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8 Février : Kiseru (Bleach)

le mot du jour est une proposition de lecteur

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Le Capitaine porta le tuyau de sa longue pipe en écume de mer à ses lèvres. C'était un cadeau qui lui avait été fait bien sur. Jamais un vagabond comme lui n'aurait eut les moyens de se payer une sucrerie pareille autrement. Même avec son salaire de capitaine, il n'aurait pas acheté un machin comme ça. Encore aurait-il fallut qu'il se souvienne qu'il avait un salaire et qu'il aille le chercher. Sans Yumichika pour gérer les services généraux de sa division à la place de Zaraki, ils en auraient été réduit à manger leurs tabis ou de la paille bouilli depuis bien longtemps.
Enfin, peut-être moins maintenant que son petit prince surveillait ce qu'il faisait bien sur. Byakuya avait c'est incroyable capacité de lui donner envie de travailler juste en le fixant de ce regard froid emplis de blâme qui aurait pu faire pleurer à peu près n'importe qui. Zaraki se mettait invariablement à grommeler quand le sixième capitaine le regardait comme ça. En général, ca voulait dire que sa bouillotte préférée ne viendrait pas le rejoindre dans son futon jusqu'à ce que le onzième capitaine ait reprit le contrôle de sa division.
C'était chiant !!!

Mais Zaraki était incapable de résister très longtemps quand Byakuya décidait de l'ignorer comme ça. Alors il se mettait au boulot le temps nécessaire jusqu'à retrouver un diner fin pour deux dans ses appartements quand il revenait le soir.

Pour une fois, il n'avait pas attendu les reproches silencieux de son petit prince à la peau si pâle et si douce. Il avait travaillé tout seul comme un grand ! Yumichika avait été stupéfait de le trouver dans son bureau et encore plus de l'y voir avant deux heures de l'après-midi.

Zaraki secoua la tête avec amusement. Il s'étonnait lui-même. A venir régulièrement, il se rendait compte qu'il était bien plus facile de travailler deux heures par jour que comme un âne pendant une semaine.

C'en était un peu écœurant. Tsss. Il devenait raisonnable.

Des cris dans les aigus le firent sourire. Heureusement que sa petite terreur n'avait aucune idée de ce qu'était une responsabilité. C'était comme ca qu'il aimait sa petite Yachiru : sans soucis et pleine de vie.

Zaraki tira encore sur son kiseru. Le tabac était d'une qualité à laquelle il n'était pas habitué. Un cadeau de plus de la part de Byakuya bien sur. Le sixième capitaine était bien trop adorable avec une grosse brute comme lui. Qui aurait cru que le digne et distant noble passerait autant de caprice à une sale bête comme lui ?

Heureusement que Kenpachi était tout seul sur sa terrasse pour sa sieste du jour. Il n'y avait personne pour le voir rosir comme une fillette. Et encore, pas toutes.

Il tira encore une bouffée de tabac puis roula sur le dos. Les mains derrière la tête, il fixait les nuages avec un mélange vague d'amusement et de fascination. Sa relation avec Byakuya le fascinait toujours. Si on lui avait demandé comment il en était arrivé là, il aurait été incapable de répondre. Il n'arriverait jamais à comprendre ce que son petit prince avait bien pu lui trouver mais n'allait pas s'en plaindre. En plus, c'était marrant de se battre avec lui dès qu'il en avait envie. Byakuya était indulgeant comme ca avec lui.

Une ombre se pencha soudain au dessus de lui.

"- Hé, il est encore tôt, mon petit prince."

Byakuya s'assit avec grâce près de l'homme qu'il avait étrangement choisit sans même comprendre pourquoi lui-même à part qu'il se sentait... vivant quand il était auprès de lui. Plus que depuis la mort de la femme.

Le grand capitaine roula encore sur la terrasse jusqu'à poser sa tête sur les genoux du sixième capitaine. Comme toujours, il fut assez indulgeant pour le laisser faire.

Zaraki tira une dernière bouffée de son kiseru. Il reposa la petite chose délicate sur son support pour profiter pleinement de la présence de son partenaire. S'il continuait à lui caresser les cheveux, il allait finir par ronronner.

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