Je fixais Aris avec un mélange de dédain et de satisfaction, sa défiance me divertissant. L'atmosphère était chargée de tension, et ses paroles avaient le pouvoir de m'exaspérer autant qu'elles me faisaient sourire.— Vous êtes le pire, je suis censée manger des croquettes pour chien ? lança-t-elle, une lueur de défi dans les yeux.
Je détaillais son visage, notant la balafre sur sa joue, une marque de ma propre cruauté. Elle était indéniablement belle, même dans cet état. Peut-être devrais-je envisager de corriger cette asymétrie pour la rendre parfaite, pensais-je avec un sourire cruel.
— Les chiots mangent des croquettes et non de la nourriture humaine, répliquai-je avec une froideur calculée.
Elle arqua un sourcil, défiant :
— Je ne suis pas un chiot. Les chiens ne parlent pas et ne se tiennent pas sur deux jambes.
Je m'approchai d'elle avec un sourire vorace, ma pensée se dirigeant vers des possibilités encore plus humiliantes.
— Alors je devrais te coudre la bouche pour t'empêcher de parler, et t'obliger à marcher à quatre pattes avec un collier autour du cou.
L'idée me fascinait et me stimulait d'une manière troublante. L'expression de son visage, entre révolte et défi, m'excitait encore plus.
— Faites donc, parce que si je réussis à m'échapper à nouveau, il y aura encore plus de preuves contre vous, lança-t-elle avec une détermination farouche.
Je l'ignorai délibérément, laissant son défi flotter dans l'air. Je me contentai de lui faire une remarque sur la nourriture.
— Tu ne comptes pas manger ?
Elle se leva, se dirigea vers moi avec une bravade insolente, se plantant face à moi, alors que j'étais adossé à l'îlot central de la cuisine. Elle était comme un petit chiot enragé, aboyant sans retenue, ses yeux verts, parsemés de taches, lui donnant un regard presque surnaturel.
— Mange cette merde toi-même, Love.
Je l'observais, fasciné par la facette de sa personnalité qui se révélait à moi. Je l'avais surveillée pendant des mois, que ce soit à travers les caméras ou en la suivant la nuit chez elle. Jamais je n'avais vu ce côté d'elle. Peut-être était-ce le résultat de ce que je lui avais fait, mais il fallait qu'elle comprenne sa place. Le respect est une règle fondamentale dans mon monde.
— Une chose est essentielle ici, petit chiot, c'est ta façon de parler, la façon dont tu t'adresses à moi. Tu dois toujours me respecter, ou je pourrais te briser en mille morceaux pour que tu rentres dans les critères que j'ai créés spécialement pour toi.
Je saisis son menton, forçant son regard à se maintenir dans le mien.
— Ou je pourrais aussi apporter de la symétrie à ton visage en te taillant l'autre joue, pour te rappeler que tu es inférieure à moi.
Son regard oscillait entre mes yeux et mes lèvres, comme si une envie soudaine de m'embrasser l'avait prise. Je souris, amusé par ce jeu dangereux.
— Tu n'es pas prête pour mes baisers, tu risquerais de t'évanouir par manque d'air.
Son visage vira au rouge, une réaction amusante à observer.
— Si tu ne veux pas manger, alors tu retournes dans la cage.
Elle hésita un instant avant de supplier.
— S'il te plaît, Lov, ne me renferme pas dans la cage.
Je la dévisageai, agacé par sa supplication.
— Tu crois avoir ton mot à dire ? Sache que c'est ta chambre cette cage. Et puis, j'ai sommeil. Je ne vais certainement pas te laisser te balader pendant que je dors, dis-je en levant les yeux au ciel.
Sans attendre de réponse, je l'entraînai par le bras jusqu'à la cage. Sa résistance était une épreuve excitante, mais je la poussai avec fermeté à l'intérieur avant de refermer la porte à clé.
— Sache que les caméras sont allumées, et elles filment tout devant mon lit. Donc je verrai tout ce que tu feras. Allez, dors bien, petit chiot, je pars en rigolant.
— Lov, attends ! cria-t-elle derrière moi, sa voix pleine d'urgence et de désespoir.
Je ne me retournai pas, me dirigeant vers ma chambre avec une détermination froide. Mon esprit était déjà en train de préparer les prochaines étapes, tandis que la douce mélodie de ses supplications se perdait derrière moi.
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Obsessive Control [sous contrat d'édition ]
Romance🦋 EN RÉÉCRITURE 🦋 Elle se réveilla dans l'obscurité, allongée sur une banquette arrière. Le cuir froid contre sa peau et l'odeur métallique du sang séché étaient troublants. À qui appartenait cet endroit devenu sa prison ? Ses poignets étaient sol...