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14 Janvier : Et Printemps


(pour ceux qui Sachent, oui, les cinq derniers drabbles font reference a ce film des enfers qu'est Printemps, été, automne, hiver et printemps. Film qui dure 3h réel et 48 ans en ressentit. Ne le regardez pas.)

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Le Serpent était mort et bien mort.

Boya aussi était mort mais Zhuque avait eut la générosité de lui rendre sa vie.

Lui-même avait faillit mourir. S'il avait été purement humain, il serait au passé.

Mais il avait protégé son ami. Il avait survécut.

Ils avaient survécut tous les deux.

Ils avaient guérit et lui avait pu retourner dans le Nord.

Le Yin Yang n'avait pas été heureux de son retour. Ils l'avaient encore moins été lorsqu'il leur avait montré le bouclier le plus puissant qu'ils n'avaient jamais vu.

Mais QingMing avait remplis son contrat.

Il avait gagné son pardon. Il avait tué le Serpent. Il maitrisait le Bouclier.

Il était un Maitre du Yin Yang de plein droit.

C'est en grinçant des dents mais incapables d'aller à l'encontre des traditions et des règles du temple qu'on lui avait laissé le choix de son futur et de son affectation. Être un Maitre était la possibilité de vivre sa vie comme il l'entendait tant qu'il respectait les enseignement du Yin Yang.

Alors que les bourgeons sur les arbres fruitiers dans les jardins du Temple hésitaient encore à s'ouvrir.
Alors que le vent du Nord laissait lentement la place à une timide brise venait du Sud, il avait demandé à partir.
Sa place n'était plus dans le Nord. Elle ne l'avait jamais été.
A part son maitre, personne n'avait jamais voulu de lui ici.
A l'Est, il avait trouvé quelqu'un qui voulait sa présence.

Alors il avait remercié le Temple de son enfance, prit ses affaires et annoncé qu'il repartait pour l'Est. Il tenterait sa chance comme prochain Prêtre Impérial mais même s'il n'était pas retenu, il savait qu'il ne manquerait jamais de travail parmi une population comme celle de la Capitale. Son maitre l'avait parfois taquiné sur ses origines. Il pourrait toujours travailler dans une maison de thé au pire.

Et pourquoi pas ? Il ne se voyait pas travailler comme hôte mais avait assez avec l'héritage reçut de Zhong Xing, ses propres ressources et sa paye du Yin Yang pour fonder son propre établissement.

Un rire lui échappa alors qu'il ouvrait un portail pour la Capitale.

C'était une nouvelle partie de sa vie qui s'ouvrait. Une vie où il pouvait faire envie se qu'il voulait sans le poids du Temple sur ses épaules.

Il prit une charrette pour JingYun. Des fermiers y montaient tous les jours pour nourrir les Chasseurs.

Ici, le printemps était largement avancé. Les arbres étaient couverts de fleurs, les premiers légumes sortaient de terre et les animaux mettaient bas. L'air était agréablement tiède, chargé d'odeurs qui ne pouvaient que le faire vibrer d'énergie et de plaisir. La liberté nouvelle qui était la sienne n'y était pas pour rien. Pour la première fois de sa vie, il était libre d'avoir son propre objectif.

Lorsqu'il toqua simplement à la porte tout en haut du long escalier qu'il monta en pestant, il n'eut pas longtemps a attendre avant qu'un disciple en robe grise ne vienne voir ce qu'il voulait.

L'énoncé de son nom paru jeter l'adolescent dans une frénésie heureuse comme il n'en avait jamais vu. Personne n'était jamais content de le voir. Alors il le laissa le prendre par la main et le trainer en courant dans les couloirs.

"- SHIXIONNNNG !!! SHIXIOOOOONG !!!"

A bramer comme un âne, l'adolescent fit sortir tous les adultes et les autres shidi des leurs salles de cours ou arènes d'entrainement.

"- Qu'est ce que c'est que tout ce bruit ?" Râla soudain une voix que QingMing espérait entendre un peu plus chaque jour.

"- SHIXIONG !!! Y A QUELQU'UN POUR VOUS !!!"

"- Pour m.... QINGMING !!!"

Le demi-démon attrapa au vol le digne Chasseur qui venait de lui sauter au cou.
Ni l'un ni l'autre ne s'attendait à cette bouffée d'émotions lorsqu'ils se serrèrent l'un contre l'autre de toutes leurs forces.

"- Tu es là."

"- Pour rester si tu veux bien de moi."

Avec l'odeur de Boya dans le nez en plus de celle, plus douce, des arbres de la montagne qui se réveillaient de leur sommeil hivernal, C'était facile de croire à une fin heureuse.



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