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29 Juin : Zoïle 2 : Forligner (Mo Dao Zu Shi / TheUntamed)


Un dernier coup de pied dans les cotes qui tapa dans les mains du fantôme d'une jeune femme morte d'avoir voulu protéger son fils des coups de Yu Ziyuan et elle le laissait enfin tranquille. Jiang Yanli attendit quelques minutes avant de s'approcher pour le "consoler" pendant que Jiang Cheng y allait de ses insultes ordinaires.

"- Mère est dure, A-Xian. Mais tu sais qu'elle t'aime malgré tout. Il faut que tu arrêtes de la mettre en colère." Elle souriait doucement tout en lui proposant de la soupe de lotus et cotes de porc, comme toujours. Comme si une soupe pouvait remplacer le respect et l'affection qu'on lui avait promis.

Wei Ying la regarda froidement.

Le faux sourire de l'adolescente diminua lentement.

Il était devenu fou à cause de sa mort. Si elle l'avait aimé comme elle l'avait toujours dit, aurait-elle épousé Jin Zixuan et condamnant ainsi ses frères à obéir aux Jin ou à disparaitre ? Elle avait eut sa fin de princesse au prix de ses frères. C'était ce qu'elle avait toujours prévu.

Les hurlements de Jiang Cheng pour son manque de respect envers sa mère et sa sœur qui était maintenant au bord des larmes parce qu'il ne souriait pas et ne s'excusait pas commençait à lui casser les oreilles.

"- WEI WUXIΑΝ !!!!"

Qu'est ce que Yu Ziyuan avait contre lui aujourd'hui. Elle se rua sur lui pour l'attraper par le bras et le secouer très fort tout en lui hurlant au visage une fois de plus.

"- MADAME JIANG ! VEUILLEZ LACHER WEI YING A LA SECONDE!" Rugit une voix que le cultivateur fantôme attendait mais qu'il n'avait pas imaginer entendre crier si fort.

"- LAN QIREN! QUI CROYEZ VOUS..."

"- JE PEUX CRIER PLUS FORT QUE VOUS, YU ZIHUAN! ET JE SUIS LA POUR RECUPERER MON FILS!"

Ca, c'était inattendu. Pas stupide, mais inattendu. Il se dégagea sèchement de la main de la femme. Lan Zhan, son Lan Zhan, jeta un regard homicide à Madame Yu qui ne put qu'avoir un mouvement de recul. Un tel regard sur le visage de Huangang-yun était déjà impressionnant. Sur celui d'un enfant de treize ans, il était positivement terrifiant.

"- Wei Ying."

"- Lan Zhan." Wei Ying n'aurait pas espéré que Qiren viendrait le chercher aussi vite. Ni même qu'il viendrait le chercher. Il aurait pensé qu'il aurait attendu qu'ils viennent eux même à Cloud Recesses. Ou qu'il lui aurait interdit de venir. Mais il était venu le chercher.

"- Qu'est ce qui se passe ?" Jiang Fengmian était visiblement ennuyé mais tentait de le cacher sous un sourire aimable.

"- FEINGMAN !!!"

Qiren coupa la voix de la furie grâce à un sort de silence avant d'aboyer sèchement sur le maitre des lieux.

"- Je suis venu chercher mon fils. Et visiblement, j'ai eu raison. Votre épouse était très occupée à fouetter un enfant de douze ans à sang avec une arme spirituelle de catégorie 1! J'hésite à le remonter à Wen Ruohan !" Il ne le ferait pas bien sûr, mais l'homme restait le chef de la cultivation pour l'instant.

"- Votre... fils ? Qiren, qu'est ce que vous racontez? A-Ying est le fils de Wei Changze."

"- Ha? Pourtant, vous semblez bien content de laisser la rumeur sur votre paternité se propager."

"- CE FILS DE SERVITEUR !!

"- Madame Yu." Aboya encore Qiren, ennuyé. La furie s'était déchiré les lèvres pour pouvoir continuer à bramer. "Wei Ying ne peut pas être à la fois le fils adultérin de votre mari et le fils de Wei Changze. Décidez-vous."

"- Visiblement c'est le vôtre." Siffla encore Yu Ziyuan. "Cette catin..."

"- Cette fille d'immortelle." Coupa une fois de plus Lan Qiren. "A fait de moi le père adoptif de son fils s'il lui arrivait quelque chose." Il sortit une lettre de sa manche pour la claquer dans les mains du maitre des lieux qui la survola en pâlissant.

Il reconnaissait l'écriture de Cangse Sanren et de Wei Changze. Ils demandaient à Lan Qiren de prendre soin de leur fils comme s'il était le sien s'il leur arrivait quelque chose.

Yu Ziyuan renifla avec hauteur, drapée dans sa dignité.

"- Pourquoi venir chercher ce bâtard après aussi longtemps ?"

"- Parce que ce courrier ne m'est parvenu qu'il y a peu". Un courrier envoyé par des cultivateurs indépendants ? au gré des messagers et des marchands ? C'était même beau qu'il l'air reçut. "Et jusqu'à présent, je pensais l'enfant heureux et à l'abri avec l'ami de ses parents. Ami qui à une dette à vie envers Cangse Sanren." Lâcha durement Lan Qiren.

Jiang Fengmian pâlit. S'il savait ça... Il refusait de lâcher le gosse. Il faisait un parfait bouclier et bouc-émissaire pour ses enfants. Sans lui, le caractère de son fils allait porter lourdement préjudice à leur secte. Sans lui, il n'y avait plus personne pour dévier la fureur de son épouse qui allait se venger sur les autres disciples. Eux avaient des familles qui pouvaient venir demander des comptes.

Wei Ying s'était laissé aller dans les bras de son Lan Zhan. Le jeune Lan le serrait contre lui. Il ne laisserait personne venir le lui prendre. S'il le fallait, il ferait avaler Bichen aux locaux. Il avait perdu son Wei Ying déjà plusieurs fois. Plus jamais.

"- A-Zhan. Emmène Wei Ying à sa chambre pour qu'il prenne toutes ses affaires." Ordonna Lan Qiren.

"- Qiren, soyez raisonnable..." Tenta encore Jiang Zongzhu.

"- Ho mais je suis TRES raisonnable. Je n'ai pas encore déposé plainte auprès de Wen Ruohan contre vous et votre traitement envers un enfant que vous avez choisit de prendre dans votre secte."

"- CE BATARD NOUS DOIT TOUT !" Rugit Yu Ziyuan une fois de plus à l'irritation croissante de Lan Qiren qui allait finir par lui rappeler qu'il n'était pas sa lopette de mari et que lui crier dessus n'allait certainement pas le soumettre.

"- Que vous doit-il, Yu Ziyuan? A part des traumatismes et des cicatrices ?"

"- Il a été recueilli, nourrit, entrainé ! C'est à nous qu'il doit son Node doré et son éducation."

"- Faux ! Il en avait déjà un quand ses parents sont morts. Sinon, expliquez-moi comment il à survécut à Yilling si longtemps?" La ville était un four l'été, polaire l'hiver et il ne parlait même pas des Monts Funéraires. "Quant au reste, votre mari à décidé de l'accueillir. Wei Ying n'a rien demandé. Vous ne pouvez pousser vers lui une dette pour quelque chose qu'il n'a pas demandé. Et depuis quand une secte considère comme une dette la base de l'éducation due à un disciple ? Combien d'enfants sont ici accueillit et entrainé chaque année ? Voulez vous que nous nous penchions sur le salaire qu'il n'a jamais reçu pour son travail pour la secte?"



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