Impulse Satisfied

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Le silence de la nuit est à peine troublé par le murmure de la brise contre les murs de l'immeuble. Je sors de ma voiture, scrutant les ombres pour m'assurer que personne n'est en vue. La ruelle est déserte, un petit recoin oublié de la ville, où la lumière des réverbères est réduite à des halos vagues. Il est deux heures vingt-deux du matin. Le temps semble s'étirer alors que je vérifie une fois de plus ma montre. Trois heures d'attente ont rendu chaque minute pesante.

Le code pour la porte numérique est tapé avec une précision froide. La porte s'ouvre dans un léger cliquetis, presque imperceptible, et je fais un dernier regard furtif pour m'assurer que l'impasse reste silencieuse et inerte. Les ombres jouent sur les murs comme si elles étaient mes complices, cachant mes mouvements dans une obscurité protectrice.

Je me dirige vers l'arrière de l'immeuble, préférant la baie vitrée à la porte d'entrée. Mon approche est méticuleuse. La baie vitrée est équipée d'un verrou facile à manipuler, et le glissement de l'ouverture est aussi discret qu'un souffle. J'entre avec une agilité calculée, me déplaçant silencieusement à l'intérieur.

L'appartement est plongé dans la pénombre. Le seul bruit est le léger crissement de mes pas sur le sol carrelé. Je me rends directement aux endroits où j'avais placé les caméras plus tôt dans la journée. Elles sont dissimulées parmi des objets du quotidien, leurs objectifs orientés de manière à capturer chaque angle sans laisser de traces. Je récupère chaque caméra, les glissant dans mon sac avec soin, en gardant à l'esprit que ces enregistrements pourraient s'avérer utiles à l'avenir, pour des raisons que seul le temps révélera.

Je suis soigneusement vêtu de noir, de la cagoule couvrant mon visage à mes gants, chaque élément de ma tenue conçu pour effacer toute trace de mon passage. J'ai choisi ces vêtements non seulement pour leur efficacité, mais aussi pour leur capacité à intégrer mon apparence dans l'obscurité environnante. Ma démarche est celle d'un prédateur, chaque mouvement calculé pour minimiser le bruit et éviter de laisser une empreinte.

Je pénètre dans la chambre, chaque pas mesuré pour éviter les craquements du sol. L'obscurité est presque totale, sauf pour la lumière diffuse qui se glisse à travers les rideaux. Elle est allongée sur le lit, vêtue uniquement d'un haut blanc légèrement transparent, suffisamment révélateur pour que ses tétons soient visibles sous la lumière faible. Mon esprit s'enflamme à la vue de ce tableau, chaque détail de son corps exposé semble m'appeler.

Je découvre le reste de son corps, caché sous une couverture légère. Seul un string assorti à son haut est visible. Ses jambes sont écartées avec une nonchalance innocente, dévoilant la forme délicate de sa vulve. Je fais glisser mon doigt lentement de bas en haut, exécutant des mouvements circulaires subtils. La sensation de sa peau sous mes doigts est à la fois excitante et troublante. Mon cœur bat plus vite à chaque contact, une réponse physique à la stimulation de mes fantasmes.

Elle bouge légèrement dans son sommeil, un frémissement qui n'a pas l'effet escompté de la réveiller. Cela augmente encore mon excitation, faisant monter en moi une impatience presque palpable. J'imagine ses yeux s'ouvrant, sa confusion, la terreur se manifestant lentement alors qu'elle prend conscience de ma présence. Le scénario se joue dans mon esprit avec une clarté saisissante : la baiser serait trop précoce, trop immédiat. Non, l'étrangler serait plus gratifiant. Visualiser ses mouvements désespérés, entendre ses supplications, sentir son corps se débattre pour obtenir ne serait-ce qu'un soupir d'air est ce que je désire. Je veux attendre qu'elle perde connaissance avant de me libérer, en projetant ma semence sur son corps nu, comme un exutoire ultime à ma perversion.

Chaque aspect de cette scène est soigneusement orchestré. Le contrôle est primordial, et chaque geste doit être précis pour atteindre la satisfaction ultime. Mon esprit est entièrement focalisé sur l'accomplissement de ce que j'ai planifié depuis si longtemps. Le frémissement de l'excitation est presque tangible alors que je me prépare à réaliser mon fantasme avec une détermination implacable. Le temps est venu de concrétiser cette obsession, chaque mouvement et chaque pensée se fondant dans une symphonie macabre de désir et de cruauté.

Obsessive Control [sous contrat d'édition ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant