Obsessive Control [sous contrat d'édition ]

Mothers

Je m'étais assis, il faisait si sombre que ne voyais plus mes mains, je gardais les yeux ouvert à attendre qu'elle me libère.

J'ai appris que supplier pour la vie ne servait à rien, j'étais souvent enfermé tandis que mon frère, lui se cachait de mère. Et lorsque qu'elle avait le dos tourné, il venait me sortir de cette cage.

En y réfléchissant maintenant, j'ai construit une cage similaire. Je reproduisais les mêmes schémas.

Je suis à un copier le collé de cette femme, je suis un homme adulte, et je n'ai même pas pu lui résister.

Je suis faible.

Je ne peux pas être sauvé d'elle. Mon frère n'est plus là.

Je suis seul, je suis redevenue à nouveau la proie de celle qui m'a élevé.

Un monstre en engendre un autre. Elle m'a façonné de manière à ce que je ne lui résiste pas, que je suive chacune de ses directives toute ma vie. J'étais formaté comme un robot.

Dont le seul ordre, enregistré étais de détruire les autres et de faire le mal.

Aris ne devait pas me voir aussi pitoyablement, un homme incapable de tenir tête à sa mère.

Est-ce qu'elle aurais pu me sauver ?

Peu-être pas.

La porte s'ouvre la lumière m'éblouis, ce n'était pas une lumière naturelle, il devait déjà faire nuit.

- Mon petit amour, tu es autorisé à sortir, je ne vais pas te punir toute la soirée, mon fils est rentré à la maison, il serait déplaisant de rester fâché.

- Oui mère, je suis désolé de m'être mal comporté.

Elle s'approche de moi puis caresser mon visage.

- Tu es un bon garçon.

Son souris, me replongerais dans ce moment de tourments.

Je frotte mon cou, ma main passe sur ma peau légèrement gonflée cette marque qu'elle m'avait faite pour me rappeler à qui j'appartenais, et jamais je ne pourrais être à quelqu'un d'autre.

Mais je voulais, pas de cette vie, c'est pour ça que je suis partie, mais mes démons me rattrapaient, donc j'ai fini par revenir auprès d'elle pour du réconfort.

Un réconfort sans amour.

Juste de la froideurs glaçante, qui noircit mon âme à nouveau.

- Nous devons avoir une discussion, surtout sur cette femme, c'est elle qui a abîmé ton visage ?

Comment savait-elle pour Aris, je n'avais rien laissé transparaître ?

Je me lève pour la contourner, elle m'attrape le bras.

Je me dois de protéger Aris et notre enfant. Elle ne doit rien savoir, enlèvent mon bras violemment.

- Ne t'approche pas d'elle, sinon je te tuerais.

Elle sourit.

- Donc il y avait bien une femme, tu ne serais pas dans cet état, ce n'était pas le cas.

Cette fois, c'est elle qui me contourne, afin de sortir.

- Je ne lui ferais rien, parle moi d'elle.

Mes yeux s'ouvrent en grand, pourquoi elle changeait d'avis. Ce n'était pas dans ses habitudes.

Je sors à mon tour sûr mes gardes.

- Mère, tu ne lui feras vraiment rien ?

Elle s'était assise sur un siège et me faisait signe de venir m'asseoir à ses côtés.