Je m'éveille lentement et savoure la sensation du corps de Cooper contre le mien.
C'est décidément quelque chose que j'apprécie énormément, et le fait d'avoir été loin de lui pendant plusieurs semaines ne fait qu'accentuer ce plaisir.
Nos retrouvailles ont été époustouflantes.
Je suis désormais allongée sur le canapé, rassasiée par cette incroyable partie de jambes de l'air. Il trace paresseusement des cercles sur la peau de mon ventre, et me sourit.
— Je n'arrive pas à croire que tu sois là.
J'attrape sa main et me blottis contre lui.
— Moi non plus.
Nous restons un moment sans rien dire, savourant simplement le fait d'être réunis tous les deux, enfin, après toutes ces années.
La situation a tellement changé depuis le mariage de Carter que j'ai parfois du mal à croire, moi aussi, que nous en soyons réellement là.
Et pourtant, c'est le cas.
— Tu es sûr que tu dois aller travailler?demandé-je, la tête enfouie dans l'oreiller tandis que Cooper s'approche de moi pour m'enlacer.
Le voyage m'a épuisé et notre nuit a été bien trop courte, car très agréablement agitée.
— J'ai essayé de me libérer au maximum, mais je ne peux rien faire contre les audiences. Il faut que j'y aille.
— Mmmh, tu travailles dans un grand cabinet, il n'y a pas une armée de jeunes avocats prêts à tout pour faire leurs preuves ?
Il me sourit, caressant ma joue.
— Tu regardes trop la télé.
— Peut-être bien.
— Je me rattraperais ce soir, ne t'en fais pas, dit-il avant de me lancer un clin d'œil coquin.
Cooper se lève, et je le vois fouiller dans son dressing pour trouver sa tenue du jour.
Je m'enfonce au plus profond du lit. Il est bien plus spacieux et confortable que le mien. Puisqu'il doit vraiment partir, rien ne me fera bouger d'ici avant un bon moment.
Je l'observe se diriger vers la salle de bains et me redresse dans le lot, choisissant d'envoyer un message à Sofia pour lui raconter ma première soirée. Elle et moi sommes devenues très proches, et le fait de fréquenter les deux frères doit y être pour quelque chose.
Vingt minutes plus tard, Cooper ressort de la salle de bain. Il porte un costume gris anthracite, et une chemise blanche dont le col est légèrement entrouvert. Cela me rappelle le soir du mariage et je sens mon bas ventre s'agiter à la vision de cet homme superbe devant moi.
— Pas de cravate ?
— Pas si je peux l'éviter, et au bureau, rien ne m'oblige à en porter une dit-il en ajustant les manches de sa veste.
— C'est dommage.
Je me sens d'humeur coquine ce matin, et je profiterais bien un peu de Cooper avant qu'il ne parte au travail. Il se rapproche de moi, un sourire carnassier sur le visage. Ses lèvres ne sont plus qu'à un souffle des miennes.
— Pourquoi ?
— Parce que j'aurais pris beaucoup de plaisir à te la retirer et à te laisser m'attacher avec, lui dis-je.
Il déglutit difficilement et je suis satisfaite de voir qu'il a du mal à se contrôler.
— Tu es vraiment une petite allumeuse, dit-il avant de placer ses mains de chaque côté de ma tête, m'obligeant à me rallonger sur le lit.
Merde, ce petit jeu m'excite beaucoup et j'ai hâte de ce qui va suivre.
— Attends, sérieusement, tu t'es vu dans ce costume ? Tu es un appel au sexe.
Il rit, mais la lueur de désir dans ses yeux ne ment pas. Il a envie de ça, tout comme moi.
— Tu es nue dans mon lit, si l'un de nous deux doit être un appel au sexe, alors la balance penche plutôt de ton côté.
Je lève les yeux au ciel, un sourire aguicheur au coin des lèvres.
— Alors pourquoi est-ce qu'on n'est pas en train de baiser au lieu de discuter ?
Je me saisis de la bosse de son pantalon et commence à la frotter à travers le tissu. Puis je me lèche les lèvres de manière suggestive, ce qui attire immédiatement le regard de Cooper.
— Tu joues à un jeu dangereux, Mademoiselle Kelley.
Il a déjà trop tardé à se lever ce matin et je sais qu'il ne peut pas se permettre d'être en retard, mais je ne suis absolument pas prête à renoncer à cette envie de sexe matinal.
J'écrase mes lèvres contre les siennes et nous nous retrouvons rapidement dans un baiser intense, où nos langues s'entremêlent. Je gémis tandis que la main de Cooper se dirige droit vers mon entrejambe et l'attire plus près de moi en tirant sur le col de sa chemise.
Ses doigts trouvent mon clitoris et il commence immédiatement à le caresser, rapidement et fort, me menant au bord de la jouissance en quelques secondes à peine.
Tout ça va bien trop vite. Comment réussit-il un truc pareil ?
— Putain, tu es trempée, grogne-t-il sans que ses lèvres ne se détachent des miennes tandis que je sens mon corps se crisper.
Je voudrais faire durer le plaisir. Profiter de cet instant aussi longtemps que possible, mais je lâche prise et laisse le plaisir m'envahir. Personne ne m'a jamais fait jouir aussi vite et aussi bien que Cooper.
— Oh, merde... C'était... Waouh. Complètement dingue.
— Je n'ai pas chronométré, mais je dirais qu'il t'a fallu dans les quarante secondes pour jouir, non ? demande-t-il en riant.
Je ris à mon tour.
— Que ça ne flatte pas trop ton égo. Je suis juste très sensible à ce niveau-là.
Il se redresse, son érection massive bien visible à travers son pantalon.
— Il faut vraiment que j'y aille.
— Sérieusement ? On ne va pas... Je veux dire... Et toi ?
Je pose mes yeux sur son sexe.
— J'ai déjà trop trainé et je ne peux pas me permettre d'arriver en retard, je trouverais bien une secrétaire pour s'en occuper, me dit-il avec un sourire joueur.
Je lui jette mon oreiller au visage.
— Si tu fais ça, je te jure que tu n'auras plus jamais l'occasion d'utiliser cette chose, ni avec moi ni avec n'importe qui d'autre !
Il se penche de nouveau vers moi, me faisant taire avec un baiser.
— Je ne ferais jamais un truc pareil. Par contre, j'aime autant te dire que tu as intérêt à te tenir prête pour ce soir, parce que je compte bien profiter de toi !
Je lui souris et l'embrasse de nouveau.
— Tu peux compter sur moi.
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Ça a toujours été toi
RomanceLena mène une existence paisible dans la petite ville qui l'a vue grandir. A Dallas, Cooper est un avocat promis à un brillant avenir. Il y a longtemps, dans une autre vie, ils ont été meilleurs amis. Mais voilà près de dix ans qu'ils ne se sont pl...