WriYe

57/366

26 Février : Education (YYMDoE)

Boya adorait ses shidi. Vraiment. Plus ils étaient jeunes et plus il aimait s'occupait d'eux.
Boya était un papa de cœur même s'il ne l'avouerait jamais à quiconque. C'était aussi pour ca qu'il était Premier Disciple de JingYun. Il était objectivement le meilleur de sa génération mais aussi celui qui trouvait toujours le temps de s'occuper des plus jeunes.

Alors quand le Maître des Disciples était tombé malade, Boya n'avait eut aucun problème à échanger une chasse ou deux avec ses collègues pour s'occuper des gamins. Bien sur, son absence imprévue avait interloqué QingMing qui n'avait pas manqué de venir voir ce qui se passait.
A l'inverse de son partenaire, le demi-démon avait du mal avec les enfants. Sans doute parce qu'il avait été torturé toute son enfance par les autres enfants de sa propre secte. Alors il était resté un peu à l'écart. Contrairement aux gamins du nord lorsqu'il était jeune, les enfants de JingYun avaient semblés déterminés à l'apprivoiser. Ca n'avait pas prit longtemps. Ils étaient tous trop adorables pour que QingMing reste très longtemps sourd a leur affection invasive. Après tout, si leur Shixiong l'aimait, c'était qu'il le méritait. Alors s'il le méritait eux aussi avaient le droit de lui montrer de l'affection et de lui en réclamer.

Au bout d'une semaine, Boya était très heureux de voir que son partenaire faisait des efforts pour s'occuper de ses shidi malgré sa maladresse.

QingMing n'aurait jamais imaginé que son Boya soit aussi doux et compréhensif avec ses élèves. Il n'élevait jamais la voix. Bien sur, il savait être dur et exigeant. Après tout, devenir un cultivateur et un chasseur n'était pas un chemin de roses. Il fallait de la dévotion et de l'acharnement pour supporter la douleur. Mais Boya encourageait ses élèves de son mieux au lieux de simplement leur hurler dessus. Ses petits shidi faisaient de leur mieux pour apprendre de leur Shixiong.

Il n'y avait bien qu'un moment dans la journée où Boya avait parfois du mal avec ses petits élèves : les repas.

Comme n'importe quelques enfants, il était souvent difficile pour des petits de six ou sept ans de tout manger, de tout aimer et d'accepter de tout gouter.
Ce qui expliquait pourquoi Boya était encore à table avec ses shidi alors que l'heure du repas était passée depuis un très long moment.
Même QingMing devait avouer que le gratin de cèleri n'était pas ce qu'il préférait. Malheureusement, on était en fin de printemps alors on finissait les réserves. Il n'y avait pas trente six solution pour manger des légumes conservés au sel. C'était de toute façon mauvais quoi qu'on pouvait en faire.
Après d'après négociations, tous les enfants sauf un avait réussit à finir son assiette. Le dernier était, d'après QingMing, aussi borné que Boya lui-même. Les bras croisés, il refusait de laisser passer une seule bouchée du légume dégoutant au point que même l'étonnante patience de Boya avec ses shidi arrivent à son terme. Le gosse avait fait un effort pourtant ! Il avait gouté mais vaincu par le gout, il avait quand même craché le légume.

"- On ne crache pas sa nourriture ! Quand on a quelque chose dans la bouche qui n'est pas empoisonné, on avale !" Gronda le Premier Disciple de JingYun. "Et toi, tu la boucles et tu ne fais pas de commentaire !" Siffla Boya en se tournant si vite vers son compagnon que QingMing s'était mis à sourire largement et se mordait la langue pour ne pas faire de commentaire. Le demi-démon avait les yeux brillant d'amusement.

QingMing ne put se retenir plus longtemps lorsque son amant le foudroya du regard, parfaitement conscient des pensées de son renard. Il éclata de rire alors que Boya rougissait affreusement. Ils avaient tous les deux l'esprit mal tourné, ils n'y pouvaient rien.

Les petits shidi s'entre regardèrent sans comprendre.

"- QINGMING !!!" Rugit encore le chasseur, scandalisé dans sa honte.

Boya n'avalait jamais lui non plus.

Le petit shidi qui n'arrivait pas à avaler son cèleri profita de la commotion pour jeter le contenu de son bol par la fenêtre la plus proche.

"- Quoi, je ne t'ai jamais rien reproché, mon bel oiseau." Ronronna le demi-renard, les yeux brillants. Ha qu'il l'aimait son adorable chasseur.