Amour et magie

Journée en tête à tête.

(point de vue d'Amélie)

Le lendemain matin, lorsque je me réveille, je suis encore totalement perdue, par rapport à se qu'il c'est passé la veille, Régis et Zack ne m'en veulent pas du tout, mais moi personnellement je m'en veux toujours énormément pour ce qu'il s'est passé même si je ne me souviens pas de tout... je regarde sur ma montre et je remarque qu'il est déjà 8 h du matin, mais bon la nuit a été courte, je reste blotti dans les bras de Régis qui lui dort encore, je n'ai aucune envie d'en sortir c'est vraiment le seul endroit où j'ai envie d'être en ce moment pour essayer de me sentir mieux et d'avancer par rapport aux derniers événements.

Régis : tu es réveillée, Amélie ?

Moi : oui, j'espère que je ne t'ai pas réveillé en bougeant un peu.

Régis : non, ne t'en fais pas en réalité cela fait déjà une bonne heure que je suis réveillé, mais je ne voulais pas te réveiller alors je n'ai pas bougé tu avais l'air bien.

Je passe mon bras gauche en dessous de celui de Régis pour glisser ma main dans son dos et je le serre le plus fort que je puisse pour lui faire comprendre à quel point il a raison sur le fait que dans ses bras je suis bien.

Moi : ne me lâche pas...

Régis : je ne vais pas te lâcher, ne t'inquiète pas.

Je ne sais pas si je commence à trembler, car je m'en veux et que je me sens mal pour hier ou si en réalité c'est parce que j'ai peur d'être à nouveau séparé de lui à cause de Rayan...

Régis : tout va bien, ne t'en fais pas.

Moi : j'ai... j'ai peur...

Régis : je suis là, ne t'inquiète pas.

Moi : je m'en veux encore tellement...

Régis : je sais, je comprends Amélie, mais ne t'en fais pas tout va bien, Zack et moi on va bien, et toi tu n'es plus sous l'emprise de Rayan et de Damon et c'est le plus important.

Moi : oui.

Régis : Alors, ne t'en fais pas pour tout cela d'accord ?

Moi : oui... est-ce que tu es encore fâché sur moi ?

Régis : non bien sûr que non, au contraire, je regrette notre dispute si je n'avais pas été si dur envers toi, tu serai venu au lycée se matin là et peut être qu'on n'aurait pas été dans cet entrepôt et que rien de tout ceci ne serait arrivé.

Moi : ne t'en veux plus... je comprends la manière dont tu as réagi, tu sais...

Régis : merci Amélie, bon on a congé aujourd'hui, que veux-tu faire ?

Moi : honnêtement, je ne sais pas trop. Rester là dans tes bras c'est déjà un très bon programme honnêtement.

Régis : je comprends, ne t'en fais pas, tout finira par s'arranger, tu vas surmonter ça, je t'aiderai. Viens, ça sent les pancakes, alors allons déjeuner, et l'on verra bien après.

Moi : oui.

Je me lève et j'attrape mon gilet noir à capuche pour mettre au-dessus de mon t-shirt pour descendre, car l'air de rien dehors il fait froid et du coup à la maison il ne fait pas très chaud.
Lorsqu'on arrive dans la cuisine, Zack a effectivement préparé des pancakes, mais honnêtement je n'ai pas faim du tout. Inconsciemment sans vraiment savoir pourquoi, je passe ma main sur une des traces dans mon dos, malgré, le faite que Régis m'a soigné hier et que cela date d'il y a trois jours j'ai encore énormément mal comme si on venait de me les faire. Soudain, la voix de Zack me fait sursauter.

Zack : Amélie ?

Moi : oui, qu'est-ce que tu disais ?

Zack : je voulais savoir si tu voulais un chocolat chaud avec tes pancakes.