Chapitre 49 - Cooper

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Je le lui ai enfin dit.

Ce n'était pas exactement la façon dont j'avais prévu les choses, mais après l'avoir vue partir cet après-midi, j'ai bien cru la perdre à nouveau et je ne l'aurais pas supporté.

Oui, je suis amoureux de Lena. Et depuis bien longtemps déjà.

Tout chez elle me fait craquer. Ses petites mains délicates qu'elle glisse dans les miennes, la manie qu'elle a de passer la langue sur ses lèvres lorsqu'elle a faim, ses éclats de rire, ses cheveux sans cesse en bataille malgré ses brossages incessants...

Même si nous avons été séparés dix ans, c'est comme si je l'avais quitté hier.

Cette connexion entre nous est toujours là, et elle se renforce chaque jour qui passe.

J'ai merdé à nouveau en lui taisant ma rencontre avec Lise dans les toilettes du tribunal. Alors je dois me rattraper, et quelle meilleure façon de la faire que de lui avouer mes sentiments ?

Voir que je lui ai encore causé de la peine me brise le cœur. Je sais qu'elle mérite mieux que moi. Et peut-être qu'elle choisira de partir après ce que je viens de dire. Si c'est le cas, alors je ne la retiendrais pas, même si cette idée me tord l'estomac.

— J'ai confiance en toi. Et je t'aime aussi, dit-elle en ajoutant sa main par-dessus la mienne.

Tout l'air contenu dans mes poumons est expulsé en une fraction de seconde.

Je suis tellement soulagé qu'elle me croit. Je n'aurais jamais pu faire une chose pareille. Je ne ferais jamais rien qui me fasse risquer de la perdre.

Le fait qu'elle me dise qu'elle m'aime aussi est la cerise sur le gâteau comme on dit.

— Je suis désolé, Lena. J'aurais dû te le dire. Tout ça... Le fait d'avoir quelqu'un a mes côtés... c'est encore nouveau pour moi. Mais je te promets de continuer à apprendre et de faire de mon mieux pour que plus jamais une seule larme ne coule sur ton joli visage.

Je pose les paumes de mes mains contre ses joues et l'attire à moi pour un baiser.

J'étais terrifié à l'idée qu'elle disparaisse à nouveau de ma vie, alors je compte bien passer le restant de mes jours à lui rappeler combien je l'aime et à lui prouver qu'elle a fait le bon choix.

Elle qui était restée relativement tendue pendant notre échange commence à se laisser aller et rapidement, notre baiser se fait plus intense.

— Ne pars plus jamais, d'accord ?

— D'accord, souffle-t-elle.

Ce moment est rempli d'émotions, il est la conclusion de dix années d'errance chacun de notre côté qui prennent fin. Pour de bon.

Pour mon plus grand plaisir, Lena se rapproche davantage de moi et fait glisser ses jambes de chaque côté des miennes de sorte de me chevaucher sur le canapé.

Mon sexe tressaille à son contact et je me délecte déjà de ce qui va suivre. Elle fait en sorte de s'incliner contre moi et mon érection appuie désormais contre elle.

— Tu es sûre d'avoir envie de ça maintenant ?

Moi oui, sans l'ombre d'un doute. Mais j'ai peur qu'elle agisse sous le coup de l'émotion et qu'elle le regrette.

— J'ai envie de ça, Coop. J'ai envie que tu me fasses jouir, ici, et plus tard dans ton lit, ou n'importe où ailleurs dans cette maison.

Cette fois-ci mon érection menace de devenir incontrôlable. La joie de l'avoir retrouvée conjuguée au regard salace qu'elle me jette fait que je suis excité comme jamais.

Je glisse ma main droite entre nous, et la plaque contre son sexe chaud.

Elle frémit sous mon contact et je dépose une traînée de baisers le long de son cou.

Elle se cambre, rejetant sa tête en arrière pour m'offrir un meilleur accès.

Rapidement, je fais passer mes doigts sous l'ourlet de sa culotte et en glisse un en elle tandis que je commence à frotter son clitoris avec mon pouce.

Ses ongles s'enfoncent dans mes épaules tandis qu'elle tombe lentement dans le plaisir.

Je glisse un deuxième doigt alors qu'elle est déjà trempée et accélère l'intensité de mes mouvements. Je sais ce qu'elle aime, et je compte bien le lui offrir ici, maintenant.

Et dans toutes les autres foutues pièces de cette maison, si c'est ce qu'elle désire.

Elle se frotte contre ma main, m'en demandant davantage, et je laisse glisser ma langue par-dessus la dentelle de sa fine robe d'été.

— Oh mon dieu, oui, continue ! gémit-elle.

Il ne lui faut que quelques secondes de plus pour se raidir contre moi, poussant un cri de satisfaction que je capture dans un baiser.

Je regarde ses yeux embués par le plaisir. C'est un spectacle dont je ne me laisserais jamais.

Une fois calmée, elle se laisse tomber contre moi et je dépose un baiser dans le creux de son cou.

— Je ne suis pas pour qu'on se dispute plus souvent, mais je suis définitivement pour davantage d'orgasmes comme celui-ci !

Elle est à la fois tellement adorable et excitante que c'en est déconcertant.

— Aucun souci pour moi.

Elle rit, mais a déjà la main sur le bouton de mon pantalon pour poursuivre.

Je fais glisser sa robe par-dessus sa tête pour profiter de la vue sur ses courbes délicieuses.

Lena en fait autant avec mon t-shirt puis avec mon pantalon.

Une fois que nous sommes tous les deux complètement nus, elle attrape mon sexe et se place juste au-dessus de moi.

J'arrête de respirer, la regardant faire comme si elle m'offrait le plus beau des numéros.

— Attrape mon portefeuille, lui dis-je.

— Si tu es d'accord, je voudrais qu'on s'en passe., dit-elle d'un air un peu timide. Je prends la pilule Coop, et je suis clean.

Rien ne me ferait plus envie que de sentir sa peau directement contre la mienne, sans aucune barrière.

— Moi aussi, je me suis fait tester à mon retour d'Hillsborough.

— Alors ...?

— Alors, vas-y, lui dis-je.

Elle me sourit avant de se laisser glisser avec une lenteur exquise sur ma virilité, qu'elle fait disparaitre, centimètre par centimètre.

— Bordel, laissé-je échapper.

Mes doigts s'enfoncent dans ses hanches et elle se cambre de nouveau, gémissant lorsqu'elle a terminé.

Puis elle commence à bouger, lentement au début, puis de plus en plus vite, au fur et à mesure que son corps s'habitue à moi.

Je me penche pour effleurer ses tétons du bout de la langue, ce qui a pour effet de la faire accélérer.

Mes mains descendent jusqu'à ses fesses que j'empoigne pour la frotter davantage contre moi.

C'est notre façon à nous de nous débarrasser de toute la colère et la frustration qu'a engendrées cette journée et je peux dire avec certitude que j'adore ça.

Son corps ondulant contre le mien et le bruit qu'ils créent dans le silence qui nous entoure me font rapidement exploser.

Je sens ma queue se crisper tandis que je me déverse en elle.

Je ralentis et Lena s'effondre de nouveau contre moi.

— C'était...

— Ouais, extraordinaire.

Nous rions tous les deux avant qu'elle ne se relève et ne vienne s'installer à côté de moi, blottie dans mes bras.

— Je t'aime, Lena. Je t'aime tellement.

Ça a toujours été toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant