Chapitre 20

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Matéo

— Merci pour ce restaurant, c'était délicieux, me remercie Lory.

— Pas de quoi.

— Qu'est-ce que tu veux faire maintenant ? me demande-t-elle, enjôleuse.

Je sais très bien ce qu'elle attend de moi à présent, mais je ne suis pas vraiment d'humeur. Alors que je retire mon tee-shirt, elle se place dans mon dos et passe ses mains sur mon torse, lentement, jusqu'à atteindre l'élastique de mon boxer.

— J'ai une petite idée moi... me chuchote-t-elle.

Je la laisse faire, fermant les yeux pour mieux visualiser le visage de Joy.

Ses lèvres

Son regard.

Son corps.

Ses formes.

Si je ne peux pas l'avoir pour moi, il va falloir que je fasse preuve d'imagination. Tant pis. Décrétant que je ferais mieux de calmer mes pulsions, je me tourne vivement et attrape ma petite amie par les cuisses pour l'amener sur mon lit. Je plaque mes lèvres contre les siennes peu délicatement et assouvi son désir, passant ma main dans sa culotte. Je garde mes yeux clots, ne cessant d'imaginer Joy. Elle gémit dans mon oreille, me suppliant de lui en donner encore plus. Alors, je me défais de mon pantalon et de mon caleçon, et la pénètre sans préambule. Je ne peux pas m'attarder, je n'y arrive pas. Ni même la regarder. Je lui donne ce qu'elle veut, coup de rein après coup de rein, sans aucune délicatesse. Je n'en ai pas envie. Mais elle semble aimer ça.

Joy.

Je grogne dans le creux de son cou quand je sens l'orgasme arriver. J'accélère le rythme en ayant un seul nom en tête, toujours le même.

Joy.

Au dernier coup, elle m'accompagne. Lorsque j'ai repris ma respiration, je me retire rapidement et me lève pour m'enfermer dans la salle de bain. J'entre immédiatement dans la douche d'eau glacée. C'est ce qu'il me faut. J'en ai besoin. Lory me rejoint et se douche à mes côtés. Nous rejoignons ensuite mon lit, dans lequel je ne tarde pas à m'endormir.

★★★

Lorsque mes paupières s'ouvrent sans difficulté, je regarde immédiatement l'heure sur mon téléphone.

10h56.

Je me lève du lit en prenant soin de ne pas réveiller Lory qui semble dormir paisiblement. J'entends la voix de ma mère et mon frère dans la cuisine, alors je les rejoins.

— Bien le bonjour mon fils, me dit-elle en m'offrant un baiser sur la joue lorsque je m'approche d'elle.

— Bonjour maman, tu vas bien ?

— Oui, merci mon fils. Et toi ?

— Ça va.

— Ce restaurant hier ? C'était comment ?

— Ça va, réponds-je tout en me préparant un café. Papa n'est pas là ?

— Il travaille, mais il ne va pas tarder à rentrer

— Ok.

— Tu aurais pu t'habiller au lieu de te pavaner à moitié à poil, me réprimande gentiment mon frère.

Baissant la tête sur mon corps vêtu uniquement de mon boxer, je lui répond, taquin :

— Tu es jaloux de ma superbe musculature ?

— Ne sois pas fier de ta p'tite bite, me tacle-t-il.

Il ment, je vous assure.

— Julien ! le réprimande ma mère.

Un amour dans l'ombre, Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant