerge et je la laisse m'emporter.
Cooper m'observe tout le long, et on dirait qu'il prend du plaisir à me voir en avoir.
— Tu es tellement belle, chuchote-t-il contre mon oreille tandis que je redescends doucement sur terre.
J'ai envie de lui, maintenant qu'il me pénètre, qu'il me fasse me sentir vivante. Alors je laisse à nouveau glisser mes doigts le long de sa verge, pour lui faire comprendre le message. Mais quelque chose semble le frapper tout à coup.
— Je n'ai pas de...
Je souris contre sa poitrine.
— Ouvre le tiroir de droite.
— Tu gardes des préservatifs dans ton tiroir de cuisine ? demande-t-il, surpris.
— Je suis une femme pleine de surprise, répondis-je.
Cooper rit, l'attrape, et l'enfile rapidement. Mais il me fait descendre du plan de travail avant de faire quoique ce soit d'autre.
D'une main, il me retourne et me met dos à lui.
Notre première fois était relativement douce. On y est allés doucement, ne prenant pas le risque de brusquer les choses, mais cette fois-ci, il se montre plus autoritaire, prend le contrôle. Et j'adore ça.
— Penche-toi.
Je m'exécute alors que mes jambes me portent à peine.
— Tu me fais confiance ?
Les mots peinent à sortir de ma bouche, mais je parviens à articuler un faible « oui ».
Cooper glisse son poing dans mes cheveux et les enroule tout autour. Il tire dessus légèrement, sans être brutal, juste assez pour pencher ma tête en arrière et libérer mon cou afin d'y déposer une traînée de baisers brulants.
Je n'ai jamais rien vécu d'aussi excitant de toute ma vie. Il saisit un de mes seins tandis qu'il glisse lentement à l'intérieur de moi.
— Oui ! crié-je.
Cooper commence à balancer ses hanches et ses mouvements sont rythmés et précis.
J'ai la tête qui tourne alors que je me cambre pour lui donner un meilleur accès et qu'il s'enfonce en moi aussi profondément qu'il le peut.
Mes mains cherchent une prise solide à quoi se raccrocher, chose loin d'être gagnée, tant il me prend sauvagement.
Il pourrait me demander n'importe quoi à ce moment précis, je dirais oui.
Je suis trempée et à nouveau au bord de l'orgasme lorsqu'il tire une nouvelle fois sur mes cheveux. Je me mords la lèvre tandis qu'il accélère le rythme, et je sais qu'il est proche, lui aussi.
Mon visage se retrouve contre le comptoir tandis qu'il s'enfonce une dernière fois en moi, laissant échapper un grognement de plaisir.
Cooper relève ma tête et je la tourne vers lui pour pouvoir l'embrasser.
Il fait de nouveau glisser ses doigts le long de mes plis, trempés, et les frotte sans relâche jusqu'à ce que je bascule de nouveau.
— Oh mon dieu, Coop, oui !
Et c'est ainsi haletants et satisfaits que nous terminons notre soirée.
Il se retire, jette le préservatif et me prend dans ses bras tandis que je suis encore nue.
Mais cette fois, c'est plein de tendresse.
J'accroche mes bras autour de son cou et il dépose un baiser léger sur mes lèvres.
— Tu es absolument incroyable.
Je souris, tout contre lui tandis que mes pieds décollent du sol.
— Qu'est-ce que tu fais ?
— Je t'emmène au lit !
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Ça a toujours été toi
RomanceLena mène une existence paisible dans la petite ville qui l'a vue grandir. A Dallas, Cooper est un avocat promis à un brillant avenir. Il y a longtemps, dans une autre vie, ils ont été meilleurs amis. Mais voilà près de dix ans qu'ils ne se sont pl...