Je mimais des mouvements d'orchestre avec mes bras, tournoyant sur moi-même comme un chef d'orchestre en transe, perdu dans un univers à moi. Le spectacle de mon petit chiot, entièrement à ma merci et privé de tous ses sens, était un délice inégalé.Oh, mère, tu serais si fière de moi. Je suis un bon garçon, appliquant tout ce que tu m'as enseigné. Mon corps avançait mécaniquement vers le lit, où elle était toujours entravée, une image de pure soumission.
Je tenais un seau d'eau que je balançai directement sur elle, trempant sa peau. La punition du jour promettait d'être une source d'excitation sans pareille pour moi. Je plaçai des électrodes sur son corps et m'assis sur une chaise en face du lit. Chaque anticipation de la douleur que j'allais infliger me transportait presque au paradis. J'activai le premier niveau.
Son corps se convulsait, et les cris de douleur résonnaient dans mes oreilles comme une mélodie enivrante. Les éclats de ses souffrances semblaient danser avec la musique classique qui emplissait la pièce, rendant l'atmosphère presque surréaliste.
— Aris, continue de chanter pour moi, murmurai-je, délectant chaque instant de cette scène.
Je stoppai l'appareil et m'approchai pour évaluer son état. Son corps continuait de trembler, secoué par la douleur. Je désirais augmenter l'intensité, mais il fallait rester raisonnable ; elle risquait de ne pas survivre à une montée en puissance plus violente.
Je passai la main dans mes cheveux, allant baisser le volume de la musique pour atténuer les cris stridents encore présents dans la pièce.
Je retournai vers elle et retirai le bandeau de ses yeux. Ses paupières étaient fermées ; je posai mes doigts sur ses yeux pour les ouvrir. Son regard était vide, perdu dans un néant de douleur. Je détachai les liens, la soulevai et l'emportai vers la salle de bain.
Sous le jet d'eau chaude, je la maintenais contre moi, essayant de la réchauffer et de la ramener à elle. Chaque goutte d'eau semblait laver un peu plus la souffrance de ses muscles crispés.
— Petit chiot, réveille-toi, murmurais-je doucement, essayant de briser le voile de son inconscience.
Elle ne réagissait pas. Je frictionnai son corps avec une ferme douceur pour stimuler sa circulation, espérant que la chaleur et le mouvement l'aideraient à reprendre ses esprits. Sa respiration était encore là, mais il fallait qu'elle revienne à la réalité.
L'eau s'arrêta finalement de couler. Je la déposai délicatement sur le sol de la douche et attrapai une grande serviette. Je l'enroulai soigneusement autour de son corps trempé puis la jetai sur mon épaule, la portant jusqu'à ma chambre, la pièce la plus chaude de la maison.
Je contemplai ses marques, sa peau marquée de douleur et son poignet fracturé. Il était crucial que je la soigne ; sinon, elle ne survivrait pas longtemps. Je repositionnai son poignet avec précaution, ce qui lui arracha un gémissement de douleur, et sa tête cogna contre la mienne dans un coup brutal.
Je ne dis rien quand ses yeux apeurés se posèrent sur moi. Je me levai et pris la trousse de soins, prêt à apaiser ses blessures.
— Donne-moi ton poignet, ordonnai-je. Je vais faire un bandage pour soutenir la cicatrisation.
Elle me regarda, surprise et confuse, son esprit encore embrouillé par la douleur et la peur.
— Vous vous montrez gentil maintenant ? demanda-t-elle, la voix tremblante.
Je souris, un sourire cruel qui contrastait avec mes paroles.
— Ma mère m'a toujours dit que j'étais un gentil garçon. Avant que je ne lui arrache la gorge, bien sûr.
Elle recula contre le mur, horrifiée par ma déclaration. Ses yeux brillaient de terreur.
— Vo... Vous allez me tuer ? bégaya-t-elle, une note de panique dans sa voix.
Je me levai, tirai sa jambe avec force, la faisant tomber sous moi. La serviette se défit en partie, et je sentis une excitation croissante en la voyant dans cet état vulnérable.
— Petit chiot, ce serait la dernière chose que je voudrais. Je te demande juste une chose : obéis aux règles, et je serai plus clément.
Elle avala difficilement, ses yeux noisette plongés dans les miens, pleins de désespoir.
— Qui êtes-vous ? demanda-t-elle de nouveau, la peur marquant chaque mot.
Je me redressai, agacé par ses questions répétitives qui gâchaient l'atmosphère.
— Assez de questions. Je vais soigner tes blessures, et ensuite, tu retourneras dans ta cage.
Son visage se décomposa à l'évocation du mot "cage". Elle sembla terrifiée.
— Non ! Je vous en prie, ne m'enfermez pas à nouveau là-dedans, supplia-t-elle.
— Et pourquoi devrais-je accéder à ta requête, mon petit chiot ? demandai-je avec un sourire en coin.
Elle réfléchit quelques secondes, puis dit, désespérée :
— Je vous promets que je ne vous dénoncerai pas à la police quand je sortirai d'ici.
Je fus pris d'un rire hystérique, incapable de contrôler ma joie face à sa naïveté. Je me tenais le ventre, secoué par l'absurdité de sa supplication.
— Tu penses vraiment que je vais te laisser sortir d'ici ? Les marques sur ton corps prouvent que tu es ma propriété. Ce qui m'appartient, je le garde pour toujours près de moi.
Je me levai, me dirigeai vers la porte.
— Soigne-toi seul. Tu as été un vilain chiot aujourd'hui, et tu ne mérites pas que je m'occupe de toi.
Je sortis de la pièce, laissant derrière moi une scène de domination et de douleur, une symphonie sombre qui ne faisait que commencer.
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Obsessive Control [sous contrat d'édition ]
Romance🦋 EN RÉÉCRITURE 🦋 Elle se réveilla dans l'obscurité, allongée sur une banquette arrière. Le cuir froid contre sa peau et l'odeur métallique du sang séché étaient troublants. À qui appartenait cet endroit devenu sa prison ? Ses poignets étaient sol...