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15 Juin : Fantasmes (YYMDoE)

QingMing avait beaucoup de fantasmes quand Boya était concerné.

Ses cheveux d'abord. Il pourrait passer des heures à simplement les brosser jusqu'à ce qu'ils crissent sous ses doigts et se collent à son visage. Il prendrait tout le temps du monde pour les huiler jusqu'à ce qu'ils brillent et glissent entre ses mains comme de l'eau. Il les tresserait longuement comme on le faisait dans le nord. QingMing avait déjà à l'esprit toutes les tresses qu'il voulait voir dans ses cheveux. La couronne basse des femmes mariées bien sur. Celle de partenaire aussi qui partait des tempes, descendait sur la nuque et remontait jusqu'en haut du crane. Il aurait voulu le voir avec juste les cheveux complètement lâchés, allongé sur son lit, les joues roses dans l'attente de l'affection du nordiste. Il aurait voulu embrasser sa nuque, mordiller la peau de sa gorge pendant que les cheveux de son Boya caressait son visage.

Les cheveux de Boya était sans doute le fantasme le plus innocent que QingMing pouvait avoir avec lui.

Il aimait ses mains aussi, si différentes des siennes. Elles étaient petites mais solides. Fortes et vigoureuses. QingMing n'en pouvait plus d'imaginer ces jolis petits doigts glisser sur son ventre et se refermer sur son entre jambe. Il lui suffisait de fermer les yeux pour imaginer son délicieux chasseur faire glisser ses doigts sur son anatomie jusqu'à ce qu'il s'assouvisse. Il prendrait alors ses mains entre les siennes, les porterait sa bouche pour sucer chacun de ses doigts pour les nettoyer de son propre plaisir et jusqu'à ce que Boya le supplie de le satisfaire à son tour.

QingMing savait qu'il n'oserait jamais parler de ses fantasmes a son ami. Boya était trop éloigné des désirs charnels pour qu'il accepte ce que QingMing avait envie de lui faire subir.

Le renard pourrait passer des heures a jouer de la langue sur ses mamelons. Lorsqu'il les avait vu pour la première fois, il avait faillit avoir une érection malgré la situation tout sauf propice. Comment voulait-on qu'il résiste ? La peau de Boya était si pâle, ses muscles si finement déliés, et ses mamelons... S'il n'avait pas eut un serpent géant de deux li aux fesses et si Zhuque n'avait pas été celui qui était aux commandes de la forme spirituelle de Boya, il aurait pu le renverser sur le sol pour les lui lécher. Lorsque la fusion de Boya et Zhuque avait disparue à la grande horreur de QingMing, il avait été terrifié de perdre son ami pour tout jour. Il avait tout donné pour le protéger et y avait réussit. Une fois qu'ils avaient été remis tous les deux, QingMing avait passé des jours à se demander si le corps physique de son ami était aussi délectable que ce que Zhuque avait produit devant lui. Dieux MERCI, Boya avait accepté son invitation chez lui. Ils avaient partagés les bains de la maison et que Zhuque le pardonne, QingMing avait passé plusieurs soirées à satisfaire manuellement sur l'image de Boya trempé avec juste un linge mouillé pour garder sa pudeur et les mamelons durcit par la fraicheur de l'air sur sa peau nue.

QingMing était un dépravé et le savait. Il ne parlait pas des chevilles fines de son ami qu'il aurait put passer des heures à embrasser, de son dos musclé qu'il masserait jusqu'à rendre Boya fou de besoin ou de sa croupe musclée qu'il adorerait faire rebondir sur ses cuisses pendant qu'il le possédait sauvagement.

"- QingMing ?" Le nordiste sursauta. Boya le fixait avec inquiétude. "Ca va ? Tu émets des petits bruits bizarres depuis tout à l'heure."

Le demi-démon se sentit rougir furieusement.

"- Ha... Désolé mon Boya. Juste... Je pensais."

Boya avait redressé la tête comme un cheval qui sent son picotin non loin. "SON" Boya ???

"- QingMing ???" Il fallait qu'ils discutent là...

Parce que QingMing avait beau dire, il pouvait difficilement cacher son excitabilité. Pas avec le membre de poney qu'il avait et qui faisait baver Boya aux bains lorsque tout ce matériel était certes caché mais surtout souligné par le misérable bout de tissu mouillé qui gardait son peu de pudeur quand ils se baignaient ensemble. Ha, Boya savait qu'il n'était un dépravé qui fantasmait sur son ami depuis bien trop longtemps. Il espérait juste que QingMing lui pardonnerait.