Chapitre 46 - Lena

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Comme chaque matin depuis mon arrivée ici, je me réveille dans le lit de Cooper. Mais cette fois-ci, personne ne se trouve à mes côtés lorsque j'ouvre les yeux.

Je me redresse avant de réaliser que j'entends du bruit dans la cuisine. Je me dirige vers le dressing et enfile une de ses chemises. Quelque chose me dit qu'il appréciera.

— Salut, beau gosse, dis-je en prenant une pose volontairement aguicheuse en m'appuyant contre la porte.

— Waouh, pourquoi est-ce que tu ne commences à porter mes chemises que maintenant ? Tu aurais dû faire ça depuis le début.

Il repose la spatule qu'il tient dans la main et se rapproche pour déposer un doux baiser sur mes lèvres.

— Je trouve qu'elles te vont mieux qu'à moi.

— Tu plaisantes ? Personne ne porte mieux cette chemise que toi ! Tourne-toi pour voir.

Je m'exécute et fais un tour complet sur moi-même avant de lui retomber dans les bras.

Il sourit et met une claque sur les fesses.

— Eh !

— Tu ne peux pas te trémousser comme ça devant moi et t'attendre à ce que je ne fasse rien.

— C'est toi qui m'as dit de faire un tour !

— C'est vrai. Est-ce que je dois m'excuser pour avoir fait ça ?

Il recommence en riant. Et moi, j'aime vraiment ça.

— Disons que pour cette fois, ça ira, mais je propose quand même d'inclure les fessées à un autre moment de notre journée.

Son sourire, tendre, se fait carnassier.

— Si le moment de la journée que tu évoques est le même que celui auquel je pense, alors je crois qu'on pourra s'entendre.

Je me mets sur la pointe des pieds pour venir lui picorer un baiser.

— Je suis presque sûre que oui ! En attendant... J'ai faim.

— À vos ordres, princesse, dit-il avant de se remettre aux fourneaux.

Quelques minutes plus tard, nous sommes installés devant un copieux petit déjeuner.

— Qu'est-ce que tu dirais de venir me rejoindre pour déjeuner ?

— À ton bureau ?

— Oui.

— Est-ce que je suis censée t'y rejoindre en tant qu'amie ou ...?

Je pensais que Cooper serait gêné, mais il me sourit.

— Tu es censée me rejoindre en tant que petite amie. Du moins si tu es d'accord, c'est comme ça que je te présenterais.

J'aurais bien aimé cacher le sourire monumental qui se dessine sur mon visage malgré moi, mais j'en suis incapable.

— Alors c'est ce qu'on est toi et moi ? Un couple ?

— On a été un tas de choses toi et moi, mais j'ai le sentiment qu'aujourd'hui... Ce qu'on a, ce qu'on est... Oui. C'est ça. À moins que tu ne veuilles continuer à voir d'autres hommes, ce que je pourrais comprendre.

Je sais qu'il essaie de paraître convaincu par ce qu'il dit, mais je sais aussi qu'il n'en pense pas un mot. Et de toute façon, ce n'est pas mon intention. Je ne suis pas ce genre de personne. J'aime ce que je vis avec Cooper et je ne prendrais pas le risque de tout faire foirer. Mes sentiments pour lui sont présents depuis longtemps, mais ils ne font que se multiplier depuis que l'on se fréquente de façon officielle.

Ça a toujours été toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant