Je m'étais emparé de ses lèvres avec une intensité presque dévorante, un mélange de passion et de domination. La douceur de sa bouche, d'abord réceptive, se transformait en un combat pour repousser ma prise. Son gémissement, léger mais tangible, me confirmait qu'elle était toujours consciente de ce qui se passait, même si elle luttait contre moi. Chaque mouvement de sa langue, chaque souffle, augmentait mon désir, renforçant cette hiérarchie que j'avais construite autour d'elle. Mais ce n'était pas une question d'amour – c'était une question de pouvoir, une assertion de ma place en haut de l'échelle.Soudain, la douleur entre mes jambes éclata comme une décharge électrique. Je m'effondrai au sol, la main enserrant mes parties douloureuses. La douleur était fulgurante, presque insupportable, et la rage monta en moi comme un feu incontrôlable. Elle avait osé. Cette salope avait osé me porter un coup direct et audacieux.
— Salope ! Je te jure que tu vas regretter ce que tu viens de faire, rugis-je, ma voix chargée d'une colère brûlante et d'une menace palpable.
Je vis sa silhouette s'éloigner, s'échapper avec une rapidité qui trahissait une détermination désespérée. Avant que je puisse me remettre totalement de la douleur et la rattraper, elle s'enferma dans la salle de bain. Mon agitation monta en flèche à la vue de la porte fermée, symbole de son ultime défi.
— Ouvre cette porte, Aris ! criai-je, ma voix se faisant autoritaire et impatiente, cognant contre la porte avec une force grandissante.
Derrière la porte, le bruit de la douche qui coulait se fit entendre, un acte de défi silencieux et un refus clair de coopérer. Ma frustration atteignit des sommets. Elle voulait jouer à ce jeu, je devais faire en sorte que la punition soit à la hauteur de sa provocation.
Je partis en quête d'outils pour enlever les portes, chaque geste imprégné d'une colère froide et déterminée. L'heure passa comme une éternité alors que je travaillais, mes mains tremblantes de frustration et de fatigue. Lorsque je réussis enfin à retirer la dernière porte, la chambre de dressage, un chaos déconcertant, était le reflet de son insubordination.
Alors que je dévissais la porte finale, elle se déroba soudainement, tombant avec un bruit fracassant. Aris s'écarta de justesse, évitant de peu l'écrasement. Ses yeux, ardents de défi et de terreur, se posèrent sur moi. Elle était acculée, sans échappatoire à part la pièce dans laquelle elle se trouvait, mais je savais que je serais plus rapide qu'elle. Sa ruse était redoutable, mais elle devait savoir que je la dominerais toujours.
— Tu sais, je voulais être clément avec toi, mais ta provocation est inacceptable, dis-je, ma voix tremblante d'une menace contenue.
Elle me lança un sourire provocateur, impertinent.
— Vous ne pouvez pas faire pire que ce que vous m'avez déjà fait, Lov.
Je partis dans un rire sinistre, résonnant dans la pièce, comme une promesse de souffrances futures.
— Oh, petit chiot, tu n'as clairement pas cherché assez loin. Je suis impitoyable. Il n'y a même pas quelques heures, j'ai poignardé un client qui avait dépassé les limites. Veux-tu que je te montre comment je m'y suis pris ?
Je m'avançai vers elle, chaque pas une affirmation de ma puissance. Elle recula, une peur palpable dans ses yeux. Le long t-shirt qu'elle avait pris dans mon dressing ne couvrait pas entièrement son désespoir.
Je levai la main, prête à la frapper, mais elle leva instinctivement le bras pour se protéger, une réaction désespérée. Saisissant son menton, je la forçai à me regarder. Chaque réaction d'Aris, chaque expression sur son visage, était une fascinante combinaison de résistance et de soumission.
— Tu ne pensais tout de même pas que ça allait marcher une seconde fois ?
— Lov, je vous en prie, supplia-t-elle, sa voix trahissant une terreur croissante.
Son appel désespéré m'excita d'une manière que je ne pouvais ignorer. Je caressai doucement les marques sur son visage, là où ma lame avait laissé ses traces. Je sentis un frisson parcourir son corps, une réponse involontaire mais révélatrice de sa vulnérabilité.
— Chut, je vais te montrer comment un chien doit se comporter avec son maître.
Sans plus attendre, je la tirai par les cheveux, mes actions empreintes d'une rage froide et d'une détermination implacable, la dirigeant vers ma pièce favorite de la maison. C'était un endroit que je réservais spécialement pour les moments où je voulais affirmer ma domination totale, et elle allait en faire l'expérience.
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Obsessive Control [sous contrat d'édition ]
Romance🦋 EN RÉÉCRITURE 🦋 Elle se réveilla dans l'obscurité, allongée sur une banquette arrière. Le cuir froid contre sa peau et l'odeur métallique du sang séché étaient troublants. À qui appartenait cet endroit devenu sa prison ? Ses poignets étaient sol...