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Une journée entière venait de s'écouler sans que je puisse fermer l'œil. Les images et fantasmes que je nourrissais à propos de mon nouveau « petit chiot » me tourmentaient et me rendaient incapable de trouver le sommeil. Mes désirs non assouvis et ma frustration grandissante me poussaient à me lever, épuisé mais résolu.

Je passe une main dans mes cheveux ébouriffés et attrape un masque pour dissimuler mon visage. Je devais retourner dans la pièce où je pourrais enfin décharger ma frustration accumulée au fil des jours.

J'entre dans la pièce, où elle est toujours assise dans la cage, la tête posée sur ses genoux. Elle ne lève même pas les yeux en entendant la porte s'ouvrir. Avec une détermination froide, j'ouvre la porte de la cage et la tire hors de son confinement.

— Ne t'attends pas à ce que je sois tendre avec toi, annonce-je d'un ton impitoyable.

En réponse, elle cracha directement sur mon masque. La salive se déposa sur le tissu, et derrière le masque, je souris. Un sourire vorace qui trahit mon excitation croissante. Elle venait de me tendre une perche pour intensifier ma cruauté.

Retirant le masque lentement, ses yeux s'ouvrent en grand, surprise. Elle n'avait pas encore vu le visage derrière le masque, et je pouvais lire la terreur dans ses yeux en découvrant la réalité de son bourreau. En cet instant, elle devait regretter amèrement son geste.

— Quoi, tu regrettes de m'avoir craché dessus ? L'amour n'a pas sa place ici. Ne te crois pas dans une romance ; tout ce qui arrivera ici sera sous mon contrôle, même tes pathétiques sentiments que je me ferai un plaisir de réduire à néant.

Je passe une main dans mes cheveux en observant les marques sur son cou, les traces de mes doigts sont encore visibles, des taches plus foncées sur sa peau. Sans perdre de temps, je la saisis par les cheveux et la tire vers le centre de la pièce.

Elle commence à se débattre, mais ses efforts sont vains. Je suis nettement plus grand et plus fort qu'elle, et ses coups sont comme des pichenettes contre mon torse.

La pièce est une véritable chambre de torture, remplie de divers objets que je compte utiliser : cordes, fouets, cravaches, paddles, martinets, chapelets... Une collection d'outils de domination et de douleur soigneusement disposés, chacun prêt à être utilisé sur elle.

Je l'assois de force sur une chaise solide, la fixe avec des attaches robustes, puis me replace devant elle.

— Je voulais garder ça pour plus tard, mais vu que tu t'es montrée insolente, il va falloir te remettre à ta place. Mais avant cela, je vais te raconter une histoire.

Je me déplace dans la pièce en prenant divers équipements, tout en m'approchant du poêle à gaz où un feu crépite doucement. J'ouvre la porte du poêle et prends un objet qui est en train de chauffer.

— Dans différents âges, l'Homme s'est disputé des richesses, des territoires. Il y a eu tant de guerres juste parce qu'ils étaient en désaccord sur ce qui appartenait à qui.

Je prends un moment pour faire glisser mes doigts sur les pochettes des disques sur un tourne-disque, puis je place un disque et fais glisser le diamant pour démarrer la musique. La mélodie grise l'air tandis que je me tourne vers elle, fredonnant doucement.

— Il était bien sûr compliqué de savoir qui avait raison ou tort sur ce qui leur était dû. Même lorsqu'il s'agissait d'autres êtres humains, des esclaves de guerre plus précisément. Un jour, un homme fatigué de voir tant de violence décida de créer un objet.

Je place l'objet sur le feu, laissant la chaleur l'imprégner lentement.

— Cet objet, il suffisait d'y marteler les initiales d'appartenance. Que l'on soit riche ou pauvre, tout le monde pouvait en obtenir un. Ensuite, il fallait faire chauffer l'objet suffisamment longtemps pour qu'il laisse une marque durable dans le temps.

Je me tourne vers elle, la musique continue de jouer en arrière-plan.

— Tu veux savoir quel nom on donne à cet objet, petit chiot ?

Elle suit chacun de mes mouvements avec une terreur croissante. Je me dirige vers le fer rouge, désormais incandescent. Le métal brûlant dégage une chaleur inquiétante alors que je m'approche d'elle.

— La marque doit être visible. Je vais essayer de le faire proprement. Si tu bouges, je devrai recommencer.

Je saisis le fer rouge et le colle contre la peau de son cou. Ses cris déchirants remplissent la pièce, un mélange de douleur et de désespoir. Elle s'agite, et le fer glisse sur sa peau, laissant une marque inesthétique.

— C'est embêtant, petit chiot. Tu as bougé. Je vais devoir recommencer !

Je prépare le fer pour le prochain passage, prêt à recommencer le processus, la musique et ses cris se mêlant dans une symphonie de cruauté.

Obsessive Control [sous contrat d'édition ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant