Chapitre 28 - Cooper

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C'est la sonnerie de mon téléphone qui me tire du sommeil, au beau milieu de l'après-midi.

Il faut dire que j'ai profité de la fête jusqu'au petit matin. Et qu'avec tout ce qui s'est passé depuis hier soir, j'avais besoin de dormir.

Je ne prends pas le temps de m'étirer et réponds rapidement quand je vois que c'est mon cabinet qui appelle. Ils savent que je suis de mariage ce weekend, ce qui me fait dire que c'est urgent.

— Bonjour Cooper, désolée de vous déranger, mais on a absolument besoin du dossier Harris et on ne parvient pas à remettre la main dessus.

— Bonjour Donna, rappelez-moi pourquoi on a des ordinateurs si c'est pour toujours courir après le papier ?

— Le système a encore...

— Planté, la coupé-je.

— Oui, c'est la troisième fois ce mois-ci.

Je souffle, parce que le fait qu'on n'en ait pas encore changé malgré les ennuis qui s'accumulent m'exaspère. Je m'occuperais de ça à mon retour.

— Étagère de gauche, deuxième étage. Le dossier vert, lui dis-je.

Je l'entends marcher jusqu'à mon bureau et fouiller sur l'étagère en question.

— C'est tout bon, merci !

— Super. Et Donna, une dernière chose.

— Oui ?

— Nous sommes dimanche. Alors, rentrez chez vous, maintenant !

— Je vais y penser, c'est promis. Merci encore et profitez bien.

— A bientôt Donna.

Je mets fin à l'appel et descends dans le salon.

Vide.

Carter et Sofia ont passé la nuit dans un hôtel de la ville pour nous éviter d'avoir à subir une nouvelle fois leur vie sexuelle débridée, Dieu merci.

Ils partent demain matin pour leur voyage de noces.

J'ignore où sont les autres alors je décide de grignoter quelques restes de la veille avant de remonter et de passer rapidement sous la douche.

J'ai encore du mal à croire que ce qui s'est passé avec Lena hier est réel.

J'avais besoin de ça. Besoin d'elle. Et ce n'était pas seulement physique. Ça n'a jamais été le cas.

Il y a toujours eu cette connexion entre nous, ce petit quelque chose de plus.

Qui s'est transformé en quelque chose de grand hier soir.

Elle n'est pas partie en courant cette fois-ci, bien au contraire même, et c'était agréable de pouvoir partager quelques moments volés avec elle le restant de la soirée.

Je suis désormais sous la douche et tandis que l'eau chaude perle sur ma peau, je n'espère qu'une seule chose. Qu'elle ne regrette pas maintenant qu'elle a eu la nuit pour réfléchir à tout ça.

Maintenant que j'ai les idées claires, je ne pense qu'à aller la retrouver.

Mais je n'ai même pas son numéro de téléphone...

Mes frères doivent l'avoir. Sofia aussi. Mais aucun d'entre eux n'est à la maison. Alors je décide de sortir prendre l'air en attendant de trouver une solution à ce problème.

Je pense que débarquer chez elle serait légèrement... intrusif.

On a peut-être couché ensemble hier soir, mais nous n'avons pas discuté de notre passé, et encore moins de ce qui vient de se passer et de ce que cela implique.

Ça a toujours été toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant