Amour et magie

L'histoire de Régis.

(point de vue d'Amélie)

Ce matin lorsque je me réveille, j'ai un sourire énorme sur le visage, la journée que j'ai passée hier avec Régis était juste magique, le baiser était aussi magique, pour être honnête je n'arrête pas d'y penser.
Aujourd'hui, Régis vient chez moi et j'en suis vraiment heureuse, je me rend compte que je ne sais pas beaucoup de chose sur lui, peut être est-ce que je pourrais en apprendre plus sur lui aujourd'hui ?
J'ai envie de me faire jolie ce matin, je prends une jupe style patineuse ainsi qu'un collant de couleur noire, on est quand même au mois de novembre. Pour accompagner cela, je prends un fin pull à longue manche de couleur blanc, je décide de laisser les cheveux lâchés au naturel. J'enfile ensuite une paire de bottine avec un petit talon de couleur noir.
Une fois que je suis prête je descends dans le salon pour attendre l'arrivée de Régis, je ne sais pas pourquoi, mais honnêtement je commence à stresser, pourtant je sais pas pourquoi cela serait différent aujourd'hui. La sonette de la maison me fait sursauter.
Régis me fait face lorsque j'ouvre la porte et honnêtement me retrouver face à lui me fait oublier tous mes doutes, il n'y a aucune raison que tout se passe mal aujourd'hui.

Régis : tout va bien ?

Moi : oui et toi ? Vas-y, rentre.

Régis : je vais bien aussi.

Je me sens rougir, je ne sais pas quoi faire maintenant qu'il est devant moi, je me sens nerveuse. Je n'ose pas faire le premier pas.
Il s'approche de moi, sûrement parce qu'il m'a vue réfléchir, il passe une main dans mon dos pour m'attirer contre lui, je pose instinctivement mes mains sur son torse, je sens ma respiration s'accélérer à son contact, cela me fait encore plus d'effet que la dernière fois.

Régis : tout va bien ?

Moi : oui, oui.

Régis : tu m'as manqué.

Moi : toi aussi tu m'as manqué.

Il commence à m'embrasser passionnément, je me sens rougir encore plus que tout à l'heure.

(point de vue de Régis)

Je suis tellement heureux de voir Amélie, je n'aime pas être loin d'elle, se respiration s'accélère au moment où je commence à l'embrasser, je décide ensuite de la porter tout en continuant à l'embrasser et avec ma vitesse de vampire je l'emmène jusque dans sa chambre, ce qui ne l'empêche de pousser un petit cri une fois que je la dépose sur son lit.

Moi : cela t'a fait peur ?

Amélie : non, cela m'a juste surprise.

Moi : cela me rassure, je ne veux pas que tu aies peur de moi à cause de mon côté vampire.

Amélie : je ne pourrais jamais avoir peur de toi, j'ai confiance en toi.

Moi : tu as confiance en moi, mais cela arrive que je dérape comme quand j'ai serré tes mains l'autre fois.

Amélie : oui, mais tu t'es quand même arrêté.

Moi : cette fois-ci, mais imagine que je ne m'arrête pas la prochaine fois.

Amélie : je sais que tu pourras t'arrêter.

Moi : qu'est-ce que tu as ressenti quand je t'ai mordu.

Amélie : je...

Elle commence à rougir, honnêtement je ne sais pas trop pourquoi, voyant qu'elle n'arrive pas à finir sa phrase, je décide de me pencher sur elle et de recommencer à l'embrasser jusqu'à l'entendre gémir de plaisir.

Moi : qu'est-ce que tu as envie de faire aujourd'hui ?

Amélie : je ne sais pas trop et toi ?

Moi : je ne sais pas, tu veux sortir, mais bon il fait froid quand même dehors ou alors on reste ici au chaud.

Amélie : je préférerai rester au chaud.

Moi : une journée film ?

Amélie : ça me va.

Moi : oki je vais mettre un film alors.

Amélie s'installe sur moi une fois que je reviens m'installer à côté d'elle sur le lit. Elle ne dit pas un mot durant le premier film, mais elle ne me lâche pas non plus.
Je mets pause au moment où le générique de fin commence.

Moi : on en met un autre ?

Amélie : j'aimerai bien que l'on discute un peu.

Moi : tu veux discuter de quoi ?

Amélie : tu sais beaucoup de choses sur moi, mais je ne sais pas grand-chose sur toi.

Moi : ce n'est pas faux, mais honnêtement il n'y a pas grand-chose à dire sur moi, tu sais.

Amélie : je me doute, mais j'aimerai quand même essayer d'en savoir plus sur toi.

Moi : je vois, qu'est-ce que tu veux savoir ?

Amélie : tout ce que tu voudras bien me dire.

Moi : bon d'accord, déjà pour commencer ma mère est un être des ténèbres et mon père est un vampire de sang pur. Mon père a transformé ma mère en sang mêlé avant ma naissance.

Amélie : donc c'est à cause de lui que tu as ce côté vampire ?

Moi : oui, toute ma famille est du côté des ténèbres.

Amélie : sauf toi du coup ?

Moi : oui... ils ont donc décidé de me renier à mon 16e anniversaire.

Amélie : mais c'est cruel ?

Moi : je ne m'entendais plus avec eux de toute manière donc en vrai cela m'arrange quand même qu'il m'ait renié.

Amélie : je comprends, cela t'a rendu service en quelque sorte.

Moi : oui si l'on veut. J'ai rencontré Zack il y a deux ans et j'ai décidé de me mettre en colocation avec lui l'année dernière.

Amélie : cela a dû te faire du bien de t'éloigner un peu de ta famille.

Moi : ils étaient super durs avec moi, je devais faire énormément de choses avec mes pouvoirs, car mes parents pensaient que cela ferait de moi un être des ténèbres.

Amélie : mais cela n'est pas arrivé du coup.

Moi : non, je suis moitié-moitié et cela a vraiment mis mes parents dans une colère noire.

Amélie : j'imagine. Tu as des frères et sœurs ?

Moi : non...

En réalité, j'ai deux frères plus grands que moi, mais ils sont capables du pire avec leurs côtés vampires et je ne veux pas prendre le risque de mettre Amélie en danger en lui disant que j'ai deux frères, j'espère vraiment la protéger.

Amélie : c'est dommage, tu étais seul avec tes parents.

Moi : oui...

Amélie : je suis trop curieuse, excuse-moi...

Moi : non, tu n'as pas à t'excuser, tu as raison de me demander, je sais effectivement plus de choses que toi que toi sur moi. C'est normal de vouloir savoir ce genre de chose.

Amélie : ça me rassure, j'avais peur que tu ne veuilles pas me répondre.

Moi : ne t'en fais pas vraiment. Pour être honnête avec toi je n'aime pas trop parler de ma famille, car leurs comportements m'ont beaucoup blessé pendant plusieurs années et encore maintenant, mais cela me fait du bien d'en parler avec toi.

Amélie : cela me rassure. Je ne voulais pas te rendre mal.

Moi : tu es si mignonne quand tu t'inquiètes.