The beginning of love ?

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Mon cœur battait la chamade, chaque pulsation me rappelant l'absence de ma proie. Je faisais les cent pas dans la chambre, l'impatience m'assaillant. Chaque minute semblait une éternité. Pourquoi avait-elle pris autant de temps ? L'angoisse grignotait mes pensées. Est-ce que je devais aller la chercher, l'arracher à ses hésitations, à sa peur ?

Non, tu dois te contenir.

Sinon, elle te fuira.

Depuis quand est-ce que je t'écoute, toi ?

Depuis que tu l'as enlevée.

Ouais, c'est vrai.

Je m'assois au bord du lit, le désespoir se mêlant à une impatience brûlante. Les murs de la pièce semblaient se rapprocher de moi, comme si l'espace s'étrognait, piégeant mes pensées dans une spirale de frustration. « S'il te plaît, Aris, dépêche-toi. »

Au moment où mes pensées commençaient à se brouiller, la porte s'ouvrit. Elle entra dans la chambre, et mon cœur fit un bond. Je me levai d'un coup, la tension dans l'air palpable, et je m'avançai vers elle, la regardant comme un prédateur observe sa proie.

— Pourquoi tu as pris autant de temps ?

Sa tête baissa, ses yeux se fixant sur ses pieds, et je saisis son menton, forçant son regard à croiser le mien. Une lueur d'inquiétude brillait dans ses yeux, à la fois fuyante et implorante.

— Tu promets de ne pas t'énerver ?

Je passai une main dans mes cheveux, frustré. Mes traits se durcirent sous le poids de cette tension, alors que je luttai contre le besoin irrésistible de la dominer.

— Si tu commences comme ça, je ne pense pas y arriver.

Elle était enveloppée dans une serviette, et les bandages frais qui entouraient son corps m'appelaient, me rappelant à quel point elle était à ma merci. L'envie de déchirer ce tissu, de marquer sa peau de mes dents et de la posséder complètement était insupportable.

— Est-ce qu'on pourrait y aller doucement ? Je veux bien me donner à toi, mais s'il te plaît, prenons notre temps.

Sa voix était douce, une supplication qui m'enflammait autant qu'elle m'apaisait. Je soufflai, massant ma nuque, la réalité de la situation me frappant de plein fouet. La douceur n'était pas dans mon vocabulaire, surtout pas maintenant. L'idée de devoir me contrôler, de ne pas la prendre avec la violence que je désirais, m'irritait au plus haut point.

— Je vais essayer.

Elle se détendit, une vague de soulagement parcourant son visage, ses traits s'adoucissant. Dans ce moment suspendu, je l'attrapai par la taille, mes lèvres se plaquant sur les siennes. Je savourais la chaleur de son corps contre le mien, un contraste délicieux avec ma propre frustration.

Ses bras s'enroulèrent autour de mon cou, et je la soulevai, l'emmenant vers le lit avec une douceur calculée. Je l'allongeai, ses jambes s'enroulant autour de ma taille, créant un lien électrique entre nous.

Je suçais ses lèvres avec une ferveur insatiable, mes mains glissant sous la serviette, découvrant la douceur de sa peau. Mes doigts traçaient des lignes invisibles le long de ses flancs, éveillant des frissons de plaisir qui faisaient vibrer notre connexion.

Me séparant de sa bouche, je commençai à descendre ma langue le long de son corps, goûtant chaque centimètre de sa peau. Mon cœur s'emballait davantage à chaque contact, chaque soupir qui s'échappait de ses lèvres. Je me concentrais sur sa poitrine, m'attardant sur ses tétons durcis, les suçotant avec un désir grandissant. Ses gémissements, doux et mélodieux, résonnaient dans l'air, et je me demandais combien de temps je pourrais résister à cette tentation.

Obsessive Control [sous contrat d'édition ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant