Un amour dans l'ombre, Tome 1

Chapitre 2

Joy

— Il faut se dépêcher, on va être en retard ! me répète Sacha pour la énième fois.

— Oui ! je m'agace. J'arrive !

Je fini rapidement de me coiffer et enfile mes chaussures :

— C'est bon, je suis prête.

— Ah bah enfin !

— C'est bon, tes réflexions tu peux te les garder.

Il lève les yeux au ciel et ne me répond pas. C'est le premier jour de la fête d'été de notre ville, et nous nous sommes donné rendez-vous avec notre bande d'amis.

— Ils doivent déjà être tous arrivés, continu-t-il.

— Bon, c'est bon, là ? On a à peine dix minutes de retard, c'est pas la fin du monde non plus !

Nous arrivons rapidement chez John et Lucille, à pied. Nous habitons tous plus ou moins non loin les uns des autres, ce qui rend les choses beaucoup plus simples.

— Salut tout le monde !

— Ah ! On attendais plus que vous ! me salue Adam d'un air taquin.

Adam est mon préféré. Je les adore tous, attention ! Mais j'ai cette complicité avec Adam que je n'ai pas avec les autres. Je ne saurais l'expliquer.

— J'espère que vous êtes tous prêts pour cette nouvelle édition, les copains ! Parce que moi, je suis chaud comme une baraque à frites ! s'exclame le frère de Adam, Jonathan.

— Oh, fais pas le beau toi, hein ! La dernière fois que tu as dit ça t'étais le premier à aller te coucher ! se moque son frère.

Tout le monde rigole.

— Oh ta gueule toi ! riposte Jonathan en rigolant.

— Bon, on y va ? propose Lucille. L'apéro a dû commencer.

La troupe sort de la maison et se dirige au coeur de la fête. J'en profites pour envoyer un message à ma meilleure amie, Mégane :

Tu es à la fête ?

Mégane : Oui, je t'attend, tu es où ?!

J'arrives !

Mégane : Viiite !

Arrivés sur l'immense place parfaitement aménagée pour l'occasion, je cherche Mégane et sa bande par-dessus la foule. Au bout de quelques minutes, je les aperçois enfin.

— Ah, tu es là ! s'exclame ma meilleure amie en me faisant une accolade.

— Il y a beaucoup de monde ! J'ai eu du mal à te trouver !

— C'est clair !

Après avoir échangé quelques banalités et s'être servi à boire, nous profitons de la bonne ambiance présente sur les lieux et de la musique entraînante.

— Vous êtes les bleus à ce que je vois, cette année, constate Mégane en regardant mon tee-shirt.

— Oui, j'aurais préféré la couleur rouge, je lui avoue en détaillant son tee-shirt.

— Franchement, tu n'as rien à nous envier, les rouges sont maudits depuis des années j'ai l'impression, et ne finissent jamais gagnant à la fin de la fête.

Il est vrai que la couleur rouge n'a jusqu'à présent jamais été gagnante ne serait-ce qu'une seule fois.

— Peut-être que ça changera cette année, vous avez l'air d'être une bonne équipe ! l'encouragé-je.